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    Trois couleurs - Blanc
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    45 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    955 abonnés 4 885 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2024
    Ce film est certes moins fort et poignant que les autres.
    Il y a toute la partie médiane qui parle des affaires qui est un peu rébarbative mais le blanc est glacial et froid comme la vengeance.
    Il y a aussi la mort qui rôde comme un passage. Elle est un exutoire comme celle de l’ami qui comprend la valeur de la vie.
    Finalement la femme restera toujours là. Elle ne partira plus. Il a gagné
    selenie
    selenie

    5 577 abonnés 6 047 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mai 2023
    Le cinéaste pousse ensuite son concept à fond, un blanc présent partout mais avec moins d'obstination ou de fascination qu'avec le Bleu tandis qu'on a bien du mal à y déceler l'Egalité dans cette histoire. Ca tombe bien il semble de Kieslowski assume l'exact inverse : "C'est une histoire sur la négation de l'égalité..." Mais on ne sait jamais vraiment où veut nous emmener le réalisateur avec ce Blanc, on s'interroge trop sur des détails qui nous interpellent comme pourquoi et comment la femme se débarrasse de son mari, le divorce ok mais comment arrive-t-elle à ruiner aussi facilement et aussi rapidement son ex-époux ?! Ensuite une grande partie se situe en Pologne dans une sorte de film dans le film, comme si le cinéaste avait réunit deux films différents avec plus ou moins de cohérences. Le pire arrive à la fin, où on se dit tout ça pour ça, jamais on ne comprend Karol comme on ne comprend pas vraiment comment on arrive à cette fin qui nous laisse perplexe. On saisit bien le regard sur la situation économique de la Pologne d'alors, certains passages restent intéressants surtout les passages avec Dominique/Delpy où la complexité des sentiments restent fascinante, mais ça reste plutôt vain tout ça...
    Site : Selenie.fr
    Agnes L.
    Agnes L.

    134 abonnés 1 490 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2022
    Une histoire singulière d'un polonais Karol, marié à Dominique, une française qui demande le divorce parce que le mariage n'a pas été consommé. Il aime cette femme et est déchiré de la perdre. L'acteur qui joue Karol n'est pas très séduisant et c'est sans doute une des raisons pour laquelle le film a moins plu. Pour ma part, je ne me suis pas ennuyée, trouvant qu'il y avait pas mal d'actions et d'événements pour maintenir l'intérêt.
    Ti Nou
    Ti Nou

    427 abonnés 3 387 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2022
    Moins beau et plus froid que l’épisode précédent, la splendeur bleutée laisse place au gris du décors polonais post-soviétique. Kieslowski y dépeint une relation ambivalente faite d’amour, de haine et de désir de vengeance.
    Napoléon
    Napoléon

    123 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 mai 2022
    Mou, lent, sans saveurs. Cette oeuvre exposant un homme en quête de soi avec son divorce n'arrive en rien à captant le spectateur. Scénario vide. Ennuyant.
    Aurégane Lemière
    Aurégane Lemière

