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    Le Festin de Babette
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    69 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    A 69 ans, Gabriel Axel ressuscite un cinèma que l'on croyait perdu! Le cinèaste nous emmène dans une règion reculèe du Danemark où deux soeurs puritaines ont pour servante qualifièe une française du nom de Babette! L'histoire parvient surtout à offrir une jolie immersion dans un petit village danois! il faut cependant attendre l'arrivèe de Babette chez les soeurs Filippa et Martine pour se retrouver dans les recoins très secrets du coeur humain! C'est Stèphane Audran qui tient le haut du pavè ici et c’est un choix payant de l'avoir choisi pour incarner cette cuisinière du bonheur! On se rassasie de toutes ses bonnes choses à manger et à boire dans cette oeuvre chaleureuse et entière sur la vie et l'amour! Merci Babette! Merci Stèphane Audran qui dèmontrait une fois encore avec ce « festin » français très spècial qu'elle ètait une spècialiste du contre-emploi! Admirable travail du chef op' Henning Kristiansen avec une palette de couleurs de ciel de toute beautè! Dèlicieux...
    moreapacifique1
    moreapacifique1

    9 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2014
    Excellent film tout en nuances, qui montre que le Danemark à l’époque était un pays pauvre et où le plaisir ne faisait pas loi. On peut y voir aussi l'amitié profonde qui se lie entre des femmes puritaines et une parisienne. L'Europe est déjà là!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 mai 2016
    Un film véritablement épicurien qui prend son temps pour monter son histoire et aboutir sur un plaisir palpable.
    J31frites
    J31frites

    10 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2023
    Un film très joli, mais qui ressemble surtout à un documentaire sur la vie des protestants au 19ème siècle.
    Le film est long et ennuyeux au début, mais quand vient enfin l'heure de manger au bout d'1h20 de film ça devient enfin intéressant et drôle, spoiler: les mets servis mettent l'eau à la bouche, les répliques du général et les réponses des autres invités sont à mourir de rire. Une autre scène pas mal est celle du cauchemar des deux vieilles, qui est très bien réalisée.
    Les chants des protestants sont très beaux.
    Sinon la VF est éclatée, les dialogues sont dignes de petit ours brun et l'histoire se résume en une phrase. Joli, amusant, mais pas mémorable. Trop long et trop lent.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2016
    Le festin n'était pas comme ils le pensaient un "sabbat de sorcières" mais plutôt un révélateur de joie et de sentiments au coeur de cette petite communauté. Une grande douceur pénètre ce film dont l'issue heureuse est une source de bien-être et de félicité pour l'avenir et même l'au-delà. Très beau
    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2024
    Sur un rythme épousant la lenteur de la vie rigoriste de la petite communauté danoise renfermée sur son principe d'une piété reniant tout bonheur terrestre, l'intrigue questionne la pertinence d'une moralité récusant toute volupté et celle d'opposer l'épanouissement sensoriel à l'ambition d'une vertu respectable. A la froideur de cette âpre atmosphère s'opposent les unions inaccomplies d'un homme regrettant la promesse d'une vie en heureuse compagnie et d'un artiste privé de sa muse jusqu'à ce que le plaisir de bouche procuré par générosité rappelle aux mornes convives l'essentiel de l'enseignement qu'ils sont censés porter. Malgré l'apparence d'une morale naïve, simpliste, le récit interroge nos desseins vains, nos passions égoïstes, nos envies réfrénées, pour manifester une possible sérénité apportée par un épicurisme de qualité, un art sincère, un amour animique. D'une touchante candeur.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2021
    Un conte plein de pudeur sur les plaisirs simples de la vie qui donne, à travers la gastronomie, beaucoup de chaleur à l’austérité d’un petit village danois. Oscar du meilleur film étranger.
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2020
    Longue mise en place pour ce film de Gabriel Axel qui flaire bon l’authenticité, adapté d’une nouvelle de sa compatriote Karen Blixen. Au cœur d’un austère hameau danois, la cuisine de Babette (Stephane Audran) est source de communion, de partage et de plaisir. Le mien a été de (res)sentir à travers l’écran les mêmes émotions olfactives et gustatives de ces convives.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2014
    Très très jolie dégustation en pleine campagne danoise qui va vous faire saliver les papilles. Il faut attendre une bonne heure avant d’assister à cette merveilleuse représentation de la gastronomie française car Gabriel Axel nous plonge tout d’abord de fort belle manière dans ce petit village en pleine période de croyance luthérienne où l’on croise des personnages hauts en couleur. Jusqu’à l’arrivée de ce gradé militaire qui va succomber aux talents de notre chère cuisinière qui aura investi tous ses gains à la loterie pour faire voyager sa douzaine d’hôtes le temps de ce succulent festin accompagné de vins divins…
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    39 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2022
    Même si ce film de 1987 peut apparaître un peu désuet, "Le Festin de Babette" a un certain charme qui donne envie de gouter délicatement aux mets qui nous sont présentés, soient: réalisation convenue, ambiance académique et histoire gentillette. Même si son début est une mise en bouche un peu longue et d'une sobriété qui présage l'ennui, "Le Festin de Babette" est comme un plat qui mijote, il faut savoir patienter pour en révéler ses saveurs. Même si cela est très elliptique, les notions de l'acceptation de la différence ou du plaisir de chair sont subtilement évoquées. Donc, si l'oeuvre danoise de G.Axel n'est pas stimulante comme une recette épicée, elle reste une curiosité plaisante qui assume un bon moment et stimule l'appétit.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 avril 2024
    En adaptant l’œuvre de Karen Blixen, autrice du succès Out of Africa, Gabriel Axel délaisse la critique du rigorisme protestant qui occupait une place importante dans la nouvelle originale pour représenter la douceur teintée de douleur des rencontres successives entre le petit village danois et l’extérieur : il confère au récit poésie et ampleur romanesque par la modestie de sa mise en scène et la clarté de ses transitions temporelles (analepses et prolepses) entre différents âges chacun incarné par l’arrivée d’un étranger, qu’il s’agisse du militaire, du chanteur d’opéra ou de la réfugiée de guerre. Ce qui frappe n’est autre que la grande beauté des portraits réalisés, et de la communication tant par la langue que par la cuisine. Pourtant, nous aurions aimé une immersion plus grande dans la cuisine de Babette, laissés trop souvent à l’extérieur d’un savoir-faire que tous les convives reconnaissent mais auquel nous n’avons qu’un accès restreint. La façon qu’a Gabriel Axel de montrer ces derniers apprécier les plats n’est guère communicative, dans un va-et-vient permanent entre la salle et la cuisine. Dit autrement, le rigorisme de la mise en scène aurait mérité la perturbation des liquides et des chairs qui ravissent le corps et l’âme des celles et ceux qui, peu auparavant, cultivaient le conflit. Restent un geste de cinéma pudique et une interprétation d’une grande justesse.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    124 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2018
    On n'en voudra qu'à peine au réalisateur d'avoir transposé le roman, se passant en Norvège, dans son Danemark natal. La langue est belle (ah le son du brød) et l'adaptation presque aussi littéraire. Avec en bonus un formidable casting qui est bien loin d'avoir été restreint aux visages, ou à la personnalité, ou à la prestance. Pourtant tous ont les trois à la fois ! Ça reste une création un peu trop extranationale pour Audran qui peine à exsuder son rôle, mais tout nous porte à croire que les hésitations initiales ont été compensées tant le naturel de son rôle est bien assis en conclusion du film.

