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    Le Cuirassé Potemkine
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    148 critiques spectateurs

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    J31frites
    J31frites

    1 abonné 154 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2023
    En une heure ce film vous raconte la révolte potemkine d'une manière prenante et superbement réalisé avec des choix artistiques et un montage excellent. La scène de l'escalier est une vraie claque cinématographique.
    Mais malgré qui soit court le film reste plein de longueurs, un poil ennuyeux, et puis c'est surtout un film de propagande qui raconte pas grand chose. La musique est lourde et l'action traîne un peu.
    Bon film de révolte mais surtout artistiquement.
    OSC4R _
    OSC4R _

    69 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2022
    Je viens de comprendre : Triangle of Sadness c’est un hommage au cuirassé Potemkine. En même temps les matelots communistes ça court pas les rues. Les ports.

    C’est haletant. Le montage est encore très actuel. Les plans sont bien trouvés. Mais comme beaucoup de films muets, c’est redondant au sein des séquences.

    Et puis y’a la fameuse scène des escaliers.
    Bariste
    Bariste

    2 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2022
    Sorti en 1926, le cuirassé Potemkine est un excellent film de propagande russe, avec un rythme infernal et une violence sans nom, ce film pourrait presque être un documentaire plus qu'une fiction. La scène du massacre dans les escaliers du peuple est juste mythique ! Ce film même s'il est un film de propagande reste un des chefs-d'oeuvre de l'époque et du cinéma russe !
    Roger T.
    Roger T.

    148 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 mai 2022
    Après plusieurs tentatives, je suis enfin arrivé au bout de ce qu'il est de bon ton de considérer comme un chef d'œuvre.
    Certes Eisentein a innové dans le montage, le traveling arrière, certes il a bien descendu les escaliers mais a surtout fait un film de propagande (comme ça c'est fait sous d'autres régimes politiques). Ce film est destiné aux archéologues du cinéma pour autant qu'ils aient le courage de subir ce préchi-précha (muet).
    FrenchTarantino
    FrenchTarantino

    1 abonné 86 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2022
    Tout d'abord, ce qui est interessant avec ce film c'est le contexte historique dans lequel il a été conçu. En effet, il a été commandé par la Commission d'Etat russe en 1925 pour célébrer le vingtième anniversaire de la révolution de 1905, c'est donc clairement un film de propagande soviétique destiné à satisfaire le pouvoir en place.

    Cependant, Eisenstein met surtout à profit cet opportunité pour délivrer l'entendu de ses talents de metteur en scène. Regarder le "Cuirassé Potemkine" de nos jours n'est pas de s'attarder sur l'idéologie prônée dans le film mais plutôt de se concentrer sur sa valeur cinématographique et sur son impact. Il y a dans ce film toute une volonté de dynamiser le métrage avec un montage impressionnant pour l'époque. Les plans s'enchaînent très vite, à un rythme révolutionnaire pour l'époque, donnant une réelle nervosité au film pour affirmer l'esprit de révolte.

    Ce film est une véritable explosion de cinéma, un afflux saisissant d'images qui fait de lui un immanquable du septième art.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 avril 2022
    Soyons clairs : mater des films muets russes des années 20 ça relève davantage de la fouille archéologique que de l'attente de se prendre la claque cinématographique de sa vie. C'est bien parce qu'il figure parmis les "100 films pour une cinémathèque idéale" que je m'y suis risqué et, à part pour le plaisir intellectuel d'avoir vu Le Cuirassé Potemkine, j'en ressors plus qu'indifférent.

