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    Que la bête meure
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    4,0
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    86 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    15 abonnés 1 616 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2023
    Le film de Claude Chabrol raconte l'obstinée volonté d'un homme de retrouver et d'assassiner le chauffard qui a tué son fils.
    Avant d'entrer dans le vif du sujet et d'illustrer la froide résolution de Charles Thénier, Chabrol évoque avec sensibilité son épreuve douloureuse et le raisonnement qui pousse cet homme intelligent et lucide à la vengeance. Et l'attitude du personnage joué par Michel Duchaussoy est d'autant plus convaincante qu'elle exclut totalement, de la part de Chabrol, l'idée d'auto-justice et les relents populistes qui l'accompagnent couramment. Car Thénier est tout sauf un beauf.
    On ne peut pas en dire autant de l'homme qu'il traque que le hasard va enfin aider à identifier. L'apparition de Jean Yanne au milieu du film est d'ailleurs un grand moment. L'homme est immonde, d'une grossièreté et d'une brutalité inouïes, qui tyrannise son entourage et incarne, de surcroît, cette bourgeoisie de province que Chabrol ne manque jamais de railler. Dans l'antre de l'ignoble Decourt, Thénier attend son heure.
    La force du récit de Chabrol est de ne pas tout sacrifier au suspens introduit par la situation (et en dépit qu'il ne fait pas mystère sur l'identité du chauffard). Le cinéaste renforce l'intérêt et la crédibilité en préservant la gravité initiale du sujet et en insérant des indices psychologiques grâce auxquels les personnages sont, plus que des figures typées de roman noir, les sujets d'un authentique drame humain. L'interprétation est superbe et la maîtrise, l'intelligence de la mise en scène sont évidentes.
    cbeaumont
    cbeaumont

    3 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2022
    (Spoiler) super film mais il y a un truc incohérent : quand Jean Yann chute au bord de la mer, il se rend bien compte que duchaussoy est pas parti pour l’aider... or après, il ne lui en tient pas rigueur... et accepte même l’invitation sur le bateau...
    François C
    François C

    8 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2013
    Contentez-vous de regarder ce chef d'oeuvre............................................................................
    christophe M.
    christophe M.

    9 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2019
    Un film à la hitchock qui mêle surprise suspens et tension le tout dans une atmosphère lourde et délétaire
    Arnaud A.
    Arnaud A.

    6 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2023
    Un polar dramatique efficace et sombre, avec deux grands acteurs, et la présence de Caroline Cellier qui ne gâte rien. Néanmoins, la réalisation est à mon avis par trop académique, ce qui est bien pratique pour cacher certaines invraisemblances, et colle assez mal avec le jeu de Yanne : on a presque l'impression, dans certaines scènes de la seconde moitié, qu'il y a deux films différents, celui de Michel Duchaussoy et celui de Jean Yanne. Il faudrait presque faire un remake !
    Christine Brakhausen
    Christine Brakhausen

    8 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    Un Chabrol remarquable et sublime , un chef d'œuvre du cinema francais. Jean yanne et Michel Duchaussoy des comédiens exceptionnels!!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 juin 2019
    J’ai vu ce film en 2019, lors d'un passage sur ARTE : le film apparaît bien vieilli. Il n'y a d'ailleurs que celà qui en fasse le charme : les vieilles voitures, les costumes, la vie quotidienne d'alors, pendant les trente glorieuses. Pour le reste, l'intrique policière ne passe pas. Les ficelles sont grosses, pour ne pas dire grotesques. Par exemple la scène où Jean Yanne, marchant au bord de la falaise, glisse dans le vide. Il crie pour que Michel Duchaussoy (qui veut venger la mort son fils écrasé par Jean Yanne) vienne l'aider. Michel Duchaussoy ne fait rien, laisse une trentaine de secondes Jean Yanne pendu dans le vide se raccrochant du bout des doigts à la falaise (ça rappelle la fameuse scène de "Mort aux trousses" sur le Mont Rushmore - mais en infiniment moins bien filmé, moins angoissant..). Pire, il va chercher une grosse pierre pour lui écraser les doigts sans doute... Tout ça sous les yeux de Jean Yanne qui s'époumone "vous n'allez pas me laisser comme ça.. aidez-moi...". Mais Michel Duchaussoy, se ravisant quand il entend les voix des autres qui arrivent, repose la pierre au sol et va enfin tendre la main à Jean Yanne pour qu'il puisse se hisser en haut de la falaise. Eh bien, ensuite Jean Yanne, comme s'il n'avait rien vu ni compris au manège de Michel Duchaussoy, qui l'a laissé pendouiller dans le vide plusieurs dizaines de secondes, non seulement n'en veut pas à Michel Dussaussoy, mais devient son grand copain. De la façon dont c’est présenté et filmé, c'est complètement irréaliste, pour ne pas dire ridicule. Et on pourrait critiquer de la sorte tous les rebondissement - ou pseudo-rebondissements - du film. Et on dit que c'est un film hitchcockien !!! Laissez-nous rire. C'est un très mauvais Chabrol. On passe sur les lieux communs de la critique de la bourgeoisie (soit-dit en passant, de la très petite bourgeoisie de Province...) qui fit les délices des intellos de gauche des années 60, celle des inénarrables soixante-huitards.
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2022
    Un film au récit intelligent, je dirais même au langage intelligent qui malheureusement se laisse porter par le langage littéraire plutôt que par le langage cinématographique. Chabrol, qui améliore de film en film son intérêt pour le suspense, le mystère et l'enquête, ne s'est pas assez préoccupé du médium qu'il avait dans les mains. Peut-être qu'il a manqué de temps, ou qu'il ne l'a pas pris..

