Avis : Dark Star - Page 3

Visiblement inspiré par le 2001 de Kubrick mais comportant déjà quelques éléments du futur Alien (dont le script original sera rédigé par Dan O'Bannon, ici co-scénariste, acteur et superviseur des effets visuels), un délire spatial assez abscons et très particulier, à voir surtout par curiosité et pour le côté historique de la chose, puisque étant le film de fin d'étude d'un certain John Carpenter.

Simple film de fin d'étude, petit délire cosmique entre copain, parodie rock'n roll des space-opéra des années 50, Dark Star est un film sans réelle prétention mais personne ne se sentira vraiment floué à son visionnage. Mine de rien, le film annonce déjà les réussites que seront Star Wars ou Alien (écrit par Dan O'Bannon d'ailleurs), dans sa façon de présenter l'espace et l'évolution des hommes dans l'univers. Et on ne peut pas dire qu'on s'ennuie ici, voyez plutôt : une équipe de loosers a pour mission de détruire les planètes qui elles-mêmes ne servent à rien dans notre univers. Une ambiance très soixante-huitarde se dégage du film, pourtant le scénario vient poser - de façon délicieusement absurde - de vrais questions quant à la nature des choses. L'absurdité du combat contre l'"extra-terrestre" - en fait un pauvre ballon gonflable ! - n'a d'égale que la dernière image du film, soit un astronaute faisant du surf sur les restes de son vaisseau (marqué THX 1138...), sur fond de rock'n roll. A voir je vous assure.

Dark Star manque de moyen et c’est normal car c’est un film de fin d’étude. On a un peu de mal a entrer dans le film au début mais ensuite des scènes très amusantes, absurdes se succèdent. Loin d’être mon Carpenter préféré. Il prouve cependant qu’avec très peu de moyen, on peut arriver a faire un film efficace, par moment. Le rythme est inégal mais ce n’est pas grave parce que par la suite, Carpenter nous montrera tout son talent.

Le premier film de John Carpenter et sans doute son plus bizarre et chiant à regarder. En fait "Dark Star" était son film d'études, trè largement inspiré de "2001, l'odyssée de l'espace" il en a la lenteur hypnotique et soporifique et abordee même thème sur la conscience des machines. Mais ne vous y trompez pas, "Dark Star" est plus une comédie qu'autre chose et n'a rien d'intellctuel, il n'y a qu'à voir le plan de fin ou le ballon de plage en forme de citrouille qui sert de chien. Mais il yaune chose u'on ne peut pas lui reprocher c'est qu'il cherche à contourner habillement son micro budget par ue inventivité visuel. Mis à part ça c'est lent, c'est chiant, on se demande quel est le but de ce truc, c'est pas drôle, ça fait pas peur non plus quand il y a du suspense, les acteurs ressemblent à des hommes des cavernes, leur jeu est limité, bref à voir pour les fans de Carpenter et la présence de Dan o'Bannon, le papa de "Alien", c'est plutôt amusant de le voir.

Le film de fin d'étude en école de cinéma, le plus cher de l'histoire du septième art. Une vrai curiosité esthétique et humoristique. L'histoire est une grosse blague cartoonesque, qui rappelle du Métal Hurlant satirique. C'est bien la première fois, où il faut discuter métaphysique et philosophie avec une bombe, pour essayer de la désamorcer. Les effets spéciaux fauché de Dan O'Bannon, sont aussi conceptuel et psychédélique, que artistique et fascinant. Le jeu d'acteur et les dialogues sont souvent anecdotiques. L'ambiance poilu barbu 70s est absolument spécifique à cette époque. On dirait un peu Les Charlots, version Les Bidasses En Folies dans l'espace. Et malgré la maigreur du budget, les plans et la photo sont soignés, le montage parfaitement maitrisé, et les cadrages inventifs font mouche à chaque fois. Bref, la technique de mise en scène efficace du Big John, était bel et bien déjà là. Ainsi que les délires musicaux d’ambiance, à base de synthétiseur analogique. La légende est en marche ^^

De bien grands noms à la tête de Darkstar, ce petit film d'étudiant au budget quasi inexistant. Vascillant entre huis clos parodique à 2001 en y reprenant un des thèmes forts de l'oeuvre de Kubrick et humour un peu difficile pour faire passer la pillule, il faut quand même s'accrocher pour ne pas décrocher. Un délire universitaire qui se laisse davantage regarder comme une experience plutôt qu'un divertissement.