    Le film a au moins la politesse de ne s'étendre que sur 1h10 car au-delà ça aurait été insupportable. De la propagande communiste sur de la propagande communiste, encore quelques couches et un nappage et vas-y que tu reprendras bien un p'tit coup de rouge, si l'on excepte les 25 premières minutes assez haletantes où j'ai pleinement ressenti la montée en tension au sein du navire et le discours était vertes pas subtil mais assez intelligent, le film s'égare très rapidement pour laisser place à la surenchère constante qui aura très vite attisé mon ennui et même une légère exaspération, même si dans le lot se perdent quelques scènes mémorables (la scène du landeau, le face-à-face final où l'on ressent encore une fois une grande tension, le film aurait dû se limiter à ça en fait ça aurait été mieux). Peut-être que Serguei Eisenstein était un génie plasticien, certes le film est très beau, mais de nos jours je n'arrive pas à concevoir l'intérêt d'un tel film, novateur pour son temps mais complètement désuet aujourd'hui.
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    5 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2022
    Pour une cuillère de soupe...
    J’ai trouvé ce film très didactique. Fait avec peu de moyens : des décors passe-partout ; des maquettes dans une bassine ; des regards en coin ; des visages très typés ; des plans-séquences qui sont ré-utilisés. Mais beaucoup, beaucoup de figurants.
    J’ai souris aux expressions des lions de pierre et aux escaliers d’Odessa qui m’ont semblé interminables à descendre et la tension monte sur la fin avec la musique qui s’accélère.
    J’ai été impressionnée par le landau qui descend les escaliers et par la seule touche de couleur : le rouge du drapeau hissé par les marins.
    D’ailleurs, le scenario comporte quelques incohérences, notament avec le drapeau rouge qui a remplacé le blanc à croix rouge que l’on revoit plus loin dans le film.
    Jean-pierre C.
    Jean-pierre C.

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2021
    Film exceptionnel, plongée dans le monde de la propagande soviétique, un témoignage de l'utopie post 1917, des scènes dantesques et historiques.
    stans007
    stans007

    19 abonnés 1 246 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2021
    Film propagandiste décrivant la rébellion de l’équipage du cuirassé à Odessa en 1905 et, cependant, incontestable chef-d’œuvre du cinéma muet avec des images saisissantes et/ou sublimes, des gros plans, une mise en scène de qualité, des scènes magistrales (le massacre dans le grand escalier d’Odessa , la poussette…) et un émouvant final, en totale contradiction avec l’Histoire.
    Mordicus
    Mordicus

    5 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2021
    Véritable œuvre de propagande au service de la révolution d'Octobre Rouge, pour son époque le Cuirassé Potemkine est un très grand film.
    Reprenant les techniques avancées de son temps, il arrive à produire un film de qualité encore regardable assez facilement aujourd'hui et qui tente de faire découvrir la misère et la détresse des marins durant cette année 1917, et les morts sur les marches du palais, dus à l'armée impériale, le landau devenue mythique, tout cela forme un ensemble qui aura grandement contribué à la modernisation du cinéma.
    Hugo C.
    Hugo C.

    5 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mai 2020
    "En dépit" de sa propagande, son histoire orientée pour le communisme et son idéologie imposée, Le Cuirassé Potemkine est un grand film, réalisé d'une manière exceptionnelle, Sergeï Eisenstein fait des grands plans, beaux, esthétiques et surprenants pour 1925. On retient notamment les travellings ou les plans d'ensemble en plongée. Certains diront que c'est un film historique mais c'est surtout un film à l'histoire exagérée, rendant plus que monstrueuse l'ancienne autorité russe, avec cette scène de l'escalier, longue et ennuyante.
    Jack G
    Jack G

