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    Le Vent de la plaine
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    58 critiques spectateurs

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    Akamaru
    Akamaru

    2 819 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2012
    Western maudit qui accumula les catastrophes et l'intrusion de ses producteurs,"Le vent de la plaine"(1960)est un film atypique,qui a du mal à choisir entre le message de paix et le banal quota d'action.John Huston détestait cette oeuvre-là.Audrey Hepburn,enceinte,tomba de cheval,se fractura le dos,et plus tard fit une fausse couche...Burt Lancaster ne s'entendait absolument pas avec Huston.Le montage est chaotique,incohérent et le souffle épique est totalement absent,gênant pour un western.A l'inverse,certains éléments singuliers restent en mémoire comme le cavalier mystérieux qui semble être une réminiscence de la guerre de Sécession,ou la relation quasi-incestueuse entre le fils aîné de la famille Zachary et sa soeur d'adoption,qui se révèle être une Indienne.Ce n'est pas le meilleur rôle d'Audrey Hepburn,loin de là,mais son charme mutin et intemporel agit toujours,surtout dans les parties mélodratiques.Burt Lancaster exhale sa virilité mutique.On perçoit sans mal le rejet du racisme,et la volonté de baser le relationnel sur les affinités et non sur les origines.L'écran large convient bien à ce western malheureusement trop charcuté par ses producteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 juin 2008
    L'énorme déception
    Avant de voir ce film, j'étais persuadé qua John HUSTON n'avait réalisait que de trés grands films et qu'Audrey HEPBURN avais choisit avec soin ses tournages.
    La critique parlait d'un film contre le racisme et à la fin de la visualisation du film, j'ai eu l'impression de voir le western le plus anti indien de tous les temps : Enlévement par des blancs d'une enfant KIOWA, la "mère" qui va jusqu'au meutre sans regret pour protéger cette infamie et deux fréres, encerclés dans une maison en feu sans en être le moindre du monde dérangés, qui à eux deux exterminent la totalité du peuple KIOWA ne cherchant qu'à récupérer l'enfant volé : une ode à l'infériorité indienne (ces sauvages tellement nuls que deux fusils suffisent à tous les massacrer)et au génocide indien
    Alors bien sur comme à l'accoutumée chez HUSTON, les images sont trés belles, les lenteurs admirables, le jeu d'HEPBURN toujours trés fin et sa beauté déja envoutante mais ceci ne fait jamais avaler le message reciste de ce film.
    La déception LANCASTER est moins puissante car s'il a joué dans des chef oeuvres (Le Guépard, Trapèze, Tant qu'il y aura des hommes,Le Train ou Réglement de Compte à OK CORRAL) il a aussi était l'interprète de plus nombreux navets encore montrant la limite de son talent (l'ultime attaque, sur la piste de la grande caravane, airport, un chateau en enfer, la vallée de la vengence, le prisonnier d'alcatraz, atlantic city ou encore le pont de cassandra)
    Mais vraiment aprés avoir vu ce film, je ne me jeterai plus à l'aveugle sur une oeuvre de HUSTON ou avec A HEPBURN
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    212 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 avril 2010
    Pour embrasser au mieux «The Unforgiven» (USA, 1959) de John Huston, il faudrait le recadrer entre deux films avec lesquels il tisse des liens étroits. Chacun de ces deux films sont l’œuvre du «Patron» John Ford : «The Searchers» et «Cheyenne Autumn». Avec le premier, «The Unforgiven» partage ce thème de l’enfant féminin volé par une tribu indigène. Avec «Cheynne Autumn», Huston rejoint ce goût, bien moins manifeste chez lui, pour réhabiliter la cause des natifs américains. En se situant, bon gré mal gré, entre deux des plus grands films de Ford, «The Unforgiven» révèle non seulement ce qu’il doit au maître du western (ne serait-ce que la récurrence du motif du ciel bleu bardé de trainées nuageuses) mais aussi qu’il accuse, étriqué qu’il peut être, un génie moindre de la forme et de la vision qu’elle transmet. A l’époque des westerns où se profile la veine crépusculaire, Huston reconduit l’idéologie d’un homme de l’Ouest vainqueur devant les droits innés de la nature indienne. La novation de son récit, si elle est en vraiment une, tient à ce que les colons appartiennent dorénavant autant à la nature que les indiens. La maison des Zachary est comme logée sous terre, sous le sol en suspend que broutent les vaches, au bord d’un lac, véritable paradis perdu. Ce qui ne change pas des canons des genre : les indiens servent toujours de figures symboliques pour incarner les forces opposantes du droit naturel. Que le casting, comme souvent chez Huston, soit un enchantement n’apporte guère au charme de l’ensemble. Au mieux l’on se réjouira du minois d’Hepburn ou de la gueule de Burt Lancaster, mais ce sera bien souvent en regrettant celui épiphanique de Natalie Wood et ténébreux de John Wayne. Summum du regret, l’optique de Huston semble absent du traitement de l’histoire. Alors que les héros hustoniens se définissent, non sans certaines généralités grossières, comme des ambitieux impuissants, ils se révèlent en l’occurrence être diamétralement l’inverse.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 111 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2021
    Voici ô aficionado du western « le vent de la plaine » qui se lève avec sa fièvre des prairies, ses fleurs sauvages, ses papillons bleus au bord de l'eau et ses Indiens qui rôdent dans l'ombre! Il se passe toujours quelque chose dans un tournage de film par John Huston. "The Unforgiven" (1960) ne dèroge pas à la règle : la fracture du dos d'Audrey Hepburn, la fracture avec dèplacement.du bras d'Audie Murphy, le crash aèrien de trois techniciens, l'èchec d'un film qui n'a pas ètè accueilli comme il le mèritait à sa sortie, les dèsaccords avec la Hecht-Hill-Lancaster Productions...On comprend que Huston ait une dent pour cette oeuvre maudite qu'il considère comme la plus dèplorable de sa carrière! Et pourtant "The Unforgiven" est souvent remarquable aussi bien dans sa mise en scène que dans son interprètation : le mâle Burt Lancaster, la squaw Audrey Hepburn et la figure emblèmatique du muet Lilian Gish! Tous les ingrèdients sont donc là pour en faire un excellent classique malgrè ses problèmes de tournage et sa valeur ambiguë! Admirable photographie du chef op' Franz Planer et belle musique de Tiomkin...
    Christoblog
    Christoblog

