Mon compte
    Le Temps de l'innocence
    Note moyenne
    3,7
    1536 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Temps de l'innocence ?

    132 critiques spectateurs

    5
    18 critiques
    4
    50 critiques
    3
    27 critiques
    2
    26 critiques
    1
    9 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    58 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2015
    Dessinant une ode raffinée à la narration, Martin Scorsese adapte Edith Warthon pour invoquer de nouveau la violence, mais détournée, insidieuse, funèbre. Œuvre de la tentation et du destin dont émane une terrifiante mélancolie, fruit d'un talent indiscutable pour la fluidité de composition, The Age of Innocence cache derrière son ennui poli un remarquable objet cinématographique de la dualité, du doute et surtout du temps qui passe, porté par un triangle passionnel époustouflant. La tentation et la liberté amènent alors le cinéaste à insuffler au classicisme prié la verve de son montage, l'art du raccord et des prodiges de l'image ravivant le cœur scorsesien au premier plan, pris au piège dans les pétales flétries d'une haute société new-yorkaise encadrée et manipulatrice. Somptueux et subtil dans sa mise en lumière de l'ultra-violence puritaine, The Age of Innocence est un délice de cinéma et un portrait social glaçant, fantasme des interdits et fondu enchaîné de la vie, des époques et des souvenirs.
    Fabien S.
    Fabien S.

    469 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2020
    Un très bon film de Martin Scorsese sur la haute société New Yorkaise avec Daniel Day -Lewis , Michelle Pfeiffer et Wionna Ryder. Un très bon drame conjugal.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    165 abonnés 2 428 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2021
    Le Temps de l'Innocence un film de Martin Scorsese plutôt bon.
    Dans un registre assez différend de celui auquel il est habitué (on est bien loin des films de gangster), Martin Scorsese signe un bon film entre le film romantique et le film d'époque et prouve qu'il a plusieurs cordes à son arc. Les acteurs sont excellents et le trio Michelle Pfeiffer – Winona Ryder – Daniel Day-Lewis est impeccable. Les décors sont très réussis et l'immersion dans le New York des années 1870 est irréprochable. L'histoire est plutôt intéressante (le film donne envie de lire l'oeuvre originale d'Edith Wharton) et Scorsese arrive à donner beaucoup de passion à ce triangle amoureux coincé dans une société particulièrement corsetée.
    Un film méconnu de la filmographie de Scorsese, qui mérite d'être vu.
    loulou451
    loulou451

