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    Le Feu Follet
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    56 critiques spectateurs

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    Ti Nou

    428 abonnés 3 387 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 juillet 2010
    Un long cri de désespoir, bien trop long malheureusement et la fin, plutôt que de serrer la gorge, soulage. Les réflexions insupportables et boursouflées du personnage principal n'arrangent rien à l'affaire.
    Gonnard
    Gonnard

    221 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2010
    Touchant ce mélange de mélancolie, de sensualité et de religieux. Le tout baignant dans une musique enivrante, parfaitement adapté au propos. J'aime ce genre de films dans lesquels il est avant tout question d'atmosphère, de regards, de dialogues anodins. "Le feu follet" sa place dans dans la lignée de "La femme mariée", de "Cléo de 5 à 7", bien que Louis Malle ne se définisse pas comme appartenant à la Nouvelle vague. La prestation de Maurice Ronet est excellente, une grande partie de la réussite du film tient à son jeu d'acteur, à ses mimiques, à son timbre de voix.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    43 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 décembre 2012
    Juste un mauvais moment à passer. Déjà que je ne suis pas fan de ce que fait ce réalisateur. Zazie dans le métro m'avait bien emmerdé par sa stupidité, Au revoir les enfants m'avait bien touché (du moins l'histoire), je lui trouvais quand même un peu de longueurs malgré le sujet touchant ; mais avec Le Feu follet ça confirme bien ce que je pense du cinéma de ce monsieur : ennuyeux, ordinaire et suffisant. C'est un film qui se range très bien dans la collection de ses autres films, à réserver pour les pseudos-intellectuels ou pour ceux qui avant de mettre fin à leurs jours (je blague) veulent se donner un dernier coup de cafard. La photographie est maigre, le scénario également maigre. Le film n'a rien à raconter d'intéressant si ce n'est les malheurs d'un pauvre homme désemparé et ancien alcoolique dans un Paris bourgeois, et tout ça sur un ton très sérieux, tristounet, et avec des réflexions philosophiques pédants. La musique d'Erik Satie, bien qu'elle soit agréable, ajoute de la mélancolie à ce long métrage et à ce personnage, mais pas dans le bon sens du terme, tout est très lourd et ennuyeux. Maurice Ronet joue correctement, il est pas mauvais mais pas non plus charismatique, juste correct.
    Edouard des Carpates
    Edouard des Carpates

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2022
    Quel film ! Quel film ! Dès les premières images le ton est donné : l'esthétique dominera. On ne tombe pas dans l'onanisme intellectuel mais le Beau guide chaque choix de plan de Louis Malle. N'est-ce pas là peut-être la spécificité de son cinéma ? Ne pas troubler, faire du beau. Or c'est peut-être ici un de ses chefs-d’œuvre.
    Pour ceux qui ont lu le roman de Pierre Drieu la Rochelle, vous remarquerez la grande fidélité, jusqu'au dialogue, tout en gardant une grande liberté artistique et de ton. C'est une vraie bonne adaptation, on ne tombe pas dans le calque. Seul bémol : pourquoi l'addiction n'est-elle pas la même que dans le roman ? Puritanisme de l'époque ? Je ne me le suis pas expliqué ! Et l'alcool ne va pas si bien que cela aux mondanités dans lesquelles évolue Alain.
    Une mention spéciale, si je peux me permettre, à Maurice Ronet qui campe là un rôle qui semble l'habiter, sous ses faux airs d'Alain Delon. A voir !
    Bernard D.
    Bernard D.