Sans doute en fait le meilleur film de Carpenter ou dans ce cas présent, il n’utilise pas les recettes faciles et traditionnelles d’une nemesis tueuse isolée et solitaire dont il fera son copyright plus tard: Ici le monstre est arrogant, puissant et présent en tout lieu, lequel sera donc d’ailleurs découvert trop tard par des astronautes à qui est refusé toute arme intimité et religion en dehors de leur mission colonisatrice et à travers un schéma narratif astucieusement inversé représentant entre autre un système solaire en mutation ainsi qu’un superbe vaisseau-amiral.

le premier film de jonh carpenter réalisé pendant ses études. un rythme lent, une musique simple, voilà les bases de l'univers de carpenter. on est pris dans l'histoire dès le début, avec cette facon kitch de montré les voyages spaciaux. de la science fiction pure et dure qui n'est pas s'en rappelé "2001 l'odyssé de l'espace". on y retrouve ici les prémisces de ce qui va devenir l'un des rélisateurs les plus talentueux de sa génération.

La science fiction est aussi subjective que n'importe quoi d'autre. Tout dépend de la préférence des personnes en la matière. Personnellement je n'ai pas était impressionné une seule fois pendant Dark Star. Je comprends le fait qu'ils jouaient sur des effets bon marché et des clichés de science-fiction mais l'histoire est un peu mince et fade. C'est arrivé au point où le film est devenu gênant et finalement ennuyeux car j'attendais que quelque chose se passe. Ce n'était pas complètement terrible étant donné que John Carpenter même en 1974 possédait un bon œil pour le travail de caméra et les plans visuels. L'image n'est pas mauvaise pour l'époque et Carpenter rend au moins le film agréable à regarder. Certains peuvent le trouver bon mais je l'ai trouvé terriblement répétitif, ennuyeux et vide de tout ce qui peut être intéressant...

Premier film du grand Carpenter est complétement décalé et totalement originale. C'est l'uns des films le plus pompé je pense. Un film vraiment novateur et j'ai adoré la réalisation de Joe. La séquence du monstre est vraiment culte et le final totalement hilarant. John Carpenter y insére un humour décapant et on rigole de bon coeur. Le film est soigné surtout quand on sait le budget mais je regrette ptêtre la photographie trop pauvre. Mais c'est tout de même un travail de titan de la part de John Carpenter. Bravo!

Très bonne parodie de "space opera". C'est bien fait, drôle et imaginatif !

C’est toujours intéressant de voir les premiers pas, d’un premier film, d’un futur grand réalisateur. Mais là j’avoue qu’un petit extrait m’aurait amplement suffi. Sur le plan de l’histoire du cinéma, ce film marquerait une date pour les futurs réalisateurs de SF. C’est possible, mais je ne suis pas assez connaisseur, j’en prends simplement bonne note.

Avis bonus Un long documentaire, très passionnant sur les hommes qui ont fait ce film. La technique tenait alors autant de la bidouille que du bricolage de fond de jardin .A découvrir !
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Premier long métrage de Carpenter, c'est aussi son film de fin d'études. Ce qui ne fait qu'agrandir le mérite de Dark Star, petite pépite de SF humoristique qui mine de rien, en inspira plus d'un. Mais parlons plutôt de l'importance de Dark Star dans l'orientation future du grand maître. Sa mise en scène commence déjà à s'esquisser derrière ce Dark Star, et la structure narrative du film lorgne aussi vers la manière « carpentienne » de raconter une histoire. Ces deux éléments vont de pair. Dans un Carpenter, il y a de longues pauses dans le scénario, qui s'accompagnent d'un cadrage lent et pas loin de la fixité. Cependant, quel cadrage ! Les points de vue qu'il fait adopter à la caméra n'ont rien de techniquement facile à réaliser, mais ils s'avèrent exempts de tout défauts, parfait dans les sensations qu'ils véhiculent. La séquence de l’ascenseur est particulièrement représentative de ce découpage qui confère une aura unique à tout bon Carpenter. La musique y joue également un grand rôle. Elle stimule notre image de vide intersidéral dans lequel les protagonistes sont plongés (explicitement et implicitement) par ses graves accents qui simulent un silence prolongé, caverneux, j'ai envie de dire « spatial ». L'inclusion d'effets comiques passe par des bruitages plutôt bons pour un film d'un si petit acabit, tout comme les effets spéciaux...si ce n'est l'alien qui tient davantage d'un amuse gueule de cirque, mais bon, le Maître de l'Horreur se rattrapera largement par la suite en matière d'extra-terrestres (niark niark). Quant aux animations de maquettes dans l'espace, aux scintillements de lumières cosmiques, aux intérieurs du vaisseau, tout cet aspect bricolé soigneusement et même talentueusement (compte tenu du budget dérisoire dont ils bénéficiaient) donne un certain charme « mignon » à ce petit film. Les acteurs s'en tirent pas mal, et même pas mal du tout. En fait, il y a vraisemblablement tout les ingrédients pour que Dark Star fonctionne, dont le plus élaboré est le script rédigé par Dan O'Bannon, le futur scénariste d'Alien. Les références sont nombreuses, les idées amusantes jaillissent à flot, ça a surtout une odeur de film d'étudiants. Le tout est emballée par un enivrant cynisme qui éloigne tout ridicule involontaire de Dark Star. La bombe serait-elle cartésienne ? Ah bah perdu, faut pas rêver non plus, elle est chrétienne...la fin est effectivement géniale, et le rythme de la partition du générique retentit joyeusement à nos oreilles pour emballer cette conclusion d'un éclat de rire général (car même cet extrait choisi est une farce). Ce qui a bien sûr plombé Dark Star concerne sa partie technique, mais comme je l'ai écrit plus haut l'équipe a fait ce qu'elle a pu avec les maigres moyens du bord. D'ailleurs l'ambition portée en Dark Star devaient être grande, tout comme la volonté nécessitée afin de le mener à bien. Mais bon, c'était un film trop perdu, trop microscopique dans l'espace cinématographique pour qu'il passe à la postérité. Et c'est fort dommage. Nous proposant une promenade dans l'espace pleine de petit délires et de clins d’œils, culminant parfois lors de séquences qui annoncent la future mise en scène dantesque de Big John, Dark Star ne doit en aucun cas être négligé dans la filmographie de monsieur Carpenter ! Culte et méconnu sont parfois compatibles.

