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    Femmes au bord de la crise de nerfs
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    3,7
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    92 critiques spectateurs

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    MemoryCard64
    MemoryCard64

    37 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2016
    Femmes au bord de la crise de nerfs est la confirmation de l'idée que je me faisais du style d'Almodóvar, c'est à dire des images bariolées, l'importance indéniable des femmes et surtout une manière décomplexée d'aborder des thèmes graves. Mais plus encore, Femmes au bord de la crise de nerfs est un film qui m'en a rappelé bien d'autres, et Almodóvar a su tirer le meilleur de chacune de ses inspirations. La première partie est un hommage au dispositif cinématographique. L'action se situe dans un studio de doublage, l'occasion pour le réalisateur de jouer avec les images (il préfère filmer le projecteur et le rayon de lumière plutôt que l'écran) mais aussi avec le son, notamment en travaillant les voix intra et extra diégétiques du film Johnny Guitar, dont les personnages font la traduction. La mise en scène de cette séquence évoque Blow Up et son côté méticuleux, appliqué, le cinéaste espagnol proposant des travellings élégants et des images bien cadrées. Bien sûr, cette ode au septième art n'est pas là sans raison. D'emblée, elle propose une quelque chose de fort et beau : lors du doublage, Pepa, le personnage principal, vit sa rupture en différé en répondant à la voix d'Iván, son mari, qui avait enregistré ses répliques plus tôt dans la journée et dont l'absence sera au cœur de l'intrigue. Après cela, le film devient un peu moins sérieux et va flirter du côté du théâtre, l'appartement de Pepa devenant le principal lieu d'action. L'ensemble ne faiblit pas pour autant puisqu'il enchaîne les trouvailles, à la manière d'Une femme est une femme. La plupart des plans sont construits autour d'une idée, par exemple une opposition entre deux personnages (Pepa qui attend un coup de téléphone et Candela qui le redoute plus que tout) ou encore l'apparition soudaine d'un objet à la couleur incongrue, un ressort humoristique qui fonctionne bien. L'introduction de l'absurde comme étant tout à fait banal est également efficace, en particulier quand les personnages essayent de le justifier (comme lorsque Pepa sort une chaussure de son sac à main chez l'avocate). Enfin, les moments où les personnages féminins sortent de leur gonds sont rendus mémorables par leur soudaineté. Soumises à des situations irritantes ou stressantes, les femmes se comportent comme de véritables volcans, prêts à exploser à tous instant, souvent quand on s'y attend le moins. On comprend mieux ce qui a poussé Almodóvar à produire Les Nouveaux Sauvages. Femmes au bord de la crise de nerfs est donc un film qui sait prendre les chemins détournés pour surprendre le spectateur. Il n'hésite pas à faire sortir des éléments de nulle part (la vérité sur l'amant de Candela) ou bien au contraire de réutiliser le même plusieurs fois (le setup du gaspacho a quand même deux payoff), mais c'est toujours fait avec beaucoup d'unité. C'était annoncé par Volver et c'est maintenant sûr, le cinéaste espagnol a un pour orchestrer de superbes comédies dramatiques.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    39 abonnés 1 099 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2018
    Le film est un vaudeville, avec le trio conventionnel, le mari, la femme et la maitresse. Ici, Pepa (Carmen MAURA) est la maitresse d’Ivan, tous les deux comédiens doublant des films étrangers. spoiler: La première essaye de le joindre par téléphone tandis que le second s’apprête à partir en voyage avec sa nouvelle maitresse.
    Chacun se court après, se croise, avec l’irruption de la famille d’Ivan, sa femme (Julieta SERRANO), son fils (Antonio BANDERAS, alors âgé de 28 ans) et sa petite amie (Rossy de PALMA, 24 ans), sans oublier une amie de Pepa qui a eu le malheur de fréquenter un terroriste chiite. On y retrouve déjà les caractéristiques du réalisateur : le déroulement de l’action à Madrid, son amour du cinéma [les 2 comédiens doublent Joan Crawford et Sterling Hayden dans le film de Nicholas Ray, « Johnny Guitar » (1954)], son choix des couleurs dominantes (rouge et bleu principalement) des vêtements, des voitures et du décor, ses personnages fragiles et/ou exubérants, filmés souvent en gros plans, les éléments symboliques tels que le feu et le choix de la musique [notamment celle de Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908) avec « Shéhérazade » et qui complète celle, originale, de Bernardo Bonezzi qui collaborait pour la 5e fois avec Pedro Almodóvar]. .
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    214 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2007
    Inspiration libre de «La Voix humaine» de Cocteau, «Mujeres al borde de un ataque de nervios» (Espagne, 1988) est un des premiers films de Pedro Almodovar. Cinéaste de la femme, mettant en scène des égéries, «Mujeres…» se construit sur un huis clos ouvert. Des mêmes personnages, des mêmes lieux, Almodovar tire une fable farfelue, colorée comme à l’accoutumée de son cinéma. Le découpage de son récit insiste sur l’incommunicabilité des êtres, d’autant plus en amour. A contrario de Bergman, Almodovar aborde le thème de façon badine, l’hystérie de son cinéma ne servant pas encore à la surimpression des caractères mais à la cadence de son récit. L’utilisation expressionniste d’effets précise la saugrenuité de l’œuvre. Rapide et énergétique, la comédie de «Mujeres…» et ses entrecroisements amoureux vaudevillesques participe à l’élan du film. Cet élan porteur en fournit le dynamisme. Sans outrager le prosaïsme, Almodovar en conserve la fraîcheur. Ceci est par ailleurs porté par l’audace de la représentation de l’incommunicabilité, le téléphone s’apparentant au facteur principal de cette illustration. Le téléphone de Cocteau, lien de distance détient la même identité dans l’œuvre d’Almodovar. C’est autour de l’objet-figure de l’œuvre que le cinéaste adapte Cocteau. Il y a ensuite broderie autour du canevas original : une femme appelle son ancien amant. Film choral dans une certaine optique, Almodovar évite le déterminisme de la communauté en liant les protagonistes comme une harmonie absurde. Car il existe dans une de ses premières œuvres l’absurde du cinéma d’Almodovar qu’il délaissera pour le fondre dans un drame hispanique.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    243 abonnés 2 852 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2012
    Un très bon Almodovar, d'une beauté visuelle époustoufflante, et à l'intrigue enlevée mais où on risque parfois de se perdre. Les relations entre personnages sont intéressantes, sinueuses, et l'interprétation impeccable. Quant à la mise en scène, elle est superbe. A voir.
    Photo-cineaste
    Photo-cineaste