    747 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2021
    Ce western de John Huston, qui précède la réalisation de The misfits, a été quasiment renié par son réalisateur, qui jugeait que son propos avait été déformé (on le voit par exemple dans la façon dont le personnage du cow-boy indien s'efface au fil du film). La petite histoire raconte qu'il pratiquait le trafic d'antiquités précolombiennes pendant le tournage...

    Le film commence pourtant très bien. Les paysages mexicains de la région de Durango sont sublimes et justifient presqu'à eux seuls qu'on visionne Le vent de la plaine. Autre point fort qui frappe d'emblée, c'est l'incroyable charme d'Audrey Hepburn, pétillante comme jamais. C'est d'ailleurs à ma connaissance son seul western.

    Malheureusement, le film devient dans sa deuxième partie un simple film d'action longuet un brin raciste, dans lequel on massacre du méchant indien à tour de bras. La résolution du lien entre le personnage de la jeune indienne adoptée et son frère n'est pas non plus complètement convaincante.

    Pas le meilleur Huston, donc.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    933 abonnés 4 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2015
    Un western assez tragique sur fond de drame familial. Excellente prestation de Lancaster. Le film est plutôt sombre et ne donne pas la part belle aux échappées habituelles comme les chevauchés ou les troupeaux de bison, mais se concentre sur la famille qui va se déchirer. L'avant dernier plan du film est vraiment dur je trouve. Même si on peut comprendre. Chacun se fait son opinion....
    moket
    moket

    445 abonnés 4 212 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 décembre 2023
    Western et drame familial avec un discours qui se veut antiraciste mais où le rôle de l'Indien est encore bien caricatural. Restent un casting quatre étoiles et de beaux paysages.
    Hotinhere
    Hotinhere

