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Ykarpathakis157
3 637 abonnés
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1,0
Publiée le 30 octobre 2021
C'est l'histoire d'un groupe d'adolescents du milieu des années 70 sans que rien de vraiment exceptionnel ne se passe il n'y a pas de tueurs en série il n'y a pas d'enlèvements par des extraterrestres c'est juste la vie de ce groupe d'adolescents ennuyeux au possible. L'intrigue parvient essaye bêtement de relier les différentes séquences mais c'est une tâche à laquelle ce film échoue alors qu'il se veut réaliste. Pour les amateurs de musique des années 70 ce film contient de nombreux tubes rock des années 70. Moi j'aime beaucoup Romain Duris mais dans Dobermann ou il est parfait. Pour un voyage dans le Paris des années 70 je préfère louer une machine à remonter le temps bien qu'elle soit encore trop chère pour moi...
Deuxième long métrage de Cédric Klapisch, Le Péril Jeune est rapidement devenu culte à la faveur d’une sorte de chronique adolescente post soixante huitarde emprunte de beaucoup de nostalgie. On découvre alors un paquet de comédiens débutants dont la plupart confirmeront leur talent, on pense forcément à Romain Duris, taillé dans un chipster et déjà pétri de talent. C’est amusant dans l’ensemble, les dialogues sont bien écrits et les thématiques intergénérationnelles, on peut sans mal transposer la plupart des problématiques du métrage à aujourd’hui. L’aspect quasi documentaire peut rebuter quelque peu mais ça donne également un certain charme à la pellicule. Tout n’est pas palpitant et c’est parfois très caricatural mais l’émotion passe bien et les personnages s’avèrent attachants. Ce n’est pas tout à fait ma génération mais il faut bien reconnaître que tout le monde peut s’y retrouver au final entre rire, premiers émois, émotions et désenchantement … Intéressant au final.
C'est l'histoire d'une jeunesse qui n'est plus, entre sensibilité et mime de masturbation.
- Cette critique contient des spoilers -
Découvrir Le péril jeune en 2024, presque 30 ans après sa sortie, c'est plonger encore plus loin, dans la jeunesse des années 70. On est frappé par l'actualité de certains discours: lutte contre le chômage, moyen pour lutter efficacement contre le système en place, pression des parents pour les études, travail aliénant ou libérateur (pour les femmes notamment), l'importance d'avoir le temps... mais aussi par tout ce qu'on a perdu depuis cette époque: les tablées d'amis sans un portable à la main, les discours politique à table, la prégnance du communisme et de l'extrême gauche... Au contraire, la rareté de l'information: perdre de vue quelqu'un parce qu'elle traverse la Manche, ne pouvoir demander une définition de la lutte des classes qu'à sa famille ou l'influence de la drogue (la génération Netflix n'a jamais aussi peu consommé de drogue ou d'alcool) nous rappelle que c'était pas forcément mieux avant.
On s'attache énormément à nos protagonistes qui 10 ans plus tard reviennent sur leurs années lycées, leur lâcheté, leurs maladresses sentimentales sur un toit ou ailleurs, leur vantardise mensongère.
Le film dégage cette espèce de vitalité insouciante qu'on pense avoir eu dans notre jeunesse. Notamment via un Romain Duris qui dévoile ses dents dans 99% des plans et est habilement opposé aux représentants du système et de l'autorité (barman, pion, directeur d'établissement) avec une répartie assez jouissive: "une café avec 5 pailles". J'ai aussi beaucoup aimé lorsqu'il monte sur le panier de basket et répond au proviseur qu'il est normal qu'il crie (en italien) son envie de trouver une femme.
Les dialogues sont parcourus de pépites qui ont fait du "Péril jeune" un film culte: - Et moi, je l'aime et elle, elle s'en fout... - Tu lui as dit ? - De quoi ? - Que tu l'aimes ! - Non. - Ah ! T'as raison de me le dire à moi, tiens !
Et quand c'est limite, c'est encore mieux: - […] N’importe quoi, mais c’est vraiment un discours de macho, ça, t’es con ! Pourquoi je pourrais pas me faire violer, moi ? Je peux très bien me faire violer. […] "Encore heureux".