    11 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2022
    Dans Trois couleurs : Blanc, on nous parle du couple. Est-ce que l’amour ça marche ? Le réalisateur exprime ses réflexions sous le prisme de l’égalité, ou plutôt de la non-égalité, et plus précisément du rapport entre dominant et dominé, qui existe dans le couple.
    spoiler: Au début du film, c’est Dominique qui “tient les rênes” : elle demande et obtient le divorce pour mariage non-consommé. Karol est humilié. Son impuissance est étalée en plein jour. Juliette Binoche fait une brève apparition à ce moment-là. Son personnage, Julie, entre par erreur dans la salle d’audience. Cette même scène est dans Bleu du point de vue de Julie cette fois. Revenons à Blanc, au cours du procès, Karol cherche vainement à expliquer sa situation au juge dans un français mal assuré. Son avocat finit par se contenter de traduire les propos qui sont échangés en français au lieu de défendre véritablement les intérêts de son client. Cette inégalité face au langage traduit en fait l’injustice dont Karol est victime face au juge et à l’appareil d’État. Suite au divorce, il perd tout : sa carte bancaire est inutilisable, on la lui détruit, il se retrouve, seul, à la rue, dans un pays étranger. Il est en position d’infériorité par rapport à Dominique. Et elle ne cesse de le provoquer, de le tester, de l’écraser (pour qu’il se relève). Tout au long du film ensuite, on voit Karol qui veut s’en sortir. Il fait tout pour se réhausser à ses propres yeux et à ceux de la femme qui l’a abandonné. Il l’aime encore, il se met donc en pleine reconquête de celle-ci. De brave amoureux éconduit, Karol se change en calculateur capitaliste. Pour revoir Dominique, il va jusqu’à mettre en scène sa propre mort. Dominique se retrouve accusée du meurtre de son ex-mari. Cette fois c’est elle qui fait les frais de l’inégalité de la justice à l’égard des étrangers et se retrouve condamnée et incarcérée. Mais finalement Karol est-il en reconquête de sa femme ou de sa position de dominant ? Les deux à la fois. Il est à la recherche de l’inégalité perdue. Nous sommes témoins de cette inégalité au sein du couple, de ce rapport dominant/dominé qui s’interchange au fil du film (et aussi hors-champs temporel, avant le début et après la fin du film). C’est ça qui maintient le couple. Cela suggère que l’amour, dans la relation amoureuse, est nécessairement accompagné de cette interchangeabilité de ces positions. Interchangeabilité qui représente un point d’équilibre malgré l’instabilité. Cela serait le seul moyen d’entretenir une relation amoureuse, en tendant à l’égalité dans cette alternance. C’est du moins la question qui est posée par le film, et le mode de fonctionnement effectif pour les deux protagonistes. La notion d’égalité traitée ici passe par plusieurs canaux ; l’inégalité de statut à la fois dans la société et dans le couple. L’État, tant français que polonais, fait preuve d’une grande injustice à l’égard des étrangers. Et la violence, dont les deux protagonistes sont capables de faire preuve pour écraser l’autre, leur permet de se séduire l’un l’autre. Tous les coups sont permis. Le point final de l’histoire est le plan de Dominique derrière les barreaux de la prison, qui fait un geste à Karol pour lui faire comprendre qu’elle l’aime et qu’à sa sortie de prison ils vont se remarier. Le postulat du film est qu’il n’existe pas d’égalité. « C'est une histoire sur la négation de l'égalité. Le concept d'égalité suggère que nous sommes tous égaux. Or je pense que ce n'est pas vrai. Personne ne veut vraiment être l'égal de son prochain. Chacun veut être plus égal. » (Krzysztof Kieślowski). Mais quand deux êtres inégaux luttent pour prendre l’ascendant l’un sur l’autre, ne sont-il pas en train de toucher cette fameuse égalité ? Ce changement de rapport de force peut être vu comme une guerre, un savant mélange amour/haine. “Quand je te dis que je t’aime tu ne comprends pas. Quand je te dis que je te déteste tu ne comprends pas non plus. Tu ne comprends rien.” (de Dominique à Karol au début du film dans le salon de coiffure). Cette guerre menée entre eux se matérialise dans leurs rapports sexuels : par l’impuissance ou l’érection de Karol qui symbolise la perte ou la reprise d’ascendant. Avec l’omniprésence de la couleur blanche, on décèle un certain symbolisme, jusqu’au flash de lumière blanche au moment de l’orgasme final (blanc qui est aussi la couleur du sperme).
    Loïck G.
    Loïck G.

    303 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2021
    Il a beau correspondre à une trilogie, celle de la « Liberté, égalité, fraternité » devenue Bleu-Blanc-Rouge, ce film est unique dans sa vision de la construction de l’Europe, l’idée sous-tendue du projet. Kieslowski en fait un amalgame de cinéma, parfaitement justifié dans cette composition dramatico-burlesque qui voit un homme refoulé de France par son épouse revenir au pays natal (La Pologne) pour se venger. Rien de monstrueux dans la préparation, rien que de la délicatesse dont le héros ne cesse de se vêtir pour faire revenir la belle auprès de lui. Exit la poésie bleutée des premiers ébats trilogiques pour le blanc pigmenté d’un humour kafkaïen aux parfums de polar. Le cinéaste ne renie rien de sa grammaire, mais la transpose ici dans la magie d’un amour vache où tout détail devient signifiant. Du cinéma qui ne vous lâche pas avec deux solides acteurs Zbigniew Zamachowski et Janusz Gajos, et Julie Delpy diaphane et rayonnante. AVIS BONUS Rien que le making of mérite cinq étoiles. Ajouter une leçon de cinéma et les commentaires avisés, éclairés de Julie Delpy, de la monteuse et du spécialiste maison Alain Martin. Fabuleux
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    5 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2021
    J'ai aimé l'histoire de ce second volet, qui se déroule en Pologne.
    J'ai aimé le personnage principal, qui m'a touché de gentillesse.
    J'ai aimé le clin d'oeil au premier volet, les deux femmes qui se croisent par hasard.
    J'aime toujours autant ce réalisateur.
    GéDéon
    GéDéon