    2 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 février 2020
    Figure emblématique de l’avant-garde russe cinématographique, Le Cuirassé Potemkine est aujourd’hui considéré comme une prouesse artistique, en dépit de sa fonction de propagande au service de l’idéologie soviétique.
    En 1925, la Commission d’Etat de l’Union Soviétique commande un film à Serguei Eisenstein pour commémorer le vingt-cinquième anniversaire de la révolution manquée de 1905. Depuis la Révolution de 1917, le pouvoir communiste cherche à transformer le septième art encore nouveau, qu’il perçoit autant comme une forme d’art que comme un outil de propagande pour servir sa cause. Vladimir Lénine, héros de la révolution russe, le déclare lui-même : « […] pour nous, de tous les arts, le plus important de tous ». Inspirés par les plans des films hollywoodiens, des réalisateurs soviétiques réinventent le cinéma, et en particulier le montage, pour donner un nouveau souffle au discours révolutionnaire.
    Au premier plan de ces nouveaux cinéastes russes, Serguei Eisenstein a réalisé son premier film en 1923, un court-métrage intitulé « Le Journal de Gloumov » et diffusé au cours d’une représentation théâtrale. Fidèle aux questions sociales, il devient l’un des artistes les plus prolifiques pour l’Union Soviétique, formulant des écrits de théorisation sur le cinéma et peignant même des affiches et des bannières à la gloire de l’idéologie bolchévique. En 1924, il réalise « La Grève », son premier long-métrage, où la défense du prolétariat et la critique du pouvoir tsariste sont au cœur de cette œuvre engagée et propagandiste. Sa maîtrise technique et la portée pédagogique de « cette première esquisse de Potemkine » (Georges Sadoul) attirent l’attention du pouvoir central, qui lui commande donc une œuvre censée rendre hommage à la révolution manquée de 1905.
    Initialement prévue pour s’intituler « L’Année 1905 », cette nouvelle production était censée incarner une forme de fresque historique pour raconter le rendez-vous manqué des bolcheviks avec le Grand Soir. Mais le court délai (quatre mois pour pouvoir diffuser le film le 21 décembre au Bolchoï) et les conditions météorologiques exécrables poussent Eisenstein à abandonner le scénario initial pour se concentrer sur la mutinerie du Potemkine. Après la répression sanglante du pouvoir tsariste connue sous le nom de « Dimanche rouge », le 9 janvier, la révolte s’étend et éclate le 14 juin à bord du cuirassé Potemkine, stationné dans le port d’Odessa, sur la mer Noire. Peu après, influencée par les marins mutins, la population de la ville s’insurge à son tour.
    Grâce à la NEP initiée en 1921 par Lénine, même s’ils doivent participer à la propagande soviétique, les cinéastes profitent d’une liberté artistique qui ne concerne pas les autres formes d’art. Ainsi, Eisenstein s’écarte de la fidélité historique pour livrer une version romancée d’un événement idéalisé.
    Toutefois, Le Cuirassé Potemkine voit l’apogée des prouesses techniques d’Eisenstein et de l’application concrète de ses théories sur le montage, ce qu’il appelle « le nerf du cinéma » et qui est selon lui plus important que l’image et le récit. La violence de la révolte est appuyée par des plans rapides et des plans ordonnés permettent parfois de commenter l’action, comme avec l’enchainement de trois images représentant respectivement un premier lion endormi, un deuxième qui se réveille et un troisième qui se dresse, symbolisant ainsi le soulèvement du peuple face à ses oppresseurs tsaristes. Influencé par l’effet Koulechov, Eisenstein perçoit le montage comme un discours, en enchainant des plans et des images pour fournir un message voulu. Son talent artistique s’illustre dans la scène emblématique de l’escalier, qui a par la suite influencé Brian De Palma dans Les Incorruptibles. Au cours de ce massacre inventé pour les besoins dramatiques du film, la présence de plusieurs scènes filmées en travelling avant est une technique exceptionnelle pour l’époque, même si elle n’est pas inédite. Toutefois, la présence de symboles forts (le landau qui descend l’escalier ou la mère portant son enfant mort) et l’usage de plans représentant alternativement le peuple opprimé et des visages empreints d’émotions sont autant d’outils percutants pour amplifier la puissance dramatique de ce discours orienté.
    Malgré sa vocation de propagande, le film rencontre un important succès dans l’Union soviétique, quitte à imposer une représentation faussée de la réalité historique dans la mémoire collective russe. A l’étranger, le film est longtemps interdit dans de nombreux pays occidentaux pour cause de « propagande bolchevique » et « incitation à la violence de classe », et il faut attendre les années 1950 pour une sortie officielle aux Etats-Unis.
    Considéré par beaucoup comme étant le meilleur film de propagande de l’histoire, cette dénomination est aussi son talon d’Achille. Malgré des qualités artistiques et techniques indéniables, on ne peut oublier la désinformation portée par Eisenstein et l’Union soviétique, ainsi qu’une grande liberté historique, préférant une vision romancée, lyrique et exaltée d’une révolte et d’une répression meurtrières.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    De la propagande 1925 venue d’URSS, un cinéma qui fut son instrument de musique opéra renommé mondialement célèbre, une civilisation entière remarquable, d’abord classique, puis intéressante, enfin captivante.
    Cette réalisation chef-d’œuvre est mise en scène dans tous ses états, l’âme politique se ressent dans ce film en noir et blanc muet, c’était l’époque du Léninisme, Stalinisme, Trotskisme, des rivalités entre chers camarades au sein du Parti communiste soviet.

