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    La Leçon de piano
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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 171 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Ah, Jane Campion en mode sobre et éloquant, moi je suis assez fan. Dommage que ce film soit finalement le seul dans lequel elle trouve le ton juste entre force du propos et netteté de la réalisation.
    Ciemonde
    Ciemonde

    67 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2011
    Me lançant à la découverte des (Oh combien nombreuses!) Palmes D'or, je me trouvais loin, bien loin, de tomber sur une telle richesse et un tel filon de sentiments. "La leçon de piano" transcende tous les précédents. Jamais la beauté n'avait été aussi bien représentée. Ce fut un choc. Un vrai. Un pur. Le mutisme volontaire d'une femme doté d'une féroce volonté est sublimé par son talent et sa manière de jouer du piano. Il est sa voix et son passé. Sans s'y attendre elle trouvera l'amour et le poids de ce passé n'en deviendra que trop lourd. La réelle force de ce film réside dans la passion qui l'anime. Il exhale de sensualité et de douceur.
    La jalousie, la mort et la mutilation sont également des éléments clés et prennent part à cette ambiance si spécial, si bizarre. Ils protègent le film, d'une enveloppe passionnelle qui nous transporte et nous émeu autant qu'elle dérange et effraie. La beauté des images et des sons est sans comparaison. Pareils à des tableaux de maîtres, certains plans sont d'une intensité et d'un profondeur ardente. Aussi déplacées, que ces images peuvent-être, cela n'en reste pas moins sublime. Que dire alors des acteurs qui s'en retrouvent au delà, bien au delà de quelconque jeu commun.
    Holly Hunter est magistrale dans son silence, offre une force de jeu puissante et élégamment retenue. Son prix fut mérité.
    Harvey Keitel vibre et tremble tant d'amour, que ce dernier s'écoule avec beauté de son regard. Je me suis donc retrouvé devant l'un des films, qui m'a fait rentrer dans une autre dimension du cinéma.
    Je n'ai pratiquement jamais été aussi secouée et rares sont les films d'une telle intensité. Il est habité de souffrance et c'est pour cela que la toute fin s'en trouve si belle et si puissante...
    Plaisante, elle l'est!
    Elle vogue au loin sur la mer.
    Je dois l'avouer c'est bien moi qui ait pris cette leçon...
    Pierre E
    Pierre E

    199 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2007
    Jane Campion fait d’un simple piano un symbole de beauté et de passion. Cette leçon est poignante, d’une rare beauté lyrique et d’un rare impact émotionnel. Holly Hunter n’a pas usurpé son prix d’interprétation féminine, elle est magnifique. Un chef d'oeuvre, qui vous laisse sans voix...
    noizet
    noizet

    3 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 mai 2021
    il y en a qui ont de la chance, le ridicule ne tue pas
    ce film raconte une histoire aussi tordue qu'improbable. un type sorte de colon paysan, fait venir en nouvelle Calédonie une femme de métropole muette qu'il a épousé pour ... ne pas s'y intéresser !
    la pauvre commence par passer deux jours sur une plage à attendre son nouvel époux avec sa fille et tout son bardas et la première chose qu'il fait est de de refuser d'emmener ce à quoi elle tient le plus, son piano. ça c'est pour faire comprendre le titre du film.
    le piano va être un acteur important !
    à peine le couple est-il arrivé à la maison, que le mari se tire pour plusieurs jours .
    dès lors, elle va demander au copain tatoué de son mari d'aller récupérer son Piano, à moins d'être le dernier des ignares on a tout de suite compris qu'il allait se passer quelque chose entre les deux et bingo, on avait vu juste !
    Après il faut s'installer confortablement avec des provision car ça va être long et lent...
    Ce qui est le plus affligeant c'est qu'on a une véritable caricature très appuyée de tous les personnages.
    le mari benêt, sous l'emprise de ses proches et des "traditions"
    l'amoureux transi qui va finalement finir par obtenir par la persuasion, ce qu'il n'a pu avoir par la force.
    la femmes finalement assez coopérative avec son amant, une fois qu'il lui a retiré le manche à balai qu'elle semblait avoir dans le postérieur...
    et pour faire durer on a la préparation et le déroulement de ce "barbe bleue" ridicule qui permet de dépeindre les indigènes comme tous bêtes et méchant.
    à cela il faut ajouter les déplacements à répétition pour la mère et la fille dans un terrain boueux à souhait.
    je laisse à ceux qui auraient envie de revoir ce "chef d'œuvre" le soin de découvrir un certain nombre d'autres scènes toutes aussi ridicules que farfelues ...
    il fallait sans doute chercher les cinq bols cachés mais malheureusement à ce jeu réservé aux intellos, je ne suis pas très bon ....
    reymi586
    reymi586

    411 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2010
    C'est LE film de Jane Campion. Une très belle histoire, terriblement romantique. Le contexte est bien choisi et tout à fait original (l'implantation des colons en Nouvelle-Zélande au XIXème siècle). La réalisatrice réunit autour d'elle un très beau casting (Holly Hunter, Harvey Keitel, Sam Neill et la jeune Anna Paquin).
    Backpacker
    Backpacker