    62 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2023
    Ce deuxième volet de la trilogie des « Trois couleurs » (Bleu, Blanc, Rouge) explorant les valeurs « Liberté, Egalité, Fraternité », est sorti en 1994. Krzysztof Kieslowski nous entraine cette fois-ci en Pologne où l’on suit le parcours d’un homme déchu (Zbigniew Zamachowski) prêt à tout pour reconquérir l‘amour de son ancienne épouse (Julie Delpy) vivant en France. Malgré un regard critique sur la corruption de la société polonaise, le scénario a tendance à s’éparpiller, générant ainsi quelques longueurs inutiles. C’est en visionnant l’ensemble de l’œuvre que l’on saisit la mise en avant des valeurs de la République française avec l’utilisation prédominante d’une des trois couleurs selon les scènes (le bleu exprimant la liberté, le blanc l’égalité et le rouge la fraternité). Bref, un drame moins esthétisant que le reste du triptyque.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    166 abonnés 2 431 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juillet 2020
    Trois Couleurs : Blanc ne m'a malheureusement pas plus emballé que le premier chapitre de cette trilogie de Krzystof Kieslowski.
    Malgré une certaine beauté dans les images et un jeu d'acteur tout à fait convaincant ; l'intrigue autour des mésaventures rocambolesques de Karol en Pologne ne m'a pas particulièrement intéressé et le mystère enveloppant le personnage de Julie Delpy reste à la fin entier et pour moi insatisfaisant (ses sentiments à l'égard de Karol sont peu clairs et m'ont laissé de marbre). La faute n'est pas vraiment à imputer aux acteurs (Julie Delpy et Zbigniew Zamachowski) qui jouent d'une manière générale plutôt bien mais le scénario (par ailleurs complètement distinct de celui de Trois Couleurs : Bleu ; les deux films peuvent se regarder de manière complètement indépendante) ne m'a pas du tout accroché et je ne sais vraiment pas quoi conclure à la fin du visionnage du film.
    Au bout du deuxième film de ce triptyque, je ne suis toujours pas adepte de cette trilogie cinématographique.
    Charlotte28
    Charlotte28

    98 abonnés 1 783 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 mai 2020
    Le blanc semble n'avoir inspiré le réalisateur que par sa froideur! Au sein d'un scénario abracadabrantesque - qui n'illustre que de façon fort détournée et capillotractée la devise d'"égalité" - et d'acteurs bien peu charismatiques, ce monochrome se distingue au cours de chaque scène dans une Pologne glaciale. Et nous de nous ennuyer à lire ces dialogues bien peu inspirants...
    Stephenballade
    Stephenballade