    Le cinéma se laisse emporter en laissant place à l’histoire se passant en 1905, l’empire russe appartient au Tsar, un ancien régime sur le point d’être révolu, société de seigneur, système hiérarchie féodale archaïque, en plus d’être répressif envers son peuple laborieux, misérable, tyrannisé, amenés-les sur le plateau de la révolte.
    Nous montrer comment le bolchevisme en est arrivé au pouvoir à écrire l’histoire russe, en mettant en scène sa dramaturgie vers la révolution anti-tsariste, un film comme un cas d'école pour professeurs, à bord de ce cuirassé Potemkine, de simples soldats aux officiers échelons de l’armée tsariste.

    La distinction des grades se voit en représentation cliché, les supérieurs font du zèle et se mettent en avant, rappellent leurs subordonnés à fermer les yeux, en mangeant de la viande avariée infestée de larves, non des vers.
    Le comble avec certifié par d’expert qualifié scientifique douteux, la mutinerie commencera, le soutien populaire est enthousiaste furieusement, une réalisation qui y participe avec enthousiasme au décor politique effervescente.

    Pose ces images soviétiques choisies précautionneusement basées sur une histoire vraie, regardons un bouquin d’histoire archivé, la romance tournée quelque part à Odessa, se transforme en bain de sang pendant la première tentative révolutionnaire.
    Les forces armées monarchistes injustement braquent sur une foule pacifique protestataire, impuissante devient mouvement en panique face à la force militaire aveugle du tsarisme pure et dur, un ordre exécuté.

    Père, mère et enfant piétiné, dévalent l’escalier descendant à sauver ce qu’on peut, la morale de l’Union Soviétique demanda justice du pourquoi, s’adressant ainsi au Tsar de toute les Russie, seul responsable de la fondation républicaine socialiste bolchevique octobre 1917.
    Ce tableau sacrifice n’ayant plus rien à perdre, dans l’émotion que nous joue pendant une heure de temps qui défile passionnément instructive, impressionnant inspiration de procédé, une modernisation du cinéma, la voix radio 📻retentit son mutisme.
    Charlotte28
    Charlotte28

    98 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2019
    Un film de propagande peut être revêtu de qualités esthétiques et techniques! Ici l'épique dynamique s'allie à une vision idéologique pour transposer avec force un épisode historique symbolique pour toute une nation. Certaines scènes marquantes font même preuve d'une grande modernité tant dans leur traitement que dans leur rythmique. Reste que l'émotion ne m'a pas atteinte malgré l'efficacité du reste de la partition. Monument emblématique du cinéma à découvrir!
    Jahro
    Jahro

    45 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2019
    Pas facile à noter, ce Cuirassé Potemkine, œuvre d’art ultime, qui maquille les faits au nom d’une idée, qui soigne sa technique pour le compte d’un message. Commandé pour les vingt ans d'un fait historique, la révolte de 1905, début proclamé du règne communiste, il assume sa nature propagandiste. En substance, on y voit des marins unis contre leur commandement, accusé de sévices et de malnutrition : « Ensemble, tout est possible », se dit le faible, et le miracle a lieu. C’est la victoire des opprimés, le retour en grâce des rabaissés ; et c’est aussi le triomphe de la pensée unique. Gare à ceux qui se mettent en travers. Les traîtres finissent à la baille, ou pris par la foule, condamnés à une mort certaine, hors-champ, loin d’une caméra subitement pudique. A vingt-six ans, le jeune Eisenstein a déjà sa théorie. Il parle de « montage des attractions », un dogme qui veut que le cinéma ne retienne que les plans forts. Alors il applique. Aligne les scènes chocs, appuie les symboles, s’attarde sur des détails pour dresser une grande toile expressionniste grimée en réalisme socialiste. Le rythme est soutenu, suivant la bande-son martiale aux résonances de notre Marseillaise, cet emblème mondial du soulèvement populaire. On assiste ainsi à une forme étonnante de modernité, qui décrit un fond totalement dépassé. Mais c’est un témoignage fort, d’un peuple, d’un temps, et peut-être avant tout d’un grand cinéaste.
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