    108 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2012
    Une des nombreuses tentatives de Scorsese de s'affranchir du film de gangster et de mafia... Et encore une fois une tentative qui laisse le spectateur sur sa faim. Certes, le scénario est riche, soutenu, intelligent, complexe, mais cette envie de justaposer la violence des sentiments à la violence des classes ne parvient toutefois pas à égaler les meilleurs films du genre. On est loin "d'Howard's end" ou de "Portrait de femme' et des meilleures réalisations de Jane Campion par exemple. Certes, le duo Daniel Day-Lewis, Michelle Pfeiffer marche à merveille, mais il manque une unité, un lien, une intrigue assez forte pour véritablement emporter l'adhésion.
    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2015
    Avec sa patte si caractéristique, Martin Scorsese a été le premier réalisateur à m'intéresser pour son particularisme, à me faire voir du cinéma autrement qu'en dilettante, à diriger mon regard vers le sien pour me faire comprendre que le septième art n'est pas (qu')affaire de divertissement. Cinéaste essentiel de ma cinéphilie, c'est paradoxalement quelqu'un vers qui je suis relativement peu retourné, après avoir vu pas mal de ses classiques, mais pas tous (il y a de quoi faire, à ma décharge). Je m'en voulais donc un peu d'avoir loupé la rétrospective que lui consacrait Arte il y a quelques temps, tort que je rattrapais en partie cette après-midi avec Le Temps de l'innocence, que je risque de spoiler au passage. Si de prime abord, on peut s'étonner de la place d'une telle étude sentimentale dans la filmographie de l'auteur de Goodfellas ou Mean Streets, la filiation ne met pas longtemps à se mettre à jour tant on reconnait dans le romantisme amoureux de ce drame la flamme intime des personnages des films mafieux de Marty, eux aussi piégés dans les volutes fantasmées d'un système social qui n'est cependant plus cette fois un rêve, mais plutôt un cauchemar. Étouffé par un carcan de convenances qui l'empêche de vivre son amour, le couple joué par Michelle Pfeiffer et Daniel Day-Lewis (tous deux magistraux) souffre d'autant plus que sa souffrance ne peut éclater au grand jour. Ce n'est d'ailleurs que lors de la scène finale, où son fils lui apprend la conscience qu'a toujours eu sa propre femme de ses envies d'adultère, que le personnage de Day-Lewis se libère enfin, comme délié d'un charme, soulagé d'avoir partagé en fin de compte quelque chose de profond avec quelqu'un une simple fois, que quelqu'un l'ait véritablement rencontré, au sens intime du terme. Même le fait que cet interlocuteur muet soit sa propre femme et qu'elle n'accède à lui qu'en découvrant qu'il en aime une autre, peu importe. On ressent là toute la pesanteur de cet étouffoir fait de mensonges et d'étiquette sociale sur les personnages, qui finissent par préférer un secret aux tenants absurdes que les vérités de pacotille de leur quotidien. A ce titre, le récit et l'évolution complexe de ses protagonistes, affranchis de toute convention d'écriture, fait bien ressentir l'étau déformant imposé aux sentiments, qui ne se taisent jamais mais prennent si on les réprime trop des proportions monstrueuses, comme bâtardes. Si le reste de son écriture est à l'avenant de sa gestion des personnages, le roman d'Edith Wharthon doit être passionnant. Le problème, c'est que la transposition d'un media à un autre n'est jamais évidente, et que cette histoire n'était sans doute pas faite pour s'épanouir pleinement au cinéma. Sans climax, sans progression nette dans ses intentions (le récit se voulant autant un tableau social statique qu'un écrin à l'évolution des personnages qui appelle forcément à quelques soubresauts), le film de Scorsese manque de trouver le souffle souhaité, malgré la fluidité de la mise en scène et ses plans tout en courbes, qui traduisent à l'image une vraie vivacité. De plus, certains effets de montage, qui se proposent de transmettre les remous intimes des protagonistes, puisque les événements contraints par les normes sociales ne peuvent s'en charger pour eux, ont un impact trop superficiel, et certains étant esthétiquement ratés, cassent un peu l'harmonie d'ensemble. Malgré trois acteurs brillants, un vrai travail de reconstitution et un Martin Scorsese visiblement à fond, le projet pâtit un peu de cet écueil sur lequel tant ont décidément buté : faire accéder à la surface l'intimité de personnages qui se cachent, et ce avec force et naturel, sans démasquer cette intention par des moyens précipités qui détruisent la richesse possible de l'émotion. La fièvre dans le sang, de Kazan, y parvenait très bien. Bon mais loin d'être parfait.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    94 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2020
    → https://septiemeartetdemi.com/

    Adapter ou ne pas adapter ? En l’espace de quelques films, la filmographie de Day-Lewis pose cette question en plus de remettre en cause le goût cinématographique du raffinement. Le Temps de l’innocence est réalisé sur un coup de cœur de Scorsese qui, comme quelques autres cinéastes avant lui, a été investi de la peur de toucher trop à l’œuvre écrite. Cette insécurité filmique pèse durement sur l’œuvre, qui peine à mettre en scène plus de deux personnages à la fois – quitte à les circonscrire en faux vignettage au cœur d’une foule, procédé aussi laid que littérairement intime.

    Grand décor déjà rempli de costumes, le film se croit complet quand il y ajoute des textes, heureusement fort beaux & qui répondent élégamment au principe voulant qu’un bon dialogue soit une confrontation : ainsi la déconstruction de la bourgeoisie new-yorkaise se fait-elle sans avoir à chercher son opposé & les personnages conservent une plénitude digne dans le devoir de peupler ce qui aurait sinon eu tous les airs d’un roman-photo élaboré.

