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    Coups de feu dans la Sierra
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    mazou31
    mazou31

    82 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2022
    Un film culte, comme on dit, moins par son honnête facture que par sa symbolique d’un western cloturant l’ère glorieuse du western, alors que va sortir les premiers westerns spaghettis qui vont renouveller le genre. Ambiance crépusculaire, avec deux vedettes vieillissantes qui traînent le mythe de l’aventurier de l’Ouest intègre, pas toujours, mais raté et désenchanté. Mise en scène magnifique, décors naturels somptueux, ryhthme lent, clichés d’une autre époque. Tout réussit à en faire un beau film de fin d’époque.
    selenie
    selenie

    5 521 abonnés 6 035 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2011
    Second western de Sam Peckinpah et déjà une très grande réussite. Malgré une encore évidente influence du western classique des années 50 Peckinpah cherche son style. Le face à face McCrea-Scott reste un grand moment de cinéma. Les seconds rôles sont aussi réussis et importants que les deux géants. Paysages et décors particulièrement soignés pour une histoire d'hommes durs face à leurs démons.
    bobmorane63
    bobmorane63

    157 abonnés 1 902 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2014
    Je crois que c'est le premier film qu'a réalisé Sam Peckinpah en 1962 mais il impose son style de cinéma un peu dérangeant qui fera sa gloire à l'avenir et le renouveau du Western dit violent !! Je dis dérangeant car la scène du mariage m'a un peu mis mal à l'aise. A part ça, le cinéaste met en scène deux stars du genre vieillissantes, Randolph Scott et Joel Mc Créa, pour une ballade transportant de l'or de la banque accompagné d'un jeune homme et d'une fille d'un fermier qui rève d'aventure mais inconsciente d'un monde masculin hostile. La vraie valeur de l'homme est le thème central de ce long métrage. La nature est belle comme souvent dans les Westerns de même que la musique qui accompagne le film. Randolph Scott et Joel Mc Créa sont excellents dans leurs derniers roles mémorables de même que les acteurs secondaires impeccables. Une œuvre à voir.
    Grouchy
    Grouchy

    109 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Une chose est sûre : les premiers films de Peckinpah sont le véritable contraire de ceux qu'il réalisa après le déclic de la Horde Sauvage ; nous avons affaire dans ce film à un traitement plus classique au niveau de la mise en scène, loin des fusillades au montage spectaculaire et aux personnages proche du grotesque. Néanmoins, le cinéaste évoque déjà les thèmes principaux de son genre favori. Il s'agit du dernier parcours de vieux cow-boys nostalgiques ( Scott et McCrea ), détachés du monde, dans un état obsolète, et très méfiants vis à vis de la jeunesse. Et c'est bien cette jeunesse qui est dénoncée, dans le personnage de Ron Starr et des frères Hammond, plongés dans une illusion de supériorité. L'héroïne doit aussi cacher sa féminité, par les cheveux courts, pour pouvoir mieux se fondre parmi un monde machiste, les autres femmes dans l'histoire n'étant que des prostituées. Le décor n'est plus sublimé par les couleurs des costumes et paysages, mais ce sont bien la crasse et la décrépitude qui s'imposent : les prospecteurs sont littéralement attardés, vicieux et violents, clairement éloignés du pur manichéen. C'est la mélancolie qui est la source du problème dans le film : le père déçu du monde qui ne jure que par la Bible, revenant aux fondements de la moralité humaine, et dans le dernier plan, McCrea regarde une dernière fois les montagnes, symbole de beauté de l'Ouest, geste clairement annonceur du puissant style de Peckinpah, qui participe durant les années 60 à la construction du western crépusculaire.
    WardStradlater
    WardStradlater

    46 abonnés 469 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 juin 2012
    Du très bon Western. Même si certains codes du genre sont bien respectés, Peckinpah sort du lot en glissant dans son film une certaine idée de la morale, un humour noir crédible et parvient ainsi à nous offrir un film multi-couches, très profond, avec pas mal d’interprétations à la clé.
    Dynastar21
    Dynastar21

