Avis : Un monde parfait - Page 4

Tout simplement super

un grand chef d'oeuvre signé par clint eastwood qui reste pour moi le meilleur realisateur du monde et qui fais jouer kevin costner dans un de ces meilleur roles

J'ai beaucoup hésité avec 5/5 .
Un Monde Parfait de Clint Eastwood est un film policier sur la traque de deux évadés qui ont pris un enfant en otage . On suit cette relation entre le "chef" des évadés et l'enfant en apprenant à connaitre ce personnage . Ce film traite aussi de la "maltraitance" des enfants et possède un peu d'humour léger .
Les personnages sont très bien construits et attachants (pas tous attachants) .
L'histoire comporte des rebondissements et de l'inattendu en restant claire et cohérent .
Un excellent scénario .
Un bon dialogue .
Une très bonne fin avec une partie prévisible et une autre inattendu.
Costner ,Eastwood ,... sont géniaux dans leur jeux (même l'enfant) .

Pour ma part, j'ai trouvé ce film ennuyant mais c'est juste une question de goût cinématographique.

Un monde parfait est un film où Eastwood privilégie la carte de l'émotion.
La façon dont le film est mis en scène le rend très divertissant et accessible, tout en étant touchant et pourvu de beaucoup de fond.
En effet, les personnages sont dotés d'épaisseur, tout particulièrement celui interprété par Kevin Costner, lequel le joue à merveille.
J'aurais cependant aimé en savoir un peu plus sur le passé du personnage incarné par Eastwood, qui semble être un prolongement de l'inspecteur Harry.
Plusieurs scènes se hissent à la délectation, dont le long et savoureux dénouement final qui ne laisse pas de marbre.
Une vraie réussite où Eastwood a fait ses galons de réalisateur qui vont le mener à Mystic River et Million dollar baby.
Je ne demande qu'à en découvrir davantage sur ce géant artisan du cinéma du 20e et 21 e siècle!

L'excellent huis-clos entre Costner et le gosse et le relatif dynamisme de la grande première partie sont malheureusement sabotés par un vide immense autour des personnages secondaires, les rares gags n'y étant ni drôles ni franchement intéressants. Et surtout, ce film est INTERMINABLE ! 2h17 c'est facilement 27 minutes de trop. On a vu mieux d'Eastwood, heureusement. Et d'ailleurs j'avais oublié que je l'avais déjà vu. Ce qui est révélateur.

Très bon Eastwood! Comme toujours l'harmonie des couples improbables fonctionnent, le scénario est bien ficelé, les décors sont bons, l’atmosphère et les personnalités sont travaillées, l'intrigue est intéressante et surtout, originale. Esthétique et profond, la fin tragique était quasi inévitable pour ce film, cependant, spoiler: là est ma surprise, la fin est plutôt maladroite puisque l'on ne comprend pas vraiment pourquoi le tireur s'obstine alors qu'il semble évident que le 'kidnappeur' n'a pas de mauvaises intentions envers le petit, même s'il le dit, ils voient très bien que le petit revient vers lui et émet des marques d'affection, de plus le kidnappeur aurait pu crier ses intentions lorsque le petit est revenu vers lui. Par ailleurs, la psycho-criminologue ne sert à rien si ce n'est se rendre compte avant les autres qu'il n'est pas dangereux. Bref, je m'exprime mal mais je suis un peu déçu de la tournure finale de ce film, j'ai l'impression que l'on a voulu rajouté du tragique à excès. D'ailleurs, le retournement de comportement lors de la rencontre avec la famille est assez étrange et on voit bien qu'elle a servit, peut être même à contre courant du scénario original, à ce que l'enfant lui tire dessus, pour encore une fois ajouter du drame. C'est dommage.
Mais sinon dans l'ensemble c'est un très bon film, bien 'confectionné', 5/5.