    Mais la construction doit précéder la déconstruction. Dans une négligence étrange de la géographie & du monde professionnel, porté par une voix off tellement présente qu’on est en droit de se demander s’il n’avait pas la flemme de représenter quelque action, Scorsese arrive rarement à montrer les travers de son petit monde de l’hypocrisie, érigeant parfois accidentellement sous forme de manquements des choses qu’il voulait émouvantes – tout cela dans un surplus de dévouement à son support.

    Au moins le film ne souffre-t-il pas d’unilatéralité comme on arrive à comprendre en quoi il peut faire bon vivre dans la société représentée au sein d’une étude profonde de la superficialité – ou était-ce l’inverse ? Je ne peux m’empêcher d’imaginer que le réalisateur a pris plaisir à littéralement exploser le New York de la fin du XIXᵉ siècle (& la représentation qu’en fait Le Temps de l’innocence) avec l’immensément plus intéressant Gangs of New York neuf ans plus tard. Ici, sa caméra experte se retrouve à tourner autour de ses trois acteurs comme autour du pot pour livrer une œuvre compliquée & pédante qui résiste beaucoup à se laisser approcher.
    Akamaru
    Akamaru

    2 831 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2009
    Retrouver Martin Scorsese dans un drame historique est moins surprenant qu'il n'y paraît.Tout d'abord,New York est toujours le coeur de son action,même transféré en 1870.Ensuite,son attention maniaque aux décors,costumes et milles détails trouve de quoi être satisfaite ici.Enfin,la violence,récurrence de son oeuvre est bien présente,sauf que les armes sont remplaçées par les faux-semblants et les jugements sociaux.Tout ça pour dire que "Le Temps de l'innocence" est un film d'une pureté magnifique,mettant au grand jour un amour impossible,interdit par les convenances,les oui dires et les intérêts familiaux de la haute société new-yorkaise de la fin du XIXème.Un monde impitoyable,où derrière les réceptions fastueuses,les toilettes hors de prix et les sorties à l'opéra,pire les sourires narquois et inquisiteurs,se cachent de vils desseins.Ainsi,jamais Newland Archer(Daniel Day Lewis,bouleversé),avocat anticonformiste ne pourra vivre sa passion avec la comtesse Olenska(Michelle Pfeiffer,magistrale),impertinente bourgeoise,et devra se satisfaire d'une vie toute tracée avec May Welland(toute en retenue),pas si candide fille de notables.Déchirant.Scorsese filme ce ballet amoureux avec une grâce qui lui est propre.La reconstitution est plus que soignée,et participe au sentiment d'immersion d'un milieu décidément bien cloisonné.Peut-on dire que les choses ont changées aujourd'hui?Non.Seule la manière diffère...
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 233 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2012
    Martin Scorsese a offert à Michelle Pfeiffer un de ses meilleurs rôles ! Ce film est vraiment sublime, et livre une certaine critique de la haute société new-yorkaise du 19ème siècles. Sinon, visuellement le film est irréprochable : les costumes et les décors sont très soignés, et la réalisation de Martin Scorsese est toujours aussi maitrisée... Ce film est digne de son talent ! Dommage qu'il soit trop long, il y a quelques passages qui trainent en longueur mais cela permet aux personnages d'être tous développés. A découvrir !
    yohanaltec
    yohanaltec

