Avis : Rivière sans retour - Page 3

Un western flamboyant, qui perd un peu de son superbe à la télé puisque le film a été tourné en Cinémascope.
C'est rythmé, les paysages sont magnifiques et il y a les acteurs : Mitchum toujours excellent en dur à cuir au grand coeur et surtout il y a Marilyn qui illumine ce film : lorsqu'elle susurre son "river of no return", ou qu'elle regarde Mitchum avec ses yeux de biche, elle est parfaite..

Si vous pensez sérieusement que le fait d'associer dans un même film deux des plus grandes stars d'Hollywood des années 50 les plus sexy va déclencher des étincelles d'extase pure qui volent dans tous les sens alors détrompez-vous. Malheureusement pour nous tous Dans Rivière sans retour toute la chimie à l'écran qui a été généré entre Mitchum et Monroe se résume à être rien de plus qu'un raté complet. Un autre problème sérieux qui a affecté l'histoire de ce film est que beaucoup trop de ses scènes en plein air ont été tournées devant des écrans de rétroprojection. Pour moi c'est un moyen infaillible de saboter un film d'aventure qui présente des paysages aussi grandioses et majestueux que celui-ci. Compte tenu de tout le potentiel qui prévalait clairement si vous voulez mon avis ce western aurait certainement pu et aurait dû être bien meilleur qu'il ne l'a été...

Un grand classique!! Ce film aux couleurs superbes offre un de ses plus beaux roles a Marilyn Monroe, aussi belle que d'habitude et qui crève l'écran de manière toujours aussi éblouissante. Les relations entre les personnages sont fortes et Robert Mitchum est lui aussi excellent. Preminger nous ofre la un de ses sommets.

C’est à peine croyable que ce soit Preminger (37 films dont une douzaine magnifique) qui ait fait ce western, il est creux comme une bulle de savon, on dirait même par moment que c’est un film conçu pour des enfants naïfs. En dehors de la présence de Mitchum, de celle de Marilyn et de quelques beaux extérieurs canadiens, si on veut bien oublier les transparents ni faits ni à faire, il n’y a strictement rien. Bien entendu, on comprend où le réalisateur veut nous entraîner: sur le chemin de la rédemption en passant par le paradis terrestre quitte à rencontrer quelques démons (Colby, les indiens peinturlurés et les remous du torrent) mais les hommes sont si mous que pas un n’arrive à accrocher notre attention. Quant aux dialogues, mieux vaut ne même pas en parler. Preminger aurait mieux fait de ne pas s’aventurer sur ce terrain, c’est raté. Il reste Marilyn qu vaut les deux étoiles que je lui accorde pour elle seule. C’est vraiment une actrice pas comme les autres, elle arrive ici dans un contexte nullissime à composer un personnage crédible qui a une vraie existence. Bravo l’artiste, c’est la seule chose à retenir.

Loin d'être passionnant et ce malgré les chansons et la mise en avant de Monroe, ce pseudo western de Preminger à mal vieillit. Les leçons à en tirer ne convainc pas malgré les bonnes performances des acteurs.

Un très bon chef d'oeuvre. Un très beau film avec Robert Mitchum et Marilyn Monroe . Un très bon western.

Décevant. Peut-être que ça a trop vieilli ?
L'histoire est invraisemblable. Mais c'est le lot de la plupart des westerns.

Unique western réalisé par le génial Otto Preminger avec un couple mythique Monroe /Mitchum. Parfois trop de talents réunis gâchent un film car le réalisateur n'a pas su utiliser tous ce matériau mis à a disposition. Ici, ce n'est absolument, Preminger nous embarque sur la rivière pour ne plus nous lâcher. Passionnant.

Un western pas comme les autres qui ne joue pas dans les fusillades mais dans ses personnages et son histoire très simple .
On retrouve une excellente photographie, de magnifiques paysages, une histoire prenante et dépaysante mais surtout d'excellents acteurs .
Le couple Robert Mitchum et Marilyn Monroe colle a merveille et en devient vite super attachant, au premier abord il ne semble pas être en accord mais finalement ça marche à la perfection et ce duo devient rapidement l’élément principal du métrage .

Otto Preminger filme aussi bien les paysages, la nature et les sentiments des personnages ou peu a peu la violence prend une place imposante avec les indiens . Ses allures de drame prenne le dessus sur le western basique .
La réalisation et le montage sont parfait ou l'on retrouve les habituels séquences en images incrustées .

D'une grande simplicité mais aussi d'une grande beauté "La rivière sans retour" est un magnifique film a voir aussi bien pour sa belle aventure que son couple extraordinaire .

