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AMCHI
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1,0
Publiée le 8 mai 2013
Un court-métrage d'intérêt très limité dont la seule curiosité vient du fait que que Polanski l'a réalisé. Dans ses mémoires il raconte qu'il fit appel à de vrais hooligans de l'époque et que ces derniers mirent plus de pagaille que prévu au bal.
Bien qu’il soit toujours un film d’étudiant, Cassons le bal montre qu’après deux ans d’études, Roman Polański a acquis une vraie maitrise de la caméra qui se rapproche fortement de celle d’un professionnel. Le découpage et le rythme de l’ensemble compensent ainsi un sujet assez banal et l’absence de son direct (il n’y a pas de dialogue et on n’entend que de la musique et des bruitages). On commence à sentir apparaitre un vrai cinéaste !
Cassons le bal (1957) est un court-métrage de moins de dix minutes, réalisé en noir & blanc. Il s'agit d'un bal de fin d'année, dans lequel une bande de casseurs intervient et sème la zizanie. Roman Polanski filme ici une violence âpre et très réaliste, un exercice pas si simple, surtout pour un début dans la réalisation.
Troisième court-métrage de Polanski qui continue de représenter les travers de l'homme, évoquant ici la violence en groupe. Il y a enfin quelque chose à regarder au niveau de la réalisation, notamment le mouvement de caméra partant de l'organisateur du bal pour finir en travelling sur les pieds des casseurs. Polanski passe par ailleurs au parlant (même s'il n'y a que deux lignes de dialogue), et simplement au sonore ; malheureusement, la post-production de qualité très mauvaise révèle les gros manques de moyens de l'époque...
Format court en N&B réalisé par Roman Polański en 1957. Rien d’extraordinaire dans ce scénario ni dans la mise en scène ni avec la bande musicale. Reste le témoignage de cette époque en considérant ce film comme un documentaire arrangé. Le pitch : Cotillons et orchestre, le bal est lancé quand une bande de casser viennent tous casser.