    24 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2016
    Pour son deuxième film, Sam Peckinpah nous offre une belle réalisation. Un western de qualité aux paysages somptueux tournés en décors naturels dont les deux rôles principaux sont tenus par deux grands acteurs du cinéma (R.Scott prendra sa retraite avec ce film). Ce long-métrage préfigure l'œuvre de Peckinpah et de ses westerns crépusculaires sur le déclin du grand ouest, ces cow-boys devenus tous aussi mauvais les uns que les autres, la violence omniprésente ou encore la perte des valeurs morales et l’appât du gain (cf. le cowboy Gil Westrum et son apprenti, prêt à trahir son ancien ami - campé par Joel McCrea - pour lui voler les quelques grammes d’or qu’il doit transporter pour le compte d’une banque). Dans celui-ci, on ressent très bien la nostalgie de la "grande époque" du western à travers l'histoire de ces deux anciens justiciers fatigués devant faire face à la jeunesse intrépide et malveillante qui ne respecte plus rien, la scène du duel final représentant très bien cette idée. Malgré quelques longueurs dans la première partie, la deuxième, plus rythmée offre plusieurs séquences mémorables. Notamment celle du mariage où l'on reste scotché par cette violence animale de ces mineurs péquenauds et malpropres vis à vis de la jolie campagnarde... Le puritanisme américain y est bafoué par ces prostituées aux couleurs criardes - demoiselles d'honneur-, ce poivrot faisait office de juge et cette violence pour se disputer le "droit de propriété" de la jeune femme (considérée comme un bien mobilier). Sam Peckinpah réalise ici un western désabusé, modeste mais efficace, prémisse de ses chefs d'œuvre crépusculaires, notamment la Horde Sauvage ou encore Les Chiens de Paille .
    mistermyster
    mistermyster

    36 abonnés 1 176 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2020
    Un classique mais qui a tout du western moderne. On passe un moment avec des légendes de l'ouest vieillissantes, qui ont besoin de lunettes, qui ont des rhumatismes, qui ont un code d'honneur que les jeunes ne comprennent pas, un sens de la justice et une droiture qui en fait presque des gentleman cowboy ! Le film est plaisant pour ses décors mais aussi et surtout pour ses comédiens, même si ils n'ont pas la réputations d'un Wayne, ou d'un Stewart, ils restent de sacré acteurs avec une carrière impressionnante. Quant au réalisateur, il signe son second film et entrera dans l'histoire avec ce genre indémodable qu'est le western avec la Horde Sauvage.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 269 abonnés 7 255 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2011
    Second long-métrage pour Sam Peckinpah qui réalise ici un western conventionnel (en apparence) mais qui a l'originalité de mettre en scène deux antihéros fatigués et vieillissants. Avec un goût prononcé pour la nostalgie, ce western réunit deux grands acteurs Hollywoodiens (Randolph Scott & Joel McCrea). Le film nous offre aussi un tout autre visage du sempiternel western, puisque l'on assiste ici à la mort du far-west, avec ses deux acolytes usés par le temps et un fougueux freluquet à la gâchette facile. Le tout, à travers de superbes décors, sublimés par l'utilisation du CinemaScope.
    Certes classique dans son ensemble, mais pour une seconde réalisation, c'est déjà du très bon travail, de la part d'un cinéaste si talentueux (La Horde sauvage - 1969 & Les Chiens de paille - 1972).
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    527 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mars 2014
    Le titre français aurait dû ajouter ‘’derniers’’ à ‘’coups de feu dans la sierra’’ car c’est vraiment le ton du film. Les deux grands acteurs sont fort bien choisis, ils se ressemblent dans leur jeu le plus souvent inexpressif. Peckinpath les a un peu bousculés, 63 ans pour Scott et 56 ans pour McCrea, ce sera le dernier film pour le premier et le dernier western important pour le second. Malgré de bonnes idées, ce western ne fait pas partie des grands. Sa première partie est bien trop molle et trop bavarde, l’entrée est grotesque avec Steve Judd et son air totalement ahuri sur un cheval trop petit pour lui, il se fait en plus d’emblée traiter de vieillard. Il faudra attendre l’arrivée à Coarse Gold, village retiré du monde qui vit comme en 1860, pour que le film décolle. Curieusement la mise en scène arrive alors pour remplir l’écran, elle ne cessera de s’améliorer (sauf le zoom, d'un goût douteux, prémonitoire aux films suivants, sur le visage ensanglanté de Joshua Knudsen) pour terminer de façon magistrale. Indiscutablement, il y a du talent chez Peckinpath. Nous ne sommes qu’en 1960, pourquoi a-t-il choisit de trop montrer la crasse, la laideur, le laisser aller et glorifier la violence libératrice dans ses westerns ? Ce genre s’y prête mal, les deux ne peuvent qu’y perdre. Les films de guerre ou d'espionnage lui conviennent mieux. Dans ‘’Apportez moi la tête d’Alfredo Garcia’’, avec son acteur fétiche Warren Oates, Peckinpath donnera une réponse douloureuse à ses problèmes existentiels. Pour ma part, je crois que sans l’alcool et les drogues, Peckinpath aurait gagné 25 ans de vie et avec la sagesse de l’âge venu, il nous aurait gratifié de films somptueux.
    benoitparis
    benoitparis