    365 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2018
    Krzysztof Kielowski avait commencé son triptyque sur les trois valeurs républicaines de façon très convaincante avec "Trois couleurs – Bleu", pour ne pas dire sublime. En effet, ce film s’était révélé envoûtant, porté par une musique superbe de Zbigniew Preisner, l’interprétation à fleur de peau de Juliette Binoche, et l’ambiance un peu hors du temps. De quoi donner envie de découvrir le deuxième volet de cette trilogie qui a fait beaucoup parler d’elle… et couler beaucoup d’encre. Et en effet, "Blanc" commence fort, très fort en s’attardant sur un petit homme à l’apparence quelconque. Déjà, on doit constater l’excellence du jeu de Zbigniew Zamachowski dans ce rôle, car il réussit à faire prendre irrésistiblement le spectateur fait et cause face pour Karol : sa détresse, son désarroi, la situation qui lui échappe, tout cela est magnifiquement filmé, même si le plan où il s’assoit sur sa valise aurait pu être prolongé un peu plus pour signifier à quel point le monde venait de s’écrouler. Cela dit, le spectateur ressent sans peine ce que Karol vit tant la psychologie froide et désincarnée de Dominique à laquelle il est confronté est ahurissante. Une vraie douche froide à vous glacer le sang de stupeur ! Du côté de Julie Delpy aussi on reconnaîtra une belle maîtrise de son personnage tant elle parait épouvantablement froide, sans cœur. Même pas l’ombre de la moindre pitié. Elle est si convaincante que le spectateur se prendra même à détester cette femme, très belle au demeurant. Malgré tout, en dépit de toutes les vacheries dont il est victime, on comprend aisément que Karol s’accroche tant le réalisateur a su mettre en valeur la beauté angélique du visage impassible de cette femme par une lumière feutrée qui ne fait qu’éclairer son regard fixe et la délicatesse de son menton. Je viens de vous le dire, elle est très belle. Bon, perso, moi, quand je vois qu’une personne puisse faire preuve de malfaisance, de perfidie, de... de... raaaaaa j'en perds les mots ! Ben je la fuis. Mais les mystères de l’amour… tu parles d'une chance pffff !! Pour sûr, Kielowski sait filmer, et l’exemple nous en est donné par ces petites séquences données en début de film en alternance avec le déroulé de l’intrigue, des petites séquences montrant le parcours chaotique d’une valise circulant au gré des tracés labyrinthiques des tapis roulants aéroportuaires, comme si le cinéaste voulait laisser augurer le long chemin de croix qui attend Karol. Car oui, c’est un vrai parcours du combattant qui l’attend, précipité dessus qu’il est par une succession de faits qui s’enchaînent à un rythme effréné. Et ça commence par une déjection de pigeon. Mais où est l’égalité dans tout ça ? N’oublions pas que c’est censé être le fil rouge de ce film ! Eh bien on se le demande, même si le mot « égalité » est lâché très tôt dans le film, contrairement à "Bleu", où le mot « liberté » sera plus sous-entendu qu’autre chose. Sauf que dans le cas qui nous intéresse, le propos du cinéaste selon son propre aveu est que l’égalité n’existe pas. Allez donc fouiller sur le net pour voir son raisonnement. Cependant, comme dans le film précédemment cité, le discours ne sera aucunement politique. Quoique si on extrapole un peu… mais bon, ici la dissertation est centrée sur une destinée, en l’occurrence peu enviable. Pas du tout, même. La preuve, l’histoire se focalise sur Karol, devenu un homme insignifiant, un quelconque anonyme que personne ne voit, comme en témoigne cette bousculade donnée dans le dos par un malencontreux coup d’épaule sans même un mot d’excuse. Oui, il fait peine à voir et pourtant nous le suivons avec intérêt, sans doute poussés par cette curiosité malsaine de voir jusqu’où sa dégringolade va se faire tout en espérant que, muni de sa pièce de deux francs qui lui rappelle l’objet de sa motivation, il va se refaire, parce que nous ne pouvons malgré tout nous empêcher de penser qu’il ne méritait pas un tel traitement. Certes l’esthétique de ce deuxième volet n’est pas aussi léchée. Et pour cause ! Le blanc ne bénéficie pas d’une palette de variations aussi évoluée que le bleu. De ce fait, cette couleur se prête beaucoup moins aux recherches esthétiques. J’ignore si c’est pour compenser cela, mais Kielowski a eu la riche idée de d’aérer ici et là l’évolution de Karol par des petits caméos sur Dominique, comme si leurs destins étaient étroitement liés, pour le meilleur et pour le pire. Et puis arrive forcément la fin, à la fois forte et surprenante, avec à la clé une belle leçon : ne jamais sous-estimer quelqu’un. Par le rebondissement final, Kielowski parvient à obtenir son égalité : 1 partout la balle au centre. Enfin c’est ainsi que je le vois, et en cela je trouve le cheminement plutôt bien construit dans une Europe de l’Est en pleine mutation. Quoiqu’il en soit, il est certain que, malgré une photographie toujours aussi soignée, "Trois couleurs – Blanc" est très en dessous de son prédécesseur "Bleu". C’est pareil au niveau de la musique, quoique jolie tout de même et bien utilisée, notamment lorsque Karol vit une désillusion supplémentaire. Eh oui, malgré un début de très haut niveau qui ne manque pas de happer le spectateur dans la spirale infernale du personnage principal, le reste baisse en qualité immersive, ça c’est une certitude. Mais ça n’en fait pas pour autant un mauvais film, loin de là. 3,75/5 pour moi.
    Shawn777
    Shawn777