    C'est bien dommage. Tout expliquer nous fait perdre le goût des belles interventions, comme ce final sur le vier ernste Gesänge de Brahms, dont la dimension théologique est grandement signifiante, car le titre du film comme la pièce s'accordent sur un verset de l'ecclésiastique (3.19) qui éclaire tragiquement d'une lumière nouvelle tout le récit: l'homme et la bête sont indissociables, leur coexistence est une fatalité.

    Chabrol n'a pas su être à la hauteur du scénario de Paul Gégauff, admirable scénariste, notamment de "plein soleil", chef d'oeuvre de René Clément.
    WonderfulLife
    WonderfulLife

    4 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2010
    Un scénario tragique de Chabrol. On voit Jean Yanne très jeune, un grand acteur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Tourné durant la même période que ‘Le Boucher’ avec le même Jean Yanne, ‘Que La Bête Meure’ rappelle la meilleure période de Claude Chabrol. En 1969 et à presque 40 ans, l’un des réalisateurs les plus prolifiques du cinéma nous replonge dans l’esthétisme du milieu bourgeois, avec l’ambiance sombre qu’on lui connaît si bien, Brahms en plus. Mais un milieu bourgeois largement mis à mal. Car là, un célèbre écrivain (Michel Duchaussoy) n’a plus qu’un but : éliminer de quelque manière l’homme coupable (Jean Yanne) de l’accident de son fils, lui-même beau-frère d’une célèbre actrice de cinéma (jouée par Caroline Cellier, l’épouse de Jacques Brel dans ‘L’emmerdeur’). Où quand un intellectuel retourne à l’état le plus primaire de l’homme, incarné ici par l’intemporelle vendetta. Avec la prestation magistrale de Duchaussoy, on s’étonne que la carrière de cet acteur n’ait pas obtenu une meilleure aura par la suite, même si on le revoit toujours fréquemment (‘Le Plus beau jour de ma vie’ par exemple). Jean Yanne quant à lui, joue son personnage le plus hideux et le réalisateur Maurice Pialat apparaît de manière surprenante, en inspecteur. Jouant sur une psychologie percutante et des émotions humaines à leur paroxysme, tout en proposant une histoire policière alléchante, Chabrol prouve ici son surnom d’Hitchcock français, et réalise probablement le film le plus symbolique de sa carrière. Indémodable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 février 2013
    Excellent film. Les 3 acteurs sont au sommet : Jean Yanne, Michel Duchaussoy bien sûr mais caroline Cellier n'est pas en reste. Elle est magnifique de retenue, de sensibilité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juin 2008
    "Que la bête meure" est sans nul doute mon œuvre préférée de Chabrol. L'histoire raconte la tragédie que vit Charles Thénier (incarné par Michel Duchaussoy) qui a perdu son fils, percuté par un chauffard. Il se jure alors de le retrouver et de le tuer, peu importe le temps et les conséquences. Le scénario prend peu à peu, l'apparence d'une tragédie homérique, Chabrol réactualisant le mythe d'Oedipe. Le film est éprouvant, noir mais c'est un chef d'œuvre de bout en bout. Lorsqu'au fil de ses pérégrinations, Charles Thénier retrouve par "hasard", le meurtrier de son fils, il s'attèle à bâtir sa stratégie de vengeance. Il avait peur de tomber sur une personne gentille pour lequel, il aurait eu des scrupules mais là il tombe sur un "salaud" de premier ordre, interprété par un Jean Yanne qui s'en donne à cœur joie. La scène où on le découvre est en cela symbolique, à peine rentrer dans la maison, on ne le voit pas mais on l'entend déjà vociférer ; puis il rentre enfin dans la pièce, et d'invectives en sarcasmes, il taille en pièces toute la famille rassemblée. C'est contre ce monstre, que Charles Thénier tient sa vengeance. Mais en le tuant, il deviendrait lui aussi une bête. A la fin du film, on entend cette phrase lourde de sens et qui résume cette dualité : « Il existe un chant sérieux de Brahms qui paraphrase l'Ecclésiaste : "Il faut que la bête meure ; mais l'homme aussi. L'un et l'autre doivent mourir." »
    que du cinéma
    que du cinéma

    4 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2019
    Un des meilleurs film de Chabrol. Jean Yanne est exceptionnel en monstre, particulièrement abjecte. A voir
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 septembre 2012
    Une atmosphère à couper au couteau et un Jean Yanne plus odieux que jamais font de "Que la bête meure" l'un des meilleurs Chabrol.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 avril 2007
    Film genial, tres bien ecrit. La psychologie des personnages est saisissante. L'un des meilleurs Chabrol même si je prefere Le Boucher
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