    428 abonnés 4 760 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2021
    Entre western et drame familial, un film qui manque d'émotions malgré quelques bonnes scènes et la présence lumineuse d'Audrey Hepburn.
    gabdias
    gabdias

    77 abonnés 1 753 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2021
    Quand le pape du film noir se lance dans le western, il prend un duo de légendes pas toujours habitué à ce genre cinématographique et le film est clairement porté par eux. Derrière, le message du film se voulait anti-raciste contre les indiens mais le film est finalement assez classique et banal dans sa structure.
    Kalie
    Kalie

    53 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2021
    Ce western est visuellement splendide comme tous ceux tournés en Technicolor à cette époque. Audrey Hepburn rayonne de beauté. Et ce qui ne gâche rien son personnage n’a pas froid aux yeux avec les garçons. L’histoire non dénuée de suspense est intéressante bien que trop lentement amenée à mon goût. Malheureusement comme l’a constaté plus tard le réalisateur du film lui-même, le message antiraciste qu’aurait dû véhiculer son film (une peau-rouge qui ignore ses origines élevée par des blancs) produit l’effet totalement inverse à l’image de son dénouement raciste, bête, et méchant envers les indiens.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 décembre 2021
    Un western comme j'aime qui parle sans jamais vraiment le nommer de s difficultés d'intégration des "sang-mêlés" et de racisme.
    C'est très subtil. Un super western par le maître du genre.
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 janvier 2023
    C’est en 1959, trois ans après The Searchers (La prisonière du désert) réalisé par John Ford, que John Huston décide de porter à l’écran un autre roman d’Alan Le May : The Unforgiven. Décrivant une bande de fermiers tarés de l’Ouest américain, habitée par une soif d’extermination des peaux rouges aussi revancharde que pleine de préjugés, Unforgiven enrichit le propos de The Searchers en inversant le kidnapping (une indienne élevée chez les blancs que les Kiowas veulent récupérer). Comme chez John Ford, les liens humains définissent l’appartenance à une comunauté, bien davantage que les clivages ethniques imposés. Le personnage de Johnny Portugal (John Saxon) n’a pas d’équivalent dans le film de John Ford. Métis rejeté des deux côtés mais qui a opté pour les Zachary (le montage de la version sortie en salle amputée la scène de sa mort, au cours d’une action qui le voit tenter de revenir aider, ceux qu’il a choisis) d’abord par conviction, puis par amour pour leur fille Rachel (Audrey Hepburn), appuie encore davantage le propos. The Unforgiven reste pendant plus d’une heure un des grands westerns de l’histoire du cinéma américain. A côté du thème anti raciste, Huston y développe certains points originaux : l’apparition spectrale du militaire en guenille (Joseph Wiseman) qui inspirera certains western spaghetti, mais surtout le réalisateur Clint Estwood (High Plains Drifter, Pale Rider), l’amour incestueux et refoulé, puis libéré (le baiser de Ben/Burt Lancaster sur la bouche de sa « sœur » Rachel/Audrey Hepburn. Malheureusement la fin cède au spectaculaire de mauvais aloi, une dizaine d’éxités massacrant les guerriers kiowas à un contre cinq ! Aussi risible que navrant et peu crédible. A la décharge de John Huston qui prévoyait une fin plus sobre, les producteurs voulaient du spectaculaire pour assurer la recette. Comme il est écrit sur Wikipedia : “… Height's company wanted a more commercial, less controversial, picture, while Huston wanted to make a statement about racism in America. The result is that neither got exactly what they wanted.” (La société de production de Height voulait un film plus commercial et prétant moins sujet à contreverse, alors que Huston voulait un film qui soit un plaidoyer contre le racisme en Amérique. Le résultat fit que ni l’un ni l’autre obttinrent complètement ce qu’ils voulaient). Le film fut, un flop au box office, mettant ainsi fin à la société de production Hecht-Hill-Lancaster, ce qui quelque part n’est que justice.
    Reste une interprétation éblouissante : de la mère raffinée, piece centrale du mythe de la famille américaine, sans doute mariée en dehors de sa classe, jusqu’à sa fille adoptive (irrésistible Audrey Hepburn) à qui elle a transmis sa finesse au sein d’une bande de sauvages (les fermiers), en passant par Burt Lancaster, Jonh Saxon, Audie Murphy (dans un étonnant contre emploi qui donnera des idées à Boetitcher) et tous les autres. Et grand western oblige, une mise en image somptueuse. Dans la vraie vie ce film fut maudit : grave chute de cheval d’Audrey Hepburn qui était enceinte et qui fera une fausse couche (elle n’en blamera jamais la réalisation, malgré la rumeur qui fit que John Huston détesta ce film), luxation du bras pour Audie Murphy, mort de trois techniciens dans un accident d’avion.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2018
    Revoir ce film présenté par Bertrand Tavernier fut l'occasion de découvrir que l'auteur du bouquin dont il est tiré - Alan Le may- est le même que celui de La prisonnière du désert. Ce dernier reste largement un cran au-dessus, mais nous sommes dans la même veine, autour du thème de l'éducation d'un enfant dans " l'autre camp". Huston ouvre un débat de fond entre le l'héritage du sang et celui de la famille qui vous a éduqué. A part cela, les indiens se font quand même massacrer d'une façon apparemment naïve, mais il y a beaucoup de moments forts (le lynchage du cavalier décharné qui révèle un secret qui va briser les alliances entre deux éleveurs, durs au mal, mais fiables en affaire / l'arrivée d'un piano en pleine pampa, le dressage d'un cheval sauvage par un métisse/ la dureté de la mère, forte veuve dans un environnement hostile). Les couleurs des grands espaces en 35 mm cinémascope sont flamboyantes. Burt Lancaster excelle est chef de famille solide, en revanche comme co-producteur, il est intervenu largement dans le montage final, ce que l'apparemment Huston ne digéra jamais. Est-ce pour cette raison que The unforgiven ( titre original sans rapport, mais les deux titres pour une fois, font sens), malgré la qualité de sa mise en scène et des acteurs, laisse un peu le gout d'un chef-d'oeuvre inachevé, et ne peut prétendre rivaliser avec les plus grands westerns. Intéressant néanmoins à connaitre. Cinéma 2 - septembre 2018
    Loïck G.
    Loïck G.

