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    Rocco et ses frères
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    4,1
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    97 critiques spectateurs

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    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    2 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2023
    Ce film raconte une intrigue forte avec notamment un frère maudit et l'autre exemplaire, qui rappelle les frères Karamazov. Très différent d'autres films de Visconti, plus académiques. On regrette un film un peu trop long, parfois surdoué notamment par les actrices.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 décembre 2006
    Rocco e i suoi fratelli dure plus de trois heures et il est pourtant impossible de s'en rendre compte tant Visconti a fait preuve de maestria en réalisant ce chef-d'oeuvre.Car il n'y a pas d'autre mot pour décrire un tel film: faire un inventaire exhaustif de ses multiples qualités scénaristiques et de réalisation serait presque impossible tant le film est beau, émouvant, grandiose même...Mais si une critique dithyrambique s'impose c'est bien face aux personnages: pour leur psychologie fine et nuancée sans manichéisme avec ce thème récurrent, obsédant chez Visconti, de l'inadapté que ce soit par sa pureté(Rocco)ou par sa dérive, celle qui frappe un "terroni" confronté à un monde urbain qui le corrompt, le perd(Simone),l'une et l'autre voie conduisant à un même constat,celui de l'échec.Mais la prestation des acteurs dans ces rôles formidables est à saluer:si Katina Paxinou sombre parfois dans la caricature en mère sicilienne éplorée, Delon est parfait dans son rôle d'ange dangereux face à une Annie Girardot d'une grande beauté et qui livre une composition époustouflante et surtout à Renato Salvatori qui crève littèralement l'écran. Son jeu impeccable, cette déchéance qu'il interprète si bien qu'elle semble l'habiter forcent l'admiration.A l'image de ce film, sans doute le meilleur de Visconti.
    Marty
    Marty

    20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2023
    Delon, en saint qui pardonne toujours et qui n'est pas sûr de lui, est étonnant. Les relations fortes entre les frères , comme les 5 doigts de leur mère sont belles. Annie Girardot est magnifique
    Anaïs Redford
    Anaïs Redford

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2023
    parce que j'aime le cinéma italien, j'aime Visconti, Alain Delon, Claudia Cardinale, Annie Girardot. parce que j'ai pleuré. parce que c'est magnifique. et parce que j'ai jamais autant haï un personage que celui de Simone
    Doppeljünger
    Doppeljünger

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2024
    Le bien contre le mal, pas vraiment. Si Rocco est un saint et Simone le diable alors oui, le bien et le mal, mais celui du monde d'avant, celui des chrétiens. Ici rien du Christ, de ses actes et paroles mais l'Eglise, son omerta, sa volonté d'assujettir le peuple, de lui inculquer des règles et normes arbitraires pour asseoir son contrôle et son pouvoir. Aussi, de le diviser de pans entiers de l'humanité pour mieux régner.

    Rocco parce qu'il ne peut faire de mal à une mouche mais surtout parce qu'il ne peut se défaire des traditions portant les liens du sang au dessus de tout, pardonnera tout. Pardonner tout pour des actes commis contre soi même est sans doute de la sainteté, une réussite christique mais pardonner tout pour des actes commis contre autrui sans s'enquérir de l'oppressé est a minima de la lâcheté. Nadia, martyre de ce film, n'est pourtant pas réductible à un destin de victime. Bien au contraire, c'est par son indépendance d'esprit, de corps, par sa liberté en somme, qu'elle resplendit. Elle incarne le monde humaniste, celui de l'émancipation morale, la foi en son propre coeur, en sa propre raison et donc où le doute est partout et ainsi l'absolu, le fascisme, nulle part. C'est le monde de demain comme le croit Ciro, le frère auquel on se raccroche pour nous sortir de ce cloaque familial. Mais alors que Ciro énonce ce monde qui vient, la sirène d'usine retentit pour rappeler les travailleurs à l'aliénation. Tel un avertissement elle nous dit ô combien il faudra se battre pour faire et parfaire un tel monde.

    Rocco à tout prix tient à ses racines, à une identité. Il veut rentrer au pays, être toujours avec ses frères et sa mère, c'est un homme bon mais qui refuse de vivre la beauté d'une personne, Nadia, car sa bonté s'exerce dans le respect de traditions qui s'opposent à cet amour. La famille de sang, sacrée, encore et toujours elle. La sclérose de Rocco, sa manière réactionnaire de voir le monde, lui fera tout perdre, la femme qu'il aime et sa liberté, autant dire que les deux se confondent. Se croyant christique il n'est en réalité que le pur, pour ne pas dire le pire, produit de l'Eglise. En choisissant le respect aveugle de valeurs qui contrecarrent à sa sensibilité, à son amour, Rocco perd tout sens moral et devient le bras armé du mal : Simone, le déraciné qui ne trouvera pas sa nouvelle vie et qui sombrera dans un total nihilisme. Simone est le chaos, Ciro le renouveau, Rocco le statu quo. En somme ils sont la Trinité divine hindoue: Simone est Shiva, il a détruit Vishnou, c'est à dire Rocco qui laisse place à Brahmā, Ciro. Et puis, autour d'eux, la plus importante, Nadia, si proche de Jésus car elle incarne tout, elle est la plus humaine de tous.

    L'enfer est pavé de bonnes intentions paraît-il, ces bonnes intentions doivent être celles de ne jamais questionner notre monde et de préférer appliquer avec dévotions les règles inculquées, pour ne faire nulle peine à nos aînés. Mais à ne pas vouloir peiner les anciens et leurs certitudes, on perd tout libre arbitre et donc la seule chose qui vaille de vivre, la quête perpétuelle de soi et de nos semblables. Une quête qui crée de la beauté et nous ouvre les portes du sens et donc du bonheur. Si perdre de vue cette quête pour le monde fait intervenir Brahmā-Ciro pour le sauver, dans notre vie, Simone-Shiva armé de sa faux et peut-être d'un jeu d'échecs viendra la sceller. Alors écoutons notre cœur, restons éveillés.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 avril 2020
    Une plongée dans l Italie des années 60 avec une description quelque peu caricaturale des us et coutumes de ce pays et l exode rural en toile fond, quelques maladresses au niveau de la mise en scène, reste le plaisir de revoir Alain Delon(peu crédible en fils idéal ) et la regrettée Annie Girardot parfaite en prostituée malmenée par la vie. Renato Salvatori est parfait dans le rôle du roublard anéanti par un amour non partagé .
    Pradetmaryse75
    Pradetmaryse75

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2023
    quelle merveille ce film, je l'ai déjà regardé plusieurs fois et encore hier soir !chaque fois, c'est la même "claque" très salutaire ! car en effet, le problème des immigrés est partout le même, déchirant et inquiétant ... et puis, aussi, je voudrais souligner qu'Alain Delon n'est pas , comme tant de gens le qualifient, qu'un "beau mec" sans talent, et il suffit de voir ce film pour en être convaincu !
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