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    Le Cuirassé Potemkine
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    148 critiques spectateurs

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    Santu2b
    Santu2b

    221 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2007
    "Le Cuirassé Potemkine" réalisé en 1926 est sans aucun doute l'uns des films les plus célèbres du cinéma mondial. Sergueï Eisenstein de par son coté novateur est parvenu à donner un souffle à la fois surpuissant et épique à son oeuvre. Cette dernière narre la mutinerie de l'équipage marin du cuirassé Potemkine en 1905 suite aux méthodes cruelles des officiers. Cet événement fût perçu comme précuseur de la révolution d'octobre 1917. De par sa forme, le film est un chef d'oeuvre incontestable. Non seulement sa reconstitution est impressionnante et la musique excellente mais Eisenstein a également marqué le cinéma grace à ses innovations techniques. La scène du massacre est superbe et le fameux plan du landau dévalant les marches filmé en travelling avant en plongée est une prouesse révolutionnaire pour l'époque. Mais dans le fond ce que l'on pourra regretter est un message de propagande assez douteux. Retenons que le coté artistique.
    kray
    kray

    46 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2011
    Un film capital dans l'histoire du cinéma . Le cuirassé a définitivement démontré l'importance du montage, tout comme griffith avait clairement défini la structure d'un film tel que nous le connaissons de nos jours. De plus , certaines scènes sont passées à la postérité , comme celle fameuse des escaliers, auquelle brian de palma rendra hommage dans les incorruptibles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 novembre 2013
    Un film est une source fiable pour un historien. Il raconte les troubles d'une époque et permet de mieux travailler le côté psychologique de la population à tel époque, d'une idéologie à une autre époque. Enfin le film est une excellente source, qu'il soit bon ou mauvais. "Le cuirassé Potemkine" en est un excellent exemple. Une pépite signée Eisentsein, qui devait réaliser sept film concernant le bien de la révolution russe (tout ceci financer par l'Etat bien évidemment). Seulement trois sont sortis: "Octobre" en 1924, "Le Cuirassé Potemkine" en 1925 et "La grève" en 1927. Trois chef-d'oeuvre placé au panthéon des films qui ont influencé le cinéma. "Potemkine" retrace une époque, où les films étaient utilisés de manière propagandiste pour "éduquer" la population au lieu des discours barbants habituels. Et Eisenstein a réfléchi comment rendre les gens intéressé. En les dégoûtant? En rendant les plans rapides et dynamiques? Réussi à ce niveau, avec des plans d'une moyenne de trois secondes, un peu comme les films actuels, et des angles de caméras innovantes pour l'époque. Bien qu'il y aie une multitude de faux raccords et des plans qui n'ont pas beaucoup de rapport entre eux, il y aune ligne rouge réfléchie tout au long du film. C'est intelligent et historique, une pépite. Le message passé est plus intéressant et moins choquant que "The Birth Of A Nation", qui est un film ultra-raciste. Enfin, ce film soviétique est une chef-d'oeuvre et mérite d'être vu juste pour voir la mentalité en Russie (et dans le reste du monde) à cette époque.
    cylon86
    cylon86

    2 298 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2011
    S'il n'y avait qu'un film russe à voir dans sa vie, ce serait celui-là. Eisenstein a un sens du montage impressionnant et d'une modernité bluffante pour l'époque (voir la célèbrissime scène des escaliers d'Odessa). L'ensemble est très efficace malgré un petit coup de vieux.
    jamesluctor
    jamesluctor

    116 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2010
    Ce film muet se révèle incroyablement prenant, dans la manière qu'il a de nous associer à l'équipage du Potemkine. On partage leur dur quotidien durant les premières minutes, puis arrive la mutinerie. On sent bien l'influence communiste dans la pellicule (bien sur par les fréquents cartons formant les dialogues, mais aussi par les symboles et les poses des personnages, facilement observables). Le foisonnement des symboles lors de la répression des émeutes dans Odessa se révèle passionnant, et on sent vraiment l'essence d'un patriotisme fort tout au long du film (particulièrement lors des hommages rendus aux défunts). L'athéisme est particulièrement bien représenté (une figure classique du chrétien qui se révèle lâche et opposée à la révolution), et le dénouement inattendu pour moi (mais en un sens logique, le film n'ayant que peu de budget) confirme le statut icônique de cette pellicule, véritable symbole de l'union solidaire de la russie (sur la pellicule en tout cas). On comprend qu'il ait laissé son nom dans les annales du cinéma.
    Mosse.
    Mosse.