    41 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2009
    Un film de Pedro Almodovar, qui relate l’histoire de femmes au bord de la crise de nerfs, plus précisément une en fait. Pepa qui vient de se faire plaquer par son mec Ivan.
    Almodovar réalise ici une très bonne parodie de sitcoms américaines. Un film très bien réalisé, un scénario endiablé joué par des actrices très à l'aise dans leur rôle !
    Ha j'oublié il y a une phrase à retenir de ce film. "Ont peut comprendre les motos, mais jamais on comprendra les hommes"...
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 310 abonnés 12 189 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2009
    Un Almodovar de haute volèe ou l'idèe du cinèaste ètait ici d'explorer l'envers d'une histoire d'amour! Prenant pour point de dèpart la rupture d'un couple, l'enfant terrible du cinèma espagnol construit une comèdie de boulevard au rythme endiablè! Empruntant aussi bien au roman-photo qu'à la bande dessinèe, Almodovar enchaîne quiproquos sentimentaux dèlirants et course poursuite èchevelèe! Autour de Carmen Maura, rècompensèe par le prix europèen de la meilleure actrice en 1988, il orchestre un ballet vertigineux où se croisent, entre autres, une fiancèe acariâtre, une avocate fèministe et une èpouse trompèe tout juste sortie d'un asile psychiatrique! Une valse de situations qui prend vite l'allure d'un dèfoulement spectaculaire particulièrement irrèsistible...
    Lenalee23
    Lenalee23

    35 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2010
    Encore un super film de Almodovar avec comme d'habitude une histoire qui frise la folie. Des scénes tout à fait géniales d'humour comme d'autres plein de poèsie. Un univers personnel une identité propre à Almodovar.
    Robin M
    Robin M

    63 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2012
    Pétillant, déjanté, sucré, acidulé, tant de mots qui pourraient définir ce film. Le maître hispanique Almodovar réalise avec son talent maintenant maintes fois prouvé un film grandiose de loufoquerie et de destins tragicomique. Un perle, un ovni dans le paysage cinématographique. Entre rire et tristesse, le burlesque remporte toujours avec ce côté décalé qu’on aime tant et qu’on recherche tant. Un film réussi ! Le burlesque laisse briller deux étoiles: Carmen Maura (Pepa) et Maria Barranco (Candela). Un vaudeville magnifique digne de ses plus grands films. Une totale réussite qui montre déjà les prémisse du roi du cinéma espagnol !
    Roxane G
    Roxane G