    102 abonnés 609 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2022
    « Le feu follet » de Louis Malle (1963) est un film difficile car le passé d’Alain Leroy (Maurice Ronet) n’est pas à mon sens assez explicité. Comme « il a fait la guerre et a commandé », on peut supposer qu’il a fait la guerre d’Algérie et que de retour à Paris, il ne reconnait plus la vie mondaine et fortement alcoolisée qu’il a connue plus jeune dans St Germain entre le café de Flore et la brasserie Lipp. Séparé de son épouse, Dorothy restée à New York, il est manifestement seul même si Lydia (Lena Skerla) aurait aimé être son épouse. Il a subi une cure de désintoxication à Versailles et est sur le point de sortir, mais il va replonger une dernière fois dans la vie parisienne où il ne reconnaitra plus le parcours de ses amis et ses anciennes conquêtes. Las de la vie – « Moi je n’ai rien. Je ne peux mettre la main sur rien. Les femmes me font peur … alors je vais essayer avec la mort » - et à son ami Dubourg il dira « c’est fini pour moi, je m’en vais » et même « aide moi à mourir » et Dubourg de lui répondre « Moi, j’ai vieilli et toi tu es resté enfermé dans ton adolescence ». Il replongera avec un verre de cognac et la fin de cet homme qui « avait tant voulu être aimé » est lentement inéluctable. A noter dans la distribution une Yvonne Clech que je n’avais pas reconnue et Jeanne Moreau dans le rôle d’une artiste peintre.
    Le noir et blanc de ce film est superbe ainsi que la caméra et le montage bercé par la musique d’Éric Satie… Un film très grave mais hélas un peu trop élitiste et intellectuel, magistralement interprété par un Maurice Ronet non charismatique voire cynique mais dont le tourment transpire de son visage.
    Jipis
    Jipis

    34 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2012
    Le « feu follet » est un constat sur le refus de s’assumer dans un monde responsable.

    Un regard vide, indifférent offert par un détaché en cure de désintoxication cible ceux que l’on entend plus, que l’on ne voit plus malgré quelques bons conseils rationnels sur les devoirs de l’existence.

    Certains vous tendent la perche mais celle-ci est méprisée par un homme décidé à s’éjecter d’un contexte refusé en quarante huit heures d’errances Parisiennes s’achevant sur un nombre fatidique, choisi ou tout s’éteint.

    Des mains rivées à un corps sans énergie exécutent des mouvements, déplacent des objets sans pour cela respecter la lucidité d’une logique.

    Alain Leroy délimite le pouvoir d’une décision en caressant les contours métalliques d’une délivrance. Le monde n’est plus perçu, les séquelles de l’alcool ajoutées à une paresse existentielle ont crées des sillons irréversibles.

    Dans un contexte de départ thématique un homme sans but, s’asperge jusqu'à plus soif d’un vice préalablement endormi, la dernière perception d’une fête incessante réveillant pour quelques moments les sens d’un indifférent.

    Ce film pour public très averti tissé dans un leitmotiv musical Satien déprimant à souhait est désorientant, décalé, au dela de tout normalisme nécessaire entretenant par un équilibre salutaire trente glorieuses toiles de fonds accompagnatrices d'un personnage refusant de s'intégrer à la prospérité d'une époque.

    Alain Leroy frappé d’une mélancolie tenace ne voit que ce qu’il ne désire que voir condamnant ainsi toute thérapie victorieuse.

    Diminué par son propre mal, déconnecté des responsabilités par un coté jouissif inassouvi sa descente aux enfers s’effectue dans un état second fait de rencontres éphémères dans un Parisianisme sans âme.

    Un inéducable processus transactionnel sans intérêt tire vers le bas un être vaniteux ventilant de son esprit des choses simples synonymes malgré leurs absences de lumières d’une continuité.
    Cécile HARISTOY
    Cécile HARISTOY