La confrontation de deux mythes hollywoodiens à travers le Texas des sixties, juste avant la mort de Kennedy! Le duel Clint Eastwood / Kevin Costner dans "A Perfect World" tient ici toutes ses promesses! Quand le futur rèalisateur de "The Mule" est sur les traces de l'acteur de "No Way Out", cela donne une cavale bucolique et dèsespèrèe! Même si le film se permet quelques petites facilitès au niveau des gens rencontrès sur la route, l'èmotion nait pourtant, des blessures secrètes (l'absence d'un père) - vèritable lien d'un taulard charismatique en fuite et d'un gamin innocent de 8 ans! Une relation de confiance et d'amitiè se construit petit à petit entre eux! L'interprètation est au top en particulier Costner, formidable jusque dans les dernières scènes! Clint va donc à l'essentiel et guide le spectateur dans un road-movie aussi beau que dèsenchantè! En shèrif solitaire et usè par la vie, Eastwood savoure èvidemment le dialogue qu'il a ècrit spècialement pour lui! Un film essentiel des 90's avec son introduction sublime d'un Costner allongè dans l'herbe...

Un monde parfait, c’eût donc été celui dans lequel KC eût été le père de l’enfant. La fin si belle le démontre bien. C’est l’amour qui fait tirer les larmes au garçon qui s’en va dans les bras de sa mère.
Un magnifique film souvent drôle dans sa première partie car les deux protagonistes ont de l’humour. Le policier qui fait son enquête de façon statique et stoïque et le bandit qui semble prendre les choses à la légère et fait rire l’enfant.
Mais sa seconde partie est bouleversante et rend l’ensemble très beau et émouvant.

Encore un "classique" de Clint Eastwood que je n'avais pas vu, bizarrement. Et je n'ai pas été déçu, m'alignant à sa flopée de critiques positives. "Un monde parfait" est un très beau film, à la fois sobre (jusque dans le rôle même du cinéaste, qui reste particulièrement en retrait) et poignant. Les Américains sont souvent doués pour associer adultes et enfants, mais ce duo Costner-Lowther est d'autant plus formidable que le jeune acteur est des plus expressifs. Sans oublier une excellente reconstitution du Texas des années 1960. Bref, du très grand Eastwood.

Clint Eastwood prend définitivement son envol. Après avoir livré au western son angle résolument contemporain, le cinéaste orchestre en 1993 un road-movie brillant sans aucun temps mort. Un film profondément duel, où se côtoient scènes intimistes et hautes sphères de l'État, dans lequel il consolide sa personnalité artistique. Le style eastwoodien est désormais né avec ses forces mais aussi bien sûr ses faiblesses habituelles, notamment une facilité dans l'émotion, ou un dénouement prévisible à des kilomètres. Mais ce qui rend "Un monde parfait" si passionnant, c'est évidemment de par sa vision de soi. Après "Impitoyable", Clint entreprend une nouvelle déconstruction de sa virilité. Une fois venu le temps du western, serait-ce désormais celui de l'inspecteur Harry ? Dans la peau du rangers, il joue malicieusement de son passé de prétendu misogyne à travers la relation qu'il entretient avec Laura Dern. Enfin, si les années 1990 sonnent l'envol d'Eastwood, autant dire qu'elles constituent aussi le triomphe pour Kevin Costner, bien à l'aise dans ce beau drame.

Sorti en 1993, Un monde parfait est la rencontre de deux acteurs se situant alors au sommet de leurs filmographies. D’un côté, Kevin Costner qui sort des succès de Danse avec les loups (qu’il réalisa lui-même), de Robin des bois, prince des voleurs et de JFK. De l’autre, Clint Eastwood qui prend également le poste de réalisateur et qui est dans une de ses meilleures périodes (il sort d’Impitoyable et de Dans la ligne de mire et réalisera l’année suivante Sur la route de Madison). Le résultat est un petit chef-d’œuvre d’émotion. En effet, à partir d’une intrigue criminelle, Eastwood signe une histoire d’amour filial entre un évadé et un enfant qui trouve un père de remplacement dans ce dernier. Comme toujours chez le cinéaste, c’est l’histoire et les acteurs (en tête le duo Kevin Costner-T.J. Lowther, brillamment secondé par le réalisateur et Laura Dern) qui priment. Ceux-ci atteignant des sommets, le résultat est donc un subtil mélange de drame, d’humour et d’émotion dans la droite ligne des œuvres signées à cette époque par Eastwood. Un monde parfait est donc un des sommets de la carrière du cinéaste qui contribua à l’asseoir définitivement comme un véritable auteur auprès d’une critique qui l’avait trop souvent méprisé par le passé.