    28 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Un film réussi de part le jeu des acteurs, l'empathie crée entre le personnage de Pipa et le spectateur, le tout sur un ton suffisamment léger pour nous faire sourire. Et bien sur un gout certain d'Almodovar pour l'esthétisme de l'image et du son.
    Nathan Snidaro
    Nathan Snidaro

    63 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2011
    Étant le seul film du "géniale" Pedro Almodovar que j'ai vue, je ne suis donc pas en position de dire si il respecte bien son style. En tout cas ce que je peut dire et c'est là que je trouve qu'Almodovar est un génie ( du moins sur ce film ), c'est que c'est le SEUL film ( que j'ai vue ) ayant ce genre de mise en scéne très technique tout en restant très divertissant voir des fois comiques ( si si ! ). Là ou la mise en scéne est très très "flachi" , voir même kitch, elle est également très colorée et superbement bien travaillée. La photographie est également superbe. Quant à la réalisation, on à rarement vue aussi ingénieux. Coté interprétation, c'est à la hauteur, les acteurs se prennent volontiers au jeu mais sans non plus sortir de l'ordinaire. Là ou le film devient divertissant, c'est , d'une part sur son étonnant galerie de personnages, tout aussi loufoques et lunatiques les uns que les autres ( notamment la jalouse folle ) et d'autre part, sur l'humour très présent tout au long du film. Non pas dans les dialogues,mais dans les situations qui, si elles ne sont pas toujours réalistes ( au final on s'en fout un peu ), sont souvent voir toujours très drôles. Bref, un film à voir, non pas parce que c'est d'Almodovar ( qui pousse ici une critique et une caricature des hommes tout de même un peu insultante, on est pas tous comme ça quand même merde ), mais tout simplement parce qu'il est divertissant !
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    70 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2017
    Almodovar nous a souvent habitué à mélanger la comédie avec le drame mais je pense qu'on peut affirmer que "Les Femmes au bord de la crise de nerfs" est une pure comédie. Le réalisateur espagnol commence alors à bâtir l'immense carrière qu'on lui connait aujourd'hui et les éléments qui font la sève de son cinéma sont déjà présents. Mise en scène très vivante, décor ultra coloré et grande place accordée aux femmes; ce film est porteur des codes typiques du cinéma d'Almodovar. On sent le cinéaste totalement libéré et il n’hésite pas à laisser totalement libre cours à son inventivité. Cela nous donne des scènes totalement surréalistes et décalées à mourir de rire. Les dialogues sont excellents, la mise en scène appuie à merveille les procédés comiques et les acteurs sont tout simplement fabuleux. Sur un rythme de vaudeville, les rebondissements s’enchaînent et le film emporte très rapidement le spectateur dans l'univers baroque et allumé d'Almodovar. Alors, ce n'est certes pas le film le plus profond d'Almodovar et l'on pourra regretter quelques maladresses, mais ce film reste une excellente comédie et un long-métrage à part dans la filmographie d'Almodovar qui se doit d'être vu.
    thobias
    thobias

    42 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2010
    Le film que j'aimes le moins d'almodovar ce qui ne veux nullement dire que le film est mauvais ou même moyen car le niveau est très haut avec ce realisateur. Seulement je préfère ces drames, films noirs et comedies dramatiques que cette comedie cette très drôle et kitch à souhait. L'interprétation est par ailleur exellente. Disons qu'Almodovar parvient plus facilement à me faire pleurer qu'a me faire rire et j'avous avoir eut une petite pointe de deception après le visionnage de ce film souffrant de la comparaison avec la mala educacion et todo siempre mi madre.
    Jean G.
    Jean G.

    29 abonnés 478 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2012
    Une ambiance étrange, des actrices superbes et un scénario excellent. Ceci résume bien le film.
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 246 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2021
    Passé l’excellent générique, et malgré la prestation de Carmen Maura, le film se perd dans un imbroglio vaudevillesque moyen. Avec Antonio Banderas.
    Lapin-54
    Lapin-54

    10 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mai 2012
    La griffe de Pedro Almodovar est bien présente, son style toujours reconnaissable est une raison suffisante pour avoir envie de regarder ce film. En revanche l'histoire n'est guère passionnante: la quête d'un homme sans intérêt pour lui annoncer... Dommage, car il y a de bonnes choses, notamment la qualité des rôles féminins.
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