    19 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Misère, c'est pas gai ! Je ne connaissais pas le sujet du livre de Drieu La Rochelle dont est tiré le film. Alors voilà, pour faire court : c'est l'histoire d'un dépressif désœuvré, ex-alcoolique, qui erre dans Paris avant de se suicider. Pas franchement réjouissant... Et le long-métrage de Louis Malle est fidèle au roman éponyme ! Dans le rôle du dépressif traînant son désœuvrement, Maurice Ronet. L'acteur ténébreux, à l'affiche 5 ans plus tôt d' "Ascenseur pour l'échafaud" (déjà Louis Malle), puis magnétique en 1960 dans "Plein Soleil" de René Clément au côté de Delon, se fond de façon quasi mimétique dans la peau du héros. Cynique désabusé profondément inapte au bonheur, impuissant à refaire surface après sa cure de désintoxication dans la clinique versaillaise du docteur La Barbinais, Alain Leroy, dégoûté de tout, fatigué de vivre, annonce ses intentions suicidaires en inscrivant la date du 23 juillet sur le miroir de sa chambre. Avant ce geste fatidique, on le voit trimbaler son mal-être dans les rues de Paris et refaire une dernière fois le tour de ses connaissances, ses amis, ses ex dans une sorte d'itinéraire final désespéré. Du point de vue esthétique, la photographie noir et blanc de la capitale dans laquelle le héros malheureux traîne son désespoir sublime l'œuvre, jusqu'à la quintessence de la scène au "Café de Flore" sur la "Gnossienne n°1" de Satie. Drame à l'atmosphère crépusculaire sorti en 1963, "Le Feu Follet" me laisse une impression bizarre, mitigée, entre mélancolie et pessimisme, à laquelle j'étais finalement soulagée d'échapper avant d'être, comme Alain Leroy, aspirée dans ses filets.
    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 novembre 2019
    Un grand film prégnant, éclaboussé du talent de M. Ronet, inoubliable.
    Le prototype même du film que l'on oubliera jamais.
    Juste Poignant.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    67 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    Une heure cinquante de vacuité pseudo-intellectuelle prétentieuse, durant laquelle Louis Malle enfile les plans interminables à la morosité déprimante, à l'image de son personnage principal.
    Hotinhere
    Hotinhere

    446 abonnés 4 786 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2012
    Un homme dépressif revient à Paris pour revoir du monde et tenter de s'extirper de son mal-être
    Malgré des lenteurs, un film touchant, authentique et humain, porté par la musique d’Éric Satie.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    535 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Malgré les qualités de ce film et ma bonne volonté, je ne peux mettre plus de 3 étoiles.
    De tels films signeraient la mort du cinéma tellement ils sont vains. Ils ne peuvent apporter des connaissances et encore plus du plaisir qu’à des spectateurs qui pour des raisons personnelles ont vécus de tels moments. Tout est a fuir, le malheur et l’ennui rodent et les certitudes qui font que la vie puisse continuer y sont bannies.¨Personne en dehors de lui même ne peut aider Alain. Malle se sert fort bien du cinéma mais sur un tel sujet, c’est mission impossible puisque seul des hommes et des femmes plus désespérant les uns que les autres interviennent et que l’environnement à la Fellini ou à la Antonioni n'apparaît pas. Paris en plus est inexistant sauf quelques lieux branchés que fréquente un petit microcosme snob des années 60 . Maurice Ronnet est exceptionnel certes mais quel anti-héros! Quant à Louis Malle qui ne cessera par la suite de progresser et de montrer un éclectisme étonnant, je ne peux que l’admirer à travers son montage final et m'étonner qu’il se soit attaqué à un tel sujet .
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 418 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2016
    C'est un film difficile à regarder car c'est presque un huis clos avec le personnage central.
    Cet acteur Maurice Ronet est vraiment un bon acteur, dommage qu'il ne soit pas plus connu.
    Son histoire c'est celle d'un bourgeois désabusé qui n'a surement jamais connu la misère ou même le besoin de travailler mais qui est complètement désabusé, désœuvré, et mal dans sa peau. Tellement mal qu'il boit. Enfin il buvait car après une cure de 4 mois il semble guérit mais n'ose pas sortir de son 'hôpital'. Il est malade de l'intérieur. On va le suivre dans les derniers jours de sa vie parmi les belles et bonnes gens du Paris des années 50. Il revoit ses amis et anciennes amies. Il ne les envie pas, bien au contraire il les rejettent pour mieux justifier son geste. Pour moi ce n'est pas le meilleur film de Louis Malle car ce n'est pas très rythmé, c'est presque du théatre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2021
    Alain Leroy (Maurice Ronet) vient de passer une nuit avec sa maîtresse. Il est séparé de sa femme Dorothy qui vit aux États-Unis. Alcoolique repenti, il achève une cure de désintoxication dans une clinique versaillaise. Agité de pensées suicidaires, il va passer une dernière journée à Paris. Les rencontres qu’il va y faire – un ami passionné d’égyptologie, marié et père de famille, deux camarades de régiment pervertis par l’OAS, une ancienne maîtresse (Jeanne Moreau à laquelle Louis Malle venait de donner le rôle principal d’"Ascenseur pour l’échafaud") – ne parviennent pas à le détourner de son macabre projet.