Western ? non. Histoire d’amour filmé, pour faire se rencontrer deux stars de l’époque et remplir les salles, c’est vendeur ça. Les paysages naturels sont superbes, et on a les habituelles attaques d’indiens, (qui visent très mal, d’ailleurs). Un héros brut de décoffrage, (Mitchum, brut de décoffrage), une femme fatale blonde, (Marylin se débrouille pas mal), et un garçon qui scelle la rencontre entre les deux, ce qui nous donne une famille recomposée sans le dire. Et la rivière, qui n’est rien d’autre que la métaphore du tumulte intérieur que vivent les deux amants qui se confrontent au lieu de s’aimer. C’est du classique, filmé classique, pas terrible en fait, juste un bon travail d’artisan. On attendrait un peu plus de quelqu’un de la carrure d’Otto Preminger quand même.

western épique sensuel et aventurier. La nature de l'ouest américain glorifiée.
Casting top gun et réalisateur culte.

C'est pourtant le film que l'on a envie d'aimer. Robert Mitchum, Marilyn Monroe, de superbes paysages !

Hélas, le scénario est médiocre, les personnages peu attachants et la réalisation calamiteuse.

Passons sur l'intrigue en elle-même (s'il y en a une) dont la morale est peu claire (on hésite entre "Il ne faut pas juger quelqu'un d'après un acte qu'il a commis car on ne connait pas tout des motivations qui l'ont poussé à le commettre" et "Avec un fusil et un cheval, on n'est pas emmerdé par les indiens") mais regrettons que les personnages n'aient aucune profondeur et déplorons la réalisation qui confine souvent au grotesque, notamment dans les scène avec les indiens. Ceux-ci semblent incapables de planter une flèche ailleurs que dans un poteau et n'hésitent pas à se jeter les bras en l'air vers Mitchum, pourtant armé d'un fusil. Le comble du ridicule est atteint lorsque deux d'entre-eux partent à l'abordage du radeau à la brasse puis attendent que ce brave Robert aient bien attaché le gouvernail et empoigné son fusil pour essayer de grimper sur l'esquif.

Je suis assez étonné par la bonne réputation du film. Certes il n'est pas dénué d'intérêt, mais son penchant pour la propagande anti-amérindiens pose problème. C'est bien beau de construire un récit sur une morale ; encore faut-il être cohérent et respecter TOUS ses personnages, amérindiens compris. Ici ils ne sont que des abrutis qui brulent les habitations des blancs, qui s'acharnent sur les héros en fuite sur la rivière, qui se font bêtement flinguer à coup de fusil. C'est risible. Alors bien sûr la prestation de Marilyn Monroe n'est pas sans saveur, elle apporte du piquant et du charme à cette aventure. L'enfant est motivé lui aussi, il est touchant. Mais à côté de cela, l'ensemble vieillit très mal. Les animaux ne sont considérés que comme de simples menaces ou source de pitance. Les dangers de la rivière sont à peine traités. La mise en scène n'est pas vraiment généreuse. Les chants de Marilyn sont charmants mais ne peuvent sauver ce western de la paresse. Et le romantisme visé par le réalisateur est faiblard... Le personnage de Robert Mitchum étant bien trop rude et brutal dans des scènes qui auraient mérité un tout petit peu de douceur.

Western singulier où la rivière symbolise l'évolution psychologique des personnages confrontés à leur propre animalité, à leurs tourments intérieurs ou à leurs choix tumultueux, ce drame mêle les trajectoires des protagonistes avec habileté et densité (même si la tentative de viol était dispensable). Au sein des paysages magnifiés du Canada se tissent des récits de vie unis par une quête de sens, de sérénité, de tendresse - sans didactisme ni mièvrerie, laissant l'émotion jaillir avec pudeur au détour d'un regard (que la mise en scène sert avec délices) ou d'un aveu. Traitant intelligemment la relation filiale autant que l'image de la chanteuse de saloon, cette aventure fluviale (aux effets spéciaux dépassés) s'enrichit du naturel de Marylin Monroe, de la puissance de Robert Mitchum et de la détermination d'un enfant dont les convictions se verront remises en cause par la réalité des imprévus ou les complexités de l'existence. If you listen, you can hear it call...

J'ai beaucoup aimé l'histoire et le final surtout. C'est rapide et dans le plus pur style du western à l'ancienne. Cru et sans détours. C'est également bien joué sans être trop long et sans trop s'attarder sur les détails comme les paysages ou les "bastons de regards". J'ai pris une claque sur le final et j'ai aimé le dénouement juste avant le générique :)