    97 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2010
    Sam Peckinpah a ses débuts, qui n’impose pas encore son style et son univers personnel, mais pose déjà des jalons et montre son savoir faire. On est encore loin de la violence déchaînée, hallucinée et stylisée en même temps, des westerns postérieurs. On voit déjà des aventuriers vieillissants, au crépuscule de leur carrière, et de fait, de leur vie. On a aussi un beau personnage de femme s’affranchissant. Il n’y a pas encore d’anti-héros chez Peckinpah mais déjà des personnages complexes et vulnérables et un Ouest réaliste, dont les aspects sordides ne sont pas occultés et qui mérite pleinement l’appellation de soleil couchant : Peckinpah a un talent tout particulier pour évoquer la mort et le tout dernier plan de « Coups de feu dans la sierra » est à cet égard singulièrement émouvant.
    real-disciple
    real-disciple

    68 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2011
    Coups de feu dans la Sierra est un des plus beaux westerns. Des paysages magnifiques servie par une belle musique qui fait transparaître la nostalgie sous-jacente, des acteurs exceptionnels (Randolph Scott l'opportuniste qui a des restes de sentiments nobles, Joel McCrea dont l'estime personnelle est forte tout comme sa loyauté, et puis la ravissante Mariette Hartley qui apporte la fraîcheur de la jeunesse tout comme Ron Starr impétueux). Le directeur de la photographie Lucien Ballard a fait un très grand boulot avec ses teintes automnales. Et surtout une fin fabuleuse, qui clôt l'ancien monde des héros du western classique, dernier morceau de bravoure.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 026 abonnés 4 094 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2012
    Pour son deuxième film (le premier reconnu par l'auteur), Peckinpah montre déjà son obsession du temps qui passe et son goût pour la nostalgie. Ses deux cowboys sur le retour joués par deux acteurs au crépuscule de leur carrière (dernier film pour Randolph Scott et quasi pareil pour McRea) font figure de dinosaures dans une Amérique en pleine mutation. La scène d'ouverture plante d'emblée le décor avec une arrivée au village en trompe l'œil par rapport aux canons traditionnels du western. Le vieux cowboy doit laisser tout d'abord la place à une course d'un autre temps mettant en scène un chameau et ensuite à une automobile futur emblème de la puissance américaine. Randolph Scott lui en est réduit à singer dans une baraque de foire le grand Billy Cody lui-même devenu attraction foraine. Ces deux là n'ont plus d'avenir et ce n'est que dans la transmission du savoir et des valeurs qu'ils peuvent espérer exister encore un peu avant de disparaître. Pour ce faire Peckinpah leur a joint un couple de jeunes gens en quête d'identité. C'est cette relation entre les générations qui intéresse Peckinpah plus que l'action proprement dite qui ne sert que de véhicule au propos du réalisateur débutant. Cet apprentissage se fera durement face à la barbarie des chercheurs d'or qui n'ont de foi qu'en la recherche du précieux métal. Au passage Peckinpah aborde furtivement et de manière allusive le thème de l'inceste avec le personnage du père rigoriste de la jeune Elsa (Mariette Hartley). Enfuie de chez elle, elle donnera à Steve Judd (McRea) l'occasion d'une sortie de piste honorable et à Gil Westrum (Randolph Scott) la possibilité du rachat à travers la poursuite et l'achèvement de la mission qu'il avait un temps compromise par sa trahison.
    Dès son premier western Peckinpah rompt avec le genre au travers d'une revisite complète du mythe de l'Ouest. Un sillon qu'il n'allait cesser de creuser dans les films suivants. On peut noter que déjà les plans longs sur les gallinacés en train de s'ébrouer sont présents comme ils le seront de façon curieuse dans toute l'œuvre du grand Sam. Peckinpah veut-il nous dire que les hommes sont souvent comme les poulets à marcher sans trop savoir où ils vont ? Peut-être. Soulignons au passage la performance des deux acteurs principaux qui acceptent de bonne grâce d'apparaître vieillissants.
    totoro35
    totoro35