Klapisch rappelle toutefois en fin de film que la révolte contre le système peut lui permettre de vous enculxx. Le moyen le plus simple pour la société de mettre sur la touche les éléments souhaitant la remettre en cause c'est qu'ils le fassent eux-mêmes en sortant de l'école sans diplôme.
Sorte de copie de l'inénarrable Les Sous-Doués Passent Le Bac, Le Péril Jeune nous replonge à peu près à la même époque, pour vivre les années lycée, 1975, comme indiqué en préambule. L'ambiance politisée, droguée, squatteuse et post-soixanthuitarde est cependant beaucoup moins drôle. D'emblée le militantisme de gauche s'affiche pour lutter contre le chômage, avec l'efficacité qu'on connaît. Les 700000 chômeurs de l'époque semblent tellement loin en 2023 ! Quant à l'idée de faire la grève contre le chômage, faut vraiment être de gauche pour penser à un truc pareil ! J'ai quand même éclaté de rire en voyant le jeune apprenti guitariste déconfis en entendant la différence entre ce qu'il arrive à jouer et ce que joue le guitariste de Ten Years After en introduction de I'm Going Home. On aurait pu s'attendre à une soudaine prise de conscience pour enfin commencer à travailler son instrument, mais non, il préfère arrêter son tourne disque. Décidément le travail ne plait pas à cette bande ! Autre bon moment, écouter Born To Be Wild en cours d'anglais, ce que j'aurais adoré faire ! Ce qui est plaisant, c'est surtout de voir à ses débuts une génération de jeunes acteurs en devenir : Romain Duris, Vincent Elbaz, Hélène de Fourgerolles, Élodie Bouchez. Mais à part ça, j'ai eu du mal à adhérer aux frasques de cette bande. Le genre de film qui aurait peut-être pu me plaire à 25-30 ans, mais à plus de 50, ces faignasses de lycéens irrespectueux m'agacent !
Première découverte pour moi. Un film générationnel qui traverse les âges, traitant de la fin de l'adolescence. Plus profond mais aussi moins marrant que Les Beaux gosses, le Péril Jeune est surtout la révélation d'un grand réalisateur français et de quelques comédiens qui parviendront à percer. C'est satirique et grinçant, mais avant tout révélateur d'un âge ingrat, où tout le monde se cherche et fait des erreurs, plus ou moins grosses. A voir parce que les personnages et situations traversent les âges et parleront au plus grand nombre.
Un film culte je ne sais pas, un chef d’œuvre je ne crois pas, mais un film totalement indispensable , qui toutes les décennies pose une nouvelle pierre ( historique, documentaire, sociale … ) dans l’Histoire de France. Il raconte de manière hachurée les années soixante-dix et laisse une telle empreinte que la référence historique et cinématographique demeure à tout jamais gravée. Alors, c’était mieux avant ? Ou comment se profilait la jeunesse à l’heure des grands bouleversements économiques , et des chambardements sociaux. Par le petit bout de la lorgnette , autour de cinq copains de Lycée, Cédric Klapisch observe malicieusement tout ce petit monde qui s’apprête à grandir, au milieu des luttes féminines ( déjà ) et sociales, la notion de chômage chronique apparaissant seulement à l’époque. Si question revendications et manifs, nos héros ados ne sont pas convaincus, ils suivent le mouvement dans l’insouciance totale de leur folle jeunesse. Une dynamique personnelle pour chaque personnage qui nous laissent des souvenirs impérissables. Des séquences inoubliables ( « madame on vous fait un enfant dans le dos » ) , des réparties spontanées, des scènes d’une drôlerie inattendue … AVIS BONUS Plusieurs chapitres et des retour sur plateau très intéressants. On reste encore dans le film et on en apprend beaucoup Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
La grosse surprise, c'est que certains arrivent à voir un chef d'oeuvre dans ce film. Pour ma part, il obtient deux étoiles avec beaucoup d'indulgence car il a trop de défauts. Pour avoir vécu cette période, je n'ai pas retrouvé l'ambiance de l'époque, à part la musique. Et Romain Duris m'a exaspéré en potache. Heureusement qu'il a eu de meilleurs rôles par la suite.