    Peut-être est-ce cela aussi qui nous fait passer à côté de la poésie ; les fils devant se tisser entre quelques scènes sont bien là, mais ils installent un côté vaguement jubilatoire qui ne paraît pas volontaire. Et cela de telle sorte que les révélations successives deviennent assez fades - c'est le comble pour un festin ! Mais heureusement, on a de quoi se mettre sous la dent entre la douce dérision de dévots qu'on a la douceur de ne pas moquer, et la bonté qu'on étale sur des protagonistes au charme incomparable. On associe religion et gourmandise, bonnes manières et frusterie, campagnes et généraux comme des pièces de puzzle finissant par obtenir une place de choix... de premier choix !

    septiemeartetdemi.com
    GéDéon
    GéDéon

    89 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2021
    Avec ce long-métrage qui obtient l’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1988, le réalisateur danois Gabriel Axel propose une véritable ode aux plaisirs de la table et à l’art culinaire. Au XIXème siècle, une famille luthérienne vivant au fin fond du Danemark accueille une servante française (Stéphane Audran). Celle-ci va leur faire partager ses talents cachés. Si le début de l’histoire s’enlise dans un récit conventionnel, comme pour mieux nous imprégner de l’ambiance austère qui règne dans cette communauté pieuse, la seconde partie nous entraîne dans un tourbillon d’émotions. Même si la mise en scène demeure très académique, la restitution des saveurs gustatives et sensorielles qu’éprouvent les hôtes de ce repas gargantuesque, constitue une vraie réussite. Bref, une œuvre subtile qui mérite d’être dégustée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 octobre 2012
    un beau film que j'ai redécouvert avec plaisir. Un bon moment de cinéma.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2017
    Le film est adapté de la nouvelle éponyme de Karen Blixen et extraite de « Anecdotes du destin » (1958). Cela se passe au Danemark, dans la péninsule du Jutland, dans une communauté luthérienne. Les 2 filles du pasteur, bien que courtisées par un militaire et un chanteur français, Achille Papin, restent vieilles filles. Une française, Babette Hersant (Stéphane AUDRAN), fuyant la répression de la Commune (son mari et son enfant sont morts) en septembre 1871, vient proposer ses services de servante aux 2 sœurs, restées seules après la mort du pasteur, leur adresse ayant été donnée par le chanteur français éconduit. Elle y reste 14 ans. Elle apprend qu’elle a gagné au gros lot la somme de 10 000 F, jouant chaque année. Elle décide d’en faire profiter toute la communauté (12 personnes, à l’occasion des 100 ans qu’aurait eus le pasteur), en confectionnant un repas gastronomique dont elle va chercher les ingrédients en France : spoiler: soupe de tortue, blinis au caviar, cailles en sarcophage (au foie gras et aux truffes), salade d’endives aux noix, fromages, savarin, salade de fruits, le tout accompagné de Champagne Veuve Clicquot 1860 et d’un Clos Vougeot 1845. On découvre alors qu’elle était chef de cuisine au Café Anglais. Les (vieux) convives sont, au début, horrifiés par l’abondance et la qualité des mets (eux qui sont habitués à manger de la soupe avec de la mie de pain) et décident de ne faire aucun commentaire, ni compliments. Finalement, la séduction finit par opérer…
    La 1ère partie (jeunesse des 2 filles de pasteurs, jusqu’à l’arrivée de Babette) est un peu longue ; la 2nde partie (préparation et dîner) est la plus intéressante, même si la critique des luthériens, qui privilégient ce qui se passe après la mort, au détriment du présent, ignorant leurs corps et les plaisirs simples de la vie, empêtrés dans la petitesse de leur esprit par la jalousie et leurs regrets sur leur vie passée), reste relativement bienveillante. Le film a quand même obtenu l’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1988 [au détriment de « Au revoir les enfants » de Louis Malle (1987)].
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