    290 abonnés 1 637 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2022
    Alors que tout parait aller de soi entre les Zachary et les Rawlins ( unions en vue et commerce commun prospère ) la révélation d’une jeune femme d’origine peau-rouge parmi la communauté jette le doute puis le discrédit. Une tribu indienne réclame Rachel que les Zachary entendent bien garder malgré la révélation de son enlèvement il y a quinze ans lors d’un affrontement entre indiens et fermiers. Ce sempiternel conflit entre amérindiens et colons rejaillit ici sous une forme revendicative alors encore assez inédite à l’époque dans le western. La raison n’est plus forcément du côté blanc, la vérité s’affiche sous d’autres horizons qu’Huston dépeint de façon radicale, laissant l’Histoire prendre ses véritables repères. Sa mise en scène alors totalement inattendue, montre du doigt les errements de l’Histoire des Etats-Unis replacée dans un contexte critique scénarisé. De fort belle manière AVIS BONUS Des commentaires, l'histoire dans l'Histoire, le roman adapté
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    224 abonnés 2 795 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 décembre 2021
    John Huston lui-même a renié son travail avec ce film, et il faut bien avouer avec lui qu'il semble avoir un peu manqué sa cible, l'histoire pouvant promettre une étude en profondeur des relations entre Blancs et Indiens, mais tombant finalement dans des schémas un peu trop manichéens. Les choix de casting sont parfois incongrus ( spoiler: Audrey Hepburn est une grande actrice, mais en faire une Indienne...
    ) et le scénario fortement prévisible. Cela étant, la réalisation de Huston sublime plus d'une séquence, les décors sont grandioses et le souffle dramatique monte en puissance.
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