Il s'agit ici d'un film générationnel qui marque dès son premier visionnage. On retrouve tout le talent de Klapish pour montrer cette jeunesse, cette ville de Paris, l'amitié, l'amour et déjà une certaine poésie qui sera plus tard bien plus présente dans son œuvre. La reconstitution de l'époque des années 1970, avec sa jeunesse et ses revendications est très intéressante à voir et n'est pas dénuée de finesse. Ce film a déjà 20 ans et son action se déroule encore 20 ans auparavant et il y a pourtant certaines revendications de ces jeunes qui sont encore et toujours d'actualité. Toutefois, même si le réalisateur semble transmettre un message, le nihilisme des personnages et plus particulièrement du héros, Tomasi interprété par Romain Duris, montre que l'essentiel est ailleurs. Il ne s'agit pas du bac, pas de la révolution mais tout simplement d'être là pour ses amis. Ainsi, ce personnage évolue comme une ombre et son absence permet aux autres protagonistes d'arriver à maturité. Le péril jeune est un film sur la jeunesse, une jeunesse qui peut se montrer puérile, immature, commettre des erreurs mais elle conserve toutefois une certaine pureté, de part l'importance des liens qui existent en son sein.
Le péril jeune, c'est un film culte français. Même si les décors et les costumes ont mal vieillis, les problématiques restent d'actualité 20 ans après. Conneries en cours, réaction des professeurs, premiers amours, grêves, découverte de l'inconnu et décrochage... Ca m'a rappelé les années lycées, et là où Klapisch réussit, c'est de nous transmettre ce sentiment de nostalgie qui l'animait probablement en réalisant le film. Notons aussi les merveilleuses révélation du cinéma français (Vincent Elbaz, Romain Duris, etc.). 3,5/5
Pour son deuxième long-métrage, Cédric Klapisch nous sert un film finalement assez peu politisé (ouf...), mais bien ancré dans les revendications de ces années-là : émancipation des jeunes, refus de l'autorité, lutte féministe...
Les années lycée, l'insouciance des jeunes adultes engagés aux convictions fébriles mais révolutionnaires, une bande de potes pour la vie, les premières expériences: C.Klapisch, jeune réalisateur de 23 ans, nous emmène dans ses années lycée à la fin des années 70, avec un réel plaisir à filmer l'amusette, les délires et l'irrévérence de cette bande de copains. Avec un parfum de "Sous-doués" sans l'effet gaguesque, "Le Péril Jeune" n'en est pas moins drôle et charmant. Néanmoins, c'est par la corde nostalgique que le réalisateur-scénariste veut constamment nous amener en faisant quelques aller-retours passé-présent, faisant passer le récit du lycée comme des séquences de souvenirs. Ce n'est pas la meilleure des idées, car l'occasion dramatique qui réunit ces amis dans le présent ne procure jamais la puissance de l'émotion qu'on est en droit de s'attendre. On préfère largement le passé, la liberté et la fougue de cette jeunesse, interprétée par une jeune génération prometteuse, révélée ici (R.Duris, V.Elbaz, H.de Fougerolles, E.Bouchez). Techniquement parlant, le film ne brille pas par sa réalisation assez plate, mais revigore par son rythme et sa vivacité. On repasserait bien son bac avec cette jolie clique !
Un beau film qui nous rappelle avec grâce nous souvenirs de lycée. Les acteurs sont tous très bons et permettent à Klapisch d'atteindre son but : nous émouvoir et nous faire sourire. Belle ode à la nostalgie.
Les amitiés de lycée dans les seventies. Et le rendez-vous 10 ans après pour se rendre compte que c'était sans doute nos meilleures années. La déconologie des ados est bien rendue et la BO est sympa (Ten Years After, Steppenwolf...). Et la coiffure de Duris dans son premier rôle est vraiment too much.
Avant de commencer et par souci d'honnêteté je dois dire que je n'aime pas beaucoup le cinéma de Klapisch, souvent trop niais à mon goût.
Mais là, Le péril jeune traite avec brio et intelligence les problématiques adolescentes, nous fait voyager et rire autour de personnages attachants et bien joués.