Ah, Dark star, film mythique de Carpenter ! Parfois il y a de grands réalisateurs qui commencent dans les tréfonds de la nanardise (James Cameron), et d’autres qui commencent sur les chapeaux de roue, et c’est le cas de Carpenter. C’est là sans doute une des comédies les plus inventives qui soit. Si l’on passe outre le budget anorexique et l’amateurisme total de la chose, assurément on passe un moment jubilatoire !
L’interprétation est simplement d’une nullité abyssale, mais en fait qu’est-ce que c’est bon ! Tout les protagonistes sont des idiots en puissance (et en plus qui sentent bon les années 70 !), du coup, avec leur air béta et leur interprétation à coté de la plaque les acteurs donnent un relief énorme à leur personnages. Ils explosent clairement tout les pseudo-comiques, et sont hilarants d’un bout à l’autre de la pellicule. Mention spéciale pour Dan O’Bannon (le meilleur acteur au passage), qui nous gratifie de séquences absolument anthologiques.
Le scénario lui est surprenant. Il met en vedette des destructeurs de planètes dangereuses, mais tout est prétexte à des rebondissements tous plus fous les uns que les autres. Le passage avec la « mascotte » est énorme, celui avec la bombe qui parle de même, la séquence de l’ascenseur est absolument énorme, à voir de toute urgence si vous avez des pensées suicidaires tant il redonne l’envie de rire ! Le début est un peu mou peut-être, mais alors les vingt premières minutes passées, c’est un bijou d’humour et d’idées farfelues. La fin par ailleurs est remarquable, surprenante et magistrale. Je donne une mention spéciale aux répliques de l’ordinateur de bord qui sont génialissimes !
Visuellement c’est clair que le film fait son âge, et son budget ! Les effets spéciaux piquent les yeux, les décors sont minimalistes, la photographie a de la bouteille ! Dans les années 70, pour un film avec si peu de moyens, il était impossible de faire beaucoup mieux, et en plus dans Dark star, comme pour l’interprétation ca passe bien ! Cela renforce encore le coté décalé, surréaliste du film. La mascotte par exemple est probablement la créature la plus lamentable de l’histoire du cinéma (à voir pour le croire !) mais en fait elle est hilarante. Impossible de ne pas rire lors de sa première apparition ! Elle finit même par devenir attachante ! La mise en scène de Carpenter est par contre excellente (la scène de l’ascensseur est magistral par exemple). La musique aussi est « chef-d’oeuvresque », avec un thème totalement décalé qui s’écouterait en boucle !
En clair, pour aimer Dark star pleinement, il ne faut pas se fixer sur les lacunes liées au budget et à l’âge. C’est là un premier film, avec uniquement des amis du réalisateur dans l’équipe, qui n’avaient eux même aucune expérience, et pourtant le résultat est bluffant. C’est là du vrai cinéma, compensant son manque de moyen, par une déferlante d’idées originales, et une générosité sans borne. Il fait vraiment un bien fou, et c’est agréable de voir une comédie de SF à la hauteur (car franchement dans l’ensemble c’est plutôt pathétique). En tenant compte de ses énormes difficultés, c’est un chef-d’œuvre.

Petit film fantastique sans prétention, parmi les premieres réalisations de Big John. L'interprétation laisse un peu à désirer, les effets spéciaux sont sommaires (normal au vue du budget), mais on sent dans l'ambiance des idées qui ameneront Alien et John Carpenter prend ses marques