    56 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2007
    Par "amour" pour le piano, Jane Campion réalise une oeuvre dure, intense et émouvante dont l'académisme recèle des charmes secrets... Aussi bien Holly Hunter que Harvey Keitel se révèlent sous leur meilleur jour en matière d'interprétation. Un chef d'oeuvre de grande classe, impossible à oublier...
    cylon86
    cylon86

    2 286 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2016
    Que dire de "La Leçon de piano" aujourd'hui alors qu'il reste toujours le seul film réalisé par une femme palmé à Cannes ? L’œuvre est magnifique, on le savait déjà. Et les silences ne s'expliquent pas. Car il est autant question de silence que de musique dans ce film. Il nous raconte l'histoire d'Ada, une femme muette depuis l'enfance, mariée par son père à un colon de Nouvelle-Zélande qu'elle n'a jamais rencontré. Elle arrive alors sur cette île du bout du monde, accompagnée par sa fille et son piano dont elle ne se sépare jamais, celui-ci constituant sa seule passion. Mais pour Alistair Stewart, son nouveau mari, hors de question de transporter le piano jusque chez lui. Il faut franchir la jungle et la boue et s'y refuse. C'est donc Baines, leur voisin illettré qui récupère le piano. Celui-ci, épris d'Ada, lui propose un marché : elle devra regagner son piano touche par touche si elle se prête à ses fantasmes quand elle lui rend visite pour lui jouer du piano et, éventuellement, se déshabiller pour lui. Bien entendu, le manège entre Baines et Ada prendra une tournure différente que Alistair s'en apercevra et quand Ada tombera elle-même sous le charme de Baines, illettré romantique finalement beaucoup moins rustre que son nouveau mari qui ne parvient pas à se faire aimer et à s'imposer en tant que chef de famille. Joli portrait de femme, "La Leçon de piano" est surtout une histoire d'amour touchante, racontant comment Ada devra se délester d'un tas de choses pour apprendre à vivre de nouveau. Coincée sur cette île boueuse auprès d'un foyer dont elle se moque éperdument, Ada est une héroïne complexe à qui Holly Hunter prête ses traits et toutes les expressions de son corps et de son visage. L'actrice, récompensée d'un prix d'interprétation à Cannes et d'un Oscar, s'implique corps et âme dans le rôle et livre une prestation intense. C'est pourtant de son personnage que La Leçon de piano tire ses faiblesses. Car Ada est une femme difficile à comprendre. Insupportable et capricieuse, elle se montre réticente à son nouveau foyer, délaisse sa fille (Anna Paquin, âgée de neuf ans lors du tournage dans un rôle de petite peste innocente et cruelle) et choisit aléatoirement ses moments de tendresse. Difficile d'éprouver une véritable empathie pour un personnage qui frôle les limites de notre agacement malgré toute la beauté de ses gestes sur la deuxième partie du film, Ada allant jusqu'à se séparer d'une touche de son précieux piano pour envoyer un mot d'amour à Baines. Finalement ce sont les hommes qui sont mieux lotis dans le film en particulier Harvey Keitel qui joue à la fois sur sa part d'animalité déjà aperçue dans "Bad Lieutenant" et qui livre aussi une prestation dans un registre plus touchant. Baines, l'illettré fou d'amour pour Ada, ne récupère-t-il pas le piano délaissé sur la plage rien que pour elle ? En mari devenant cruel par pur orgueil et pure stupidité car incapable de se faire aimer et respecter, Sam Neill délivre une jolie interprétation, sombre et nuancée. Le tout dans une mise en scène superbe laissant la part belle aux silences et aux jeux de regards pour faire naître l'émotion quand la partition de Michael Nyman ne donne pas quelques frissons. Un très bon film rempli d'amour et de subtilité dont Jane Campion saisit les plus beaux atours.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mai 2016
    J'avoue que le film m'effrayait un peu, j'y allais à reculons (et aussi parce que j'adore Harvey Keitel)... Et c'est très bien, malgré un rythme lent, c'est un très beau film, très bien réalisé, très bien photographié et surtout très bien interprété (Holly Hunter, bien sûr, exceptionnelle, mais aussi Anna Paquin, excellente pour son âge (sympa de la voir gamine alors qu'on la connait surtout maintenant pour X-Men), Harvey Keitel, comme à son habitude très juste et Sam Neil, qu'il est plaisant de voir ailleurs que dans Jurassic Park). L'histoire est vraiment intéressante et les personnages bien écrits (surtout la mère et la fille, qui semblent antipathiques de prime abord, mais sont en fait très humaines).