    Le film de Louis Malle, sorti en 1963, est l’adaptation du roman de Pierre Drieu la Rochelle écrit trente ans plus tôt. Il lui est très fidèle même s’il transpose son action dans le Paris des années soixante, dont on revoit avec nostalgie les rues incroyablement embouteillées de l’époque, et s’il évoque la guerre d’Algérie et ses répliques dans la société française.

    Il ne quitte pas d’une semelle Maurice Ronet, qui habite le rôle de ce trentenaire désabusé, rongé par ses démons intérieurs. Trop tôt disparu en 1983, l’acteur allait connaître son heure de gloire dans les années soixante. À l’époque sa renommée égalait celle d’un Belmondo ou d’un Delon, avec lequel il partagea d’ailleurs l’affiche de "Plein soleil" ou de "La Piscine".

    J’avais lu "Le Feu follet" il y a quelques années. J’en étais curieux d’en voir l’adaptation. Le film comme le livre ont fait sur moi la même impression. J’ai trouvé qu’ils souffraient l’un comme l’autre d’un défaut de construction et d’un manque de rythme, les rencontres qu’Alain Leroy fait à Paris durant sa déambulation s’accumulant sans ordre ni logique. Mais j’ai été surtout mortellement déprimé par ce sujet plombant qui m’a laissé hagard et atone.
    Alain D.
    Alain D.

    516 abonnés 3 220 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2022
    Réalisé en 1963, année fantastique de production de Cinéma, ce film n'a pas du tout vieilli ; les bonnes histoires bien interprétées sont impérissables. "Le Feu Follet" est un très joli film, parfaitement dirigé par Louis Malle, et délicatement mis en musique par Erik Satie. Louis Malle nous offre des dialogues profonds, une belle carte postale de Paris, et une mise en image exquise de ses personnages.
    Le scénario original de Pierre Drieu La Rochelle nous conte l'histoire Dramatique d'un homme qui aimait trop les gens ; les scènes sans dialogues où Alain regarde les femmes sont magnifiques.
    Outre la belle apparition d'un Romain Bouteille très jeune à l'époque, le casting nous offre une superbe affiche avec la blonde et belle Alexandra Stewart(Solange), Jeanne Moreau comme toujours excellente, les amis d'Alain brillamment interprétés par Jacques Sereys (Cyrill), Bernard Tiphaine (Milou) ... Le personnage central d'Alain est tenu par Maurice Ronet ; il est magnifique dans ce rôle romantique malheureux voulant "sortir de sa médiocrité dorée".
    Nicolas S
    Nicolas S

    40 abonnés 521 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2020
    Ce film de Louis Malle tient surtout à son matériau source - superbe, indémodable. Quel dommage, donc, que la réalisation soit si sage, si scolaire, enveloppant le propos du film dans un classicisme qui ne lui sied pas. On préférera sûrement 'Oslo, 31 août' à cette adaptation fidèle mais manquant un peu d'imagination.
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