    485 abonnés 3 358 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2018
    Sorti en 1994, ce deuxième volet de la trilogie "Trois couleurs" réalisée par Krzysztof Kieślowski n'est pas aussi bon que son prédécesseur mais ne reste tout de même pas trop mal. On suit cette fois l'histoire de Karol, un polonais qui vient de se faire plaquer par sa femme et qui perd son salon de coiffure à Paris, il essaye de fuir la France afin de rentrer en Pologne. Nous ne sommes donc plus dans le thème du deuil mais nous ne sommes pas non plus dans quelque chose de joyeux, bien au contraire. On pourrait dire que nous somme dans une histoire d'amour mais alors plutôt triste et pessimiste. Le scénario n'est pas trop mauvais, simplement, j'ai eu beaucoup plus de mal à accrocher qu'à celui du premier film. Ici, le film évolue dans la lenteur du début à la fin, ce que je ne condamne pas vraiment dans ce genre de film car l'action n'a pas grand chose à faire mais si on ne rentre pas complètement dans le film, on peut facilement s'ennuyer. Le réalisateur s'amuse toujours autant avec les couleurs et ici, le thème principal (comme son titre son l'indique) est le blanc. Contrairement au bleu, nous avons ici quelque chose de très froid, la Pologne sous la neige, un temps gris, des murs blancs, tout est signe de désespoir et de tristesse. Et cette ambiance est franchement très réussie car elle car devient vraiment pesante au fil de l'histoire. En dehors de cela, je trouve la mise en scène un peu simple et le réalisateur ne s'est pas franchement surpassé, contrairement au premier film qui débordait d'idées à ce niveau-là mais également au niveau du montage qui est d'ailleurs ici aussi, tout aussi simple. En ce qui concerne les acteurs, ils sont très bons, notamment Zbigniew Zamachowski et Julie Delpy. "Trois couleurs : Blanc" est donc un deuxième opus moins inspiré que le premier même s'il se laisse regarder.
    lfa
    lfa

    3 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2016
    Il y a un « truc » qui m’a chagriné dans le scénario, les comportements psychologique de homme et de la femme et je me suis imaginé d’inverser les rôles, mettre un homme a la place de la femme et inversement et pour ma part cela tiens debout
    J ai lu quelque part c’est d’usage afin de donner plus de « piquant » d’inverser les roles masculin et feminin, pour ce film c’est flagrant exemple c’est très masculin de demander un divorce pour manque de sexe, c’est très masculin de recoucher avec un ex dans cette atmosphère de vengeance c’est très feminin d’avoir cette vengeance sournoise etc
    Ricco92
    Ricco92

    186 abonnés 2 097 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2016
    Second volet de la trilogie de Kieślowski sur les valeurs de la devise de la République française, Trois couleurs : Blanc est très différent de Bleu en ce qui concerne la forme. En effet, il est beaucoup plus narratif et moins esthétisant que ce premier film. Ici, nous suivons les aventures d’un Polonais se retrouvant dans la misère suite à son divorce avec une Française et la manière dont il remonte la pente et arrive à un point d’égalité avec elle. L’illustration du thème que le film est sensé illustrer apparait essentiellement dans les dernières séquences et apporte une forme de morale au tout. D’un point de vue esthétique, le film est réussi, même si cela se fait de manière plus discrète que pour Bleu, et mise beaucoup sur la performance de ses comédiens et en particulier de Zbigniew Zamachowski, plein d’humanité et d’ambigüité dans les dernières séquences. La musique de Zbigniew Preisner se fait également plus sobre mais n’en reste pas moins belle. Un film formellement plus discret que le premier volet mais toutefois très réussi.
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