Dans les mains d'un autre réalisateur le scénario de John Lee Hancock aurait probablement donné une chasse à l'homme manichéenne et jusqu'au-boutiste. Mais elle est mise en scène par Clint Eastwood, cette traque se mue donc rapidement en un road-trip profondément humain au cœur du Texas des années 60. Alors au sommet de sa carrière, Kevin Costner se voit offrir le rôle de ce criminel en cavale prenant en otage un jeune témoin de Jéhovah. Tout en subtilité, Costner, grâce à son flegme captivant, procure à ce personnage une inquiétante vulnérabilité si bien que les ponctuels moments de force se confondent parfaitement avec de surprenantes réactions paternalistes. Bien qu'il fasse parti de la distribution, Eastwood se met intelligemment en retrait dans le but de ne pas venir parasiter son discours. Un choix qui se répercute directement sur Laura Dern, dommage tout de même. Néanmoins cela permet à l'histoire de ce concentrer sur la relation qui lie les deux compagnons de voyage, se mettant lentement en place, l'un apprivoisant l'autre. Ce sont des moments tendres, drôles ou angoissants auxquels nous assistons, rythmés par les péripéties qui viennent questionner de façon pertinente l'importance de l'environnement familial de l'enfant. Trouvant systématiquement le ton juste sans faire dans le sentimentalisme dégoulinant, Clint Eastwood se loupe quelque peu sur un final trop théâtralisé et qui souffre carences scénaristiques. "Un monde parfait" est une œuvre intelligente au rythme soutenu et qui développe une très jolie histoire. Bref Clint Eastwood dans ses œuvres, pourquoi s'en priver ?

Un très bon film de Clint Eastwood. L'histoire d'une relation improbable d'un prisonnier en fuite qui va se lier d’amitié avec un jeune enfant qu'il a pris en otage. Une cavale sur les relations humaines entre la douceur et la violence, avec du suspense et une fin touchante. Le casting est excellent : Kevin Costner, Clint Eastwood, Laura Dern et T.J. Lowther.

Décidément la filmographie de Clint Eastwood est atypique et c'est d'autant plus le cas dans les années 90 ou cohabitent à la fois des divertissements grand public de qualité et des films qui se rapprochent plus du cinéma indépendant du point de vue de l'exigence artistique et intellectuelle. Si Clint Eastwood atteint surtout les sommets quand il arrive à concilier ces deux pôles au sein d'un même film ( et sa filmographie en comporte de beaux exemples), « Un monde parfait » se rattache sans ambiguité à la seconde catégorie sus-évoquée. Cette cavale d'un personnage d'anti-héros et d'un enfant est une étonnante balade désenchanté, ou le longues scènes prennent le temps de développer le personnage de Butch et sa relation sincère et pure avec cet enfant perturbé par une éducation religieuse extrême et annihilante. Les séquences ou les deux personnages s'apprivoisent et ou le jeune Philip découvre la sensation de liberté sont de beaux moments de cinéma. On est toutefois tenu par un certain suspense tant le personnage de Butch apparaît imprévisible et indécis. Le film le dépeint sans manichéisme comme un personnage complexe davantage victime du système que véritable « méchant ». La dernière partie avec la longue ultime grande séquence est extrêmement poignante et intense. Tout ce dont vers le film tendait depuis le début trouve son apogée à savoir une cinglante dénonciation des dérives du système judiciaire américain et une sévère dénonciation des méthodes trop expéditives des autorités ( une conclusion qui n'est pas sans rappeler celle du film « The Sugarland Express » de Steven Spielberg qui avait un déroulement similaire), un ton amer voire acide d'autant plus étonnant que Clint Eastwood a pu incarner cette tendance policière violente avec son inspecteur Harry pendant des années 70. Toutefois, point de paradoxe chez Clint Eastwood, juste un changement de point de vue, un renversement des perspectives sans renier quoi que ce soit. On peut d'ailleurs regretter que le personnage de Clint dans ce film soit si peu étoffé au point que sa présence serait presque dispensable. Le face à face avec Kevin Costner dans le final vaut néanmoins le détour. En bref, « Un monde parfait », film désenchanté centré sur ses deux principaux personnages, trouve une bonne place dans une période riche de la filmographie de Clint Eastwood, un film percutant, profond et ambitieux qui en augurait d'autres, engageant le réalisateur dans un virage de films exigeants et émouvants.