    79 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2009
    "Le Cuirassé Potemkine" est le second long métrage du jeune ( à l'époque ) Sergei Mikhailovich Eisenstein, né en 1898. Après avoir été metteur en scène de théâtre, il s'est tourné vers le cinéma en s'inspirant de Dziga Vertov, créateur du "cinéma oeil". Dans son premier long métrage, "La Greve", tourné en 1924, Eisenstein expérimente déjà sa théorie du montage. Il s'est également engagé dans une entreprise gigantesque : faire sept films collectifs (il signe avec Grigori Aleksandrov Le Cuirassé Potemkine), qui retraceront l'histoire de la révolution russe. Mais ils ne seront pas tous tournés ni réalisés dans l'ordre chronologique. Après "Le Cuirassé Potemkine", il enchaînera sur "Octobre" (1927), le dernier film de la série.
    Dans "Le Cuirassé Potemkine", Sergei Mikhailovich Eisenstein livre une vision personnelle de l'Histoire qui va dans le sens de l'idéologie du Parti Communiste.
    La séquence la plus célèbre de ce film est celle des escaliers, qui dure six minutes. L'armée tire sur la population solidaire des marins mutinés et fait un massacre. Un landau avec un enfant à l'intérieur dévale les escaliers d'Odessa où a eu lieu la répression. Dans "Les Incorruptibles", Brian De Palma fait explicitement référence à cette séquence, lors de sa célèbre scène de gunfight dans la gare. Pareil dans "Brazil", de Terry Giliam, la scène finale rend également hommage au film.
    J'ai beaucoup aimé ce film, très symbolique et plein de sens historique.
    La scène culte des escaliers, je pense l'avoir déjà vue avant, mais elle à toujours autant d'impact dans mon esprit, superbe montage, magnifique musique,...
    Un film qui a pris de l'âge ( 1926 tout de même! ) mais qui est toujours aussi intéressant historiquement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mai 2010
    C'est marrant quand même : le modèle hollywoodien créé par un réalisateur soviétique. Vieux mais quelques scènes resteront cultes. C'est une bonne illustration de la montée du communisme et de la fin venante du régime du tsar.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    37 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2016
    Après avoir vu des extraits d'Ivan le terrible et d'Alexandre Nevski, je me suis dit qu'il était grand temps d'attaquer la filmographie d'Eisenstein, je regarde donc son œuvre la plus connue... Et je constate qu'elle n'est pas aussi extraordinaire que semblent l'être les deux autres films. Le principal problème est que l'ensemble n'est vraiment pas subtil : ça crie, ça pleure, et vas-y que je montre les visages en gros plans histoire de bien appuyer l'émotion... Non quoi. C'est pénible. En plus de cela, c'est manichéen à l'outrance. Que le capitaine soit détestable je veux bien le croire, mais que l'ensemble des tsaristes deviennent automatiquement des ennemis cruels qui massacrent des civils, c'est un peu facile. Alors, je vois venir le fameux "C'est un film de propagande", mais justement, la propagande ça gagne à être subtil, voire insidieux, pour faire croire au spectateur qu'il a raison de penser comme le film, sans qu'il sente qu'on est en train de lui bourrer le crâne. Formellement par contre, c'est très intéressant. Eisenstein est visiblement très porté sur le montage. Il privilégie les cuts aux mouvements de caméra, ce qui fait que chaque scène est très découpée, et donc rythmée. Par ailleurs, le réalisateur possède façon très particulière de mettre en scène les figurants. Dans les plans d'ensemble, ils forment une masse informe mais puissante. Ils sont filmés d'une manière particulière, presque comme du bétail, peut-être est-ce pour traduire l'idée que l'individu a besoin du troupeau pour exister ? En somme, le fond est présenté de manière assez grossière, ce qui n'empêche pas d'apprécier une forme très travaillée et originale. Ce n'est pas un coup dans l'eau, mais on est loin du touché-coulé.
    Cyril J.
    Cyril J.

    23 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2017
    En 1905, harassés des mauvais traitements, de la nourriture putréfiée, des conditions de vie abominables et des abus de droit arbitraires de vie et de mort par les officiers, les marins se révoltent en une sauvage mutinerie à bord du Potemkine, navire de guerre Russe croisant sur la mer Noire. Leur exemple fait tache sur la côte et engendre un immense mouvement populaire à Odessa, bientôt réprimé par un atroce et sanglant massacre perpétré par l’armée du Tsar, sur son gigantesque escalier qui porte aujourd’hui le nom du film. Cette pré-révolution Russe se conclura en mer, face à l’escadre marine régulière.
    Ce film russe muet d’1H10 de 1925, d’une époque ouvrant le cinéma en général, propulsé par la Révolution de 1917, annonce, à travers l’œillère de la communauté d’un bâtiment militaire, le renversement légitime d’une caste privilégiée oppressante et de sa puissante complice religieuse.
    Flagrant est d’observer l’éclate technique d’alors, aux caméras toute neuves jouant à explorer les éléments déchainés, l’expressivité des visages, les mouvements de foule, et les mini-plans symboliques, accompagné même à un moment de quelques notes de la Marseillaise. Malgré son dépouillement technique et son rythme lent et simple, la lourdeur douloureuse de tout un peuple qui bouillonne, la colère qui gronde et l’imminente attente explosive de l’insupportable sont parfaitement clairs, ainsi que les inévitables sangs et larmes conséquents.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    166 abonnés 2 431 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2017
    Le Cuirassé Potemkine est sans doute un des meilleurs films politiques du cinéma.
    Le scénario, malgré le filtre politique évident, fait preuve par moment d'un certain réalisme lorsqu'il décrit les conditions de vie des soldats.
    Le film, malgré le caractère muet et en noir et blanc, arrive à transmettre avec brio des émotions très fortes.
    Comme beaucoup de films de l'époque, il est assez court, et du coup, on ne s'y ennuie pas trop.
    Si évidemment le film a pris un coup de vieux (le film est presque centenaire), il faisait à l'époque d'une certaine prouesse technologique remarquable.
    Bon film d'époque, que l'on peut apprécier indépendamment de ses opinions politiques.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juin 2010
    Difficile de rester insensible à cette fresque révolutionnaire que nous présente Einsenstein. Entre des scènes d'anthologie (l'escalier d'Odessa est à la limite du jouissif) et des musiques enivrantes, "Le Cuirassé Potemkine" émerveille véritablement. Dommage en revanche qu'il ne fasse pas plus réfléchir, privilégiant une magnificence visuelle à une véritable profondeur à son propos.
    tyrionFL
    tyrionFL