    89 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2010
    Bien avant Sergio Leone, Peckinpah décrivait déjà la lente agonie du vieil ouest avec ce western certes classique mais faussement inoffenssif, profondément mélancolique et désenchanté mais non dénué d'un certain humour.
    platinoch
    platinoch

    36 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2007
    Un grand classique du western, avec tous les éléments qui ont fait le succès du genre: des personnages stéréotypés comme les deux vieux briscards solitaires forts d'un respect mutuel et d'une amitié virile, le jeune pistoléro un peu chien fou qui découvre la vie et l'amour, et bien sûr, la bande de vilains (très) méchants et idiots prêts à mourrir pour une histoire finalement assez insignifiante (jusque là on est presque dans le schéma de "Rio bravo"!).
    Il y aussi les grands thèmes du genre qu'on aime bien, comme la trahison, la rédemption, une certaine vision manichéenne de la vie, et puis cette petite pointe de moralisme américain, propre à tous bons westerns qui se respectent!
    Mais ici il y a quelque chose de plus. L'histoire de ces deux vieux briscards cabossés et solitaires marquent la fin d'un genre dont ils ont contribué à écrire ses lettres de noblesse. En effet, ce film est l'un des derniers sinon le dernier dans la filmographie des légendaire R.Scott et J.Mccrea. Et pour ce grand au revoir, Peckinpah offre au western et à ses deux vedettes un écrin de très bonne qualité, avec un scénario très linéaire et bien construit, une tension qui monte en puissance tout au long du film, et quelques moments de bravoure mémorables. Avec en prime quelques notes d'humour savant distillées par Randolph Scott. Un must du genre.
    JohanJett
    JohanJett

    32 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2014
    Après le désastreux New Mexico qui était son premier film et son premier western,le cinéaste Sam Peckinpah réalisa son second film ,Coups de feu dans la Sierra .

    Cette fois- ci Peckinpah à bien compris la leçon,tout en faisant ce film de commande pour la M.G.M ,il réalisa les premiers pans de ses westerns avenir dont le premier serra réalisé trois ans plus tard:Major Dundee qui deviendra les prémices de ses autres films avec cette éternelle violence dont il serra le premier à filmer des scènes d'action au ralenties.

    Si ce western n'est pas encore un chef d'œuvre ,c'est peut être du à une réalisation assez bancale, comme celle de la lenteur d'un vieux western classique avec deux bons acteurs dont un était un mythe et un touche à tout,Joel McCrea et l'autre une légende du western de série B,Randolph Scott dont certains avec lui sont des perles.

    La rencontre du vieux monde,de deux aventuriers quinquagénaires qui ont connus la période de l'ouest sauvage avec celle du nouveau far-west,cette idée de donner un dernier soupire du western traditionaliste n'était pas mauvaise,mais fallait-il vraiment confié la réalisation à Sam Peckinpah qui n'était pas bien à l'aise avec les deux acteurs principaux lesquels racontent le bon vieux temps d'un Ouest très lointain.

    La seule partie intéressante chez Peckinpah est l'arrivée de la petite escorte dans le camp des mineurs où Peckinpah se sentit le plus à l'aise avec ses potes comme Warren Oate son acteur fètiche,et le retournement de la situation entre les deux vieux amis,l'un serra toujours fidèle à la loi et l'autre la détournera,mais il aura un dernier sursaut vers la fin.

    C'est le dernier western de Randy Scott, et bien sur son dernier film,il est reprochable que Peckinpah donna un sursaut de survit à l'un ,mais pas à l'autre,comme John Ford a réussi à le faire dans son avant dernier western testamentaire crépusculaire:L'homme qui tua Liberty Valance où les vieilles légendes de l'ouest ne meurent pas lesquelles sont devenues du passé,mais qui sont restées gravées dans nos mémoires,car c'était les premiers westerns classiques hollywoodiens ,jusqu'à leur apogée dans les années 50.
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