    Vraiment un beau film ainsi qu'une palme d'or méritée.
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    Le récit abracadabrantesque d’une femme déjà pas aidé par la nature, qui va s'enliser dans une folle et palpitante histoire d’amour. Une sensibilité propre se cache derrière la caméra, qui au final ne peux être que féminine. Jane Campion nous embarque dans une romance comme il s’en fait peux. Maintenant, de là à avoir la palme? C’est discutable.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 535 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 mars 2021
    Je suppose que le plus gros problème que j'ai eu avec ce film était que le personnage de Holly Hunter l'héroïne est froide et insensible et n'a aucune personnalité sauf lorsqu'elle verse son cœur dans son piano. Comme si c'était suffisant pour nous montrer la profondeur de sa personnalité. En fait j'ai aimé le personnage d'Harvey Keitel, mais je n'ai pas cru en ses actions. Il s'est entiché du piano et du personnage de Hunter sans raison apparente. Probablement pour pouvoir en faire un film. Elle est froide et insensible et elle joue quelques mesures de quelque chose et tout d'un coup il s'est entiché d'elle. Puis dans un effort pour impressionner et faire perdre pied à sa nouvelle épouse le personnage de Sam Neill décide d'échanger le piano de Holly contre un terrain de Keitel. Mais encore une fois il n'y aurait pas eu de film s'il ne l'avait pas fait. Donc récupérons son piano. Keitel qui utilise le piano comme aphrodisiaque pour une raison quelconque accepte d'échanger ses touches de musique de piano contre des faveurs qui sont d'abord juste bizarres puis deviennent de nature sexuelle. Encore une fois cela n'a pas beaucoup de sens. Puis le personnage de Neil l'apprend et devient follement jaloux et en colère. Pourquoi car Holly ne lui avait rien donné. Neil a alors un remarquable changement d'avis encore une fois sans raison apparente et permet à Holly de partir avec Keitel. Maintenant je comprends ce qui se passe ici. Elle a trouvé l'amour et ne sent plus qu'elle a besoin du piano pour s'exprimer. C'est bien mais elle aime toujours le piano. Elle aime en jouer et elle aime celui-là en particulier. Alors pourquoi veut elle le jeter par-dessus bord. Cela n'a pas de sens tous comme l'histoire de La Leçon de piano...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    594 abonnés 2 779 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 décembre 2018
    Il est des films qui marquent si profondément le spectateur qu’il devient impossible de les oublier, d’en confondre l’intrigue, d'en voir disparaître les personnages. The Piano se suit comme une symphonie cathartique capable de convertir le silence dont se pare l’héroïne en parole sur le monde et les hommes ; les focalisations explosent aux yeux et font perdre pied dans une jungle devenue scène de théâtre. Montent sur l’estrade un colon face au peuple qu’il envahit et dénature, une mère face à un mari de substitution dont elle préférera le brutal voisin. Tous les tons se croisent et s’emmêlent, on glisse d’une écriture boulevardière – le mari cocu, l’amant dans sa cabane-placard, la femme entre les deux – à tragique, de la photographie d’un mariage ridicule réalisée sous pluie battante au battage qu’un mari fait subir sous une pluie d’insultes. Illusion du contrôle, perte de ce dernier. Drame sadomasochiste aussi et surtout où chacun semble prendre plaisir dans la souffrance qu’il éprouve : l’époux cocu assiste aux ébats adultérins de sa dame sans intervenir, en devient le voyeur ; la femme désobéit à l’homme de culture pour retrouver l’homme de nature, seule ouverture possible vers une reconstruction partielle (le passé était musicien, le futur sera auditeur). Entre-temps le piano a changé, on ne parcourt plus les mêmes touches. The Piano chante le deuil d’un amour perdu sous la forme d’une rupture de voix : au plus profond du silence gît la volonté, et ce n’est qu’en agonisant qu’on peut l’entendre pleinement. Ainsi le périple s’achève-t-il sur un plan en contre-plongée écrasante sur la cime des arbres traversée de toute part par la lumière du soleil : les traits horizontaux traduisent la fin heureuse à venir, la reprise en mains d’un destin où il fait bon vivre, là où jusqu’alors la forêt servait essentiellement de lieu d’enfouissement du désir, marquée par la verticalité de ses troncs comme poutres d’un cadre dans lequel se hachuraient les personnages le traversant. On respire. Mais on ne ressort jamais de The Piano. Jane Campion signe là l’une des œuvres les plus importantes du cinéma, celle qui se voit, se grave et jamais ne s’oublie.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    610 abonnés 2 713 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2014
    Film contemplatif, a la mélodie de qualité, a la photographie superbe, aux acheteurs fabuleux, un film a Oscar tout simplement! Les passages musicaux, joué au piano sont eux aussi assez jouissif et le dernier plan mémorable! Un classique indéniable!
    920827
    920827

    6 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2010
    Je ne retiendrai que le talent des acteurs, remarquable.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    159 abonnés 2 775 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2013
    L'abnégation pour vie, l'abandon et la démission pour refuge. Le destin de deux êtres en perdition qui s'unissent dans le désir. Fragilisés et naufragés, Holly Hunter et Harvey Keitel dégagent toute la sensualité nécessaire au sujet tandis que Sam Neill incarne l'homme trompé, évincé par leurs sentiments qui se perdra à son tour. Les lieux sont troublants et solennels comme pour communiquer une emprise naturelle de ces deux êtres. La beauté du récit et l'orchestration de leurs rencontres ponctuent l'érotisme de ces instants troubles qui mèneront les personnages vers la guérison.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 juillet 2012
    Film assez long mais, des acteurs impeccable et une interprétation extraordinaire.Un bon drame.
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