    17 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2018
    C'est un autre cinéma, un avant le cinéma moderne et malgré sa vieillesse et son ton un peu trop appuyé sur la propagande, la première partie constituant l'insurrection des matelots du cuirassé est vraiment intéressante avec des idées de mise en scène malgré leur rigidité vraiment ambitieux pour l'époque et plutôt regardable en plus de proposer " des faits historiques" d'avant octobre 1917 ( mais ce sont des faits ou de la fiction il faut savoir car 1905 ça me paraît trop éloigné de la date réelle de la révolution soit 1917) .
    Cependant, même remis dans son contexte la seconde partie n'est là que pour chanter les louanges du régime communiste et c'est trop appuyé voire forcé, c'est présent dans les scènes à bord du cuirassé mais la seconde partie ne se base que sur l'éloge de la révolution .
    Grand classique oui mais il est trop daté et dépendant de son contexte pour être réellement apprécié aujourd'hui
    Vosej3
    Vosej3

    1 abonné 121 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2012
    Un film superbe, très bien filmé. Une histoire certes propagande, mais elle racontait le bon communisme, celui de Lénine, celui de Marx, le communisme en tant qu'idéologie, et non celui qui a été appliqué (le soviétisme) dont beaucoup font l'amalgame. Encore pour un film datant de 1926, il est très bien réalisé, et le génie est Eisenstein est présent du début à la fin. Parfait. Un chef-d'oeuvre.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    214 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2006
    Mitigé. Partagé entre la grande admiration pour certaines scénes ( celle de la révolte ) et certains plans ( celui où le berceau roule dans les escaliers ) et la confusion pour un montage énergique, on sort quand même confus. On a l'impression que la caméra d'Eisenstein et d'Aleksandrov condense l'espace dans lequel elle s'exprime. Cependant cette condensation a de bons côtés, "Kniaz Potiomkin" ( 1925 ) donne ainsi de l'importance à autre chose qu'aux visages, tout le corps des acteurs expriment. Ce sont même les corps entiers qui expriment ( beaucoup de scènes de cohue ). Le point le plus étrange du film reste le montage. Parfaitement théorico-académique, l'exemple type du montage de "Kniaz Potiomkin" ( 1925 ) reste celui-ci : les machines tournent + la mer défile + les cheminées fument résultat le cuirassé avance. L'hégémonie et le parfait respect du montage dans le cinéma russe prend ici toute son ampleur. A utiliser cette technique, les plans défilent sans arrêt, si bien qu'on se perd parfois dans les scènes intenses, accompagnés toute de même d'une musique de génie signée Edmund Meisel. En bref, "Kniaz Potiomkin" ( 1925 ) est une grande oeuvre russe, à n'en pas démordre, avec une histoire prenante, une montée en puissance extrêmement bien menée, surtout pas ennuyeux mais que j'ai trouvé parfois fouilli dû au montage trop riche. Ayant la réputation d'être l'un des meilleurs films de tout les temps, j'ai été légerement déçu. Je ne le conseille pas moins pour autant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 mars 2009
    Plus tenté par le film culte que par l'histoire en elle même, j'ai donc regardé ce film peut être avec moins d'entrain que d'autres films, mais m'attendant cependant au grand film qui m'avait été promis. Résultat: il est vrai que la fameuse scène de l'escalier et du landau est formidable. Il y a aussi d'autres scènes remarquables, mais à mon avis certaines scènes inutiles apportent des longueurs au film qui ne dure pourtant que 1h10min, ce qui est peut être encore plus nuisible à un film muet qu'à un film parlant étant donné que la quasi totalité du film repose sur l'image (et la musique en second plan).
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