    89 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2016
    Scorsese change ici de genre pour s'aventurer dans un milieu assez différent. Ce fut finalement une bonne chose, car ce drame romanesque est une réussite. Malgré une demi heure assez lente, le film devient intéressant à partir de 45 minutes. L'histoire est bien écrit, le tout sublimé par une technique cinématographique incomparable. Le trio d'acteurs est excellent, en particulier Michelle Pfeiffer, sublime en Comtesse Oleska. Un très bon Scorsese.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    72 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2014
    En adaptant le célèbre livre d’Edith Wharton, Martin Scorsese joue la carte de la fidélité absolue. Cette allégeance au texte d’origine permet une reconstitution minutieuse de la grande bourgeoisie Newyorkaise du 19eme siècle, empêtrée dans ses convenances hypocrites. En cela, Le Temps de L’Innocence est bien aidée par la performance habitée du trio d’acteurs principaux et par la grande beauté des décors. Néanmoins, cette fidélité au roman se traduit également par une réalisation maniérée, au rythme extrêmement lent, avec une voix off omniprésente (procédé qui m’a toujours rebuté au cinéma). Au final, Le Temps de L’Innocence est une romance d’une grande finesse qui aurait gagné à aller un peu plus vite à l’essentiel car les deux heures et quelques du long-métrage semblent parfois bien longues.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    40 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2016
    Une reussite esthétique que cette première incursion de Scorcese dans le film a costumes ,c'est somptueux tant au niveau décors intérieurs ou reconstitution des rues du new york de 1870 que des costumes notamment lors des scènes de bals (jolie musique) parfaitement maitrisées par le maitre Martin qui fait virevolter sa camera pour nous entrainer au coeur de cette societe bourgeoise .Les comediens sont excellents mais le couple Pfeiffer/Day-lewis éclipse un peu les autres dont la jeune Ryder qui fait preuve d'une belle maitrise dans un rôle délicat vu son age et son inexpérience dans ce genre de rôle.Le trop rare Day-lewis donne corps et âme a cet homme tiraillé entre 2 femmes : l'une élevée dans le conformisme de la société new yorkaise et l'autre beaucoup plus originale qui fait office de vilain petit canard ,coté défauts c'est surtout les longueurs et certains dialogues fades qui m'ont déçu mais ca restera un bon film dans la carrière du maestro.
    Ghighi19
    Ghighi19

    53 abonnés 1 770 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2021
    Un film incroyablement beau et c est rare sur ce thème là en tous cas . Une poignante histoire d amour sublimée par tous les interprètes formidables . Un grand Scorcese
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2008
    Grande réussite de M.Scorsese qui se donne le temps d'observer ses personnages. La réalisation est superbe et l'excellent rythme aide largement la très bonne performance des trois têtes d'affiche.
    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2023
    Ayant vu 20 des 25 longs-métrages réalisés par Scorsese, Le Temps de l'innocence est l'un des derniers que je n'avais pas encore vu. C'est chose faite désormais,et je dois bien avouer que je pense que c'est une œuvre assez mineure dans la filmographie de Scorsese. L'angle du film est assez inhabituel comparé aux thématiques habituelles de Scorsese puisqu'on est face à une histoire d'amour impossible, qui offre des scènes touchantes, des personnages tourmentés et une belle touche de poésie par moment, notamment grâce à la magnifique musique du film. Cependant d'un point de vue réalisation, je trouve que Scorsese nous a habitué à bien mieux et bien plus dynamique, ce qui fait que les 2h10 de film peuvent paraître longues malgré les nombreuses bonnes idées. Ça reste un bon film d'autant plus pour la performance de Daniel Day Lewis et Michelle Pfeiffer, mais Cnest loin d'être mon Scorsese préféré à l'heure actuelle. 
    cylon86
    cylon86

    2 282 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2017
    Entre deux films de gangsters, Martin Scorsese s'attarde sur la société new-yorkaise du XIXème siècle, à la violence plus figée mais tout aussi présente jusque dans le respect des conventions les plus stupides. De son propre aveu, Scorsese considère d'ailleurs la violence de ce film largement pire à celle des "Affranchis" ou de "Casino". Adaptant un roman d'Edith Wharton en en gardant tous les savoureux détails, le cinéaste nous glisse avec délectation dans cet univers très cynique où rien ne bouge et où il faut respecter toutes les conventions sous peine d'être traité comme un paria. C'est dans ce monde qu'évolue Newland Archer, promis à la jolie May mais fou amoureux de la comtesse Olenska, vivement critiquée pour son mariage raté en Europe. Avec un sens du détail incroyable et un sens pictural encore plus saisissant, Scorsese semble prendre un véritable plaisir à filmer chaque séquence comme un tableau et délivre de beaux moments d'émotions dans un scénario assez complexe où chaque personnage a son rôle à jouer au sein d'une petite société ridiculement bien organisée. Face à un Daniel Day-Lewis tout à fait impeccable, Michelle Pfeiffer et Winona Ryder rayonnent, chacune dans un rôle différent mais particulièrement savoureux.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top