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Tony
2 abonnés
3 critiques
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0,5
Publiée le 1 mars 2020
Peut-on distinguer l'œuvre de son auteur ? pour ma part je pense que non .une ordure reste une ordure . ce film est très largement surcoté il est aussi malaisant que son réalisateur et je ne parle même pas des incohérences comme par exemple quand les policiers montrent le cadavre aux passants ... tu es vilain petit bonhomme , très vilain et tu seras bientôt juger pour tes actes .
Je suis un peu déçu, on m'avait vanté un film d'horreur exceptionnel, un chef d'oeuvre intemporel, et au final le film se révèle assez frustrant, en particulier pour un public de notre époque. En effet, une chose est sûre, Polanski est un excellent metteur en scène et l'installation de l'ambiance dans ce film est exemplaire, seulement, j'ai trouvé que le tout tournait un peu en rond au bout d'un moment et par dessus tout j'ai eu du mal à vraiment ressentir l'angoisse hormis vers quelques moments à la fin du film. J'en attendais donc beaucoup plus, malgré un excellent casting et une idée originale extrêmement intéressante. Je pense que les années ont fait du mal au film et qu'il est devenu difficile de l'apprécier à sa juste valeur. Je ne me suis pas ennuyé devant mais j'ai ressenti une certaine frustration. Beaucoup moins bien que Le Locataire selon moi, mais à voir tout de même.
Avec Rosemary's Baby, Roman Polanski signe un film limite horrifique et profondément dérangeant, filmant l'aliénation d'une femme et d'un couple comme personne. Terriblement crispant et conclu par un final renversant, ce film est un chef d'oeuvre du cinéma d'ambiance, bien que déstabilisant.
Rosemary et son compagnon s'installent dans un luxueux appartement new-yorkais et font la connaissance de leurs voisins, un couple de retraité. Très vite, ces derniers s'immiscent discrètement dans sa vie, jusqu'au jour où elle tombe enceinte. L'angoisse de la maternité est le sujet central de cette histoire, où la jeune et fragile Rosemary subit cet état avant de sombrer dans l'hystérie et la paranoïa. Le fantastique sert de révélateur à la peur d'enfanter, 10 ans avant "Alien" et sa fameuse scène d'accouchement. Mia Farrow est l'interprète idéale: innocente, enjouée, puis malade et inquiète, elle joue à la perfection ce rôle difficile de future mère pas prête à donner la vie. Le climat froid et angoissant créer par Polanski est contre-balancé par des éléments de quasi comédie dont l'inquiétante voisine en est le parfait exemple. Bavarde, curieuse, envahissante, elle en est presque grotesque. Mais lorsque ses intentions se révèlent progressivement, elle en devient d'autant plus effrayante. Le final est particulièrement terrifiant.
On ne va pas dire film d'horreur pour qualifier "Rosemary's baby" et ceux qui espèrent du frisson et des jump scares seront fortement déçus. C'est un film qui repose totalement sur son ambiance pesante et malsaine, et sur le fait que le spectateur sait ce que Rosemary ignore une bonne partie du film. Et Polansky laisse l'imagination du spectateur travailler et imaginer ce qui se passe derrière les murs de l'appartement.
Malgré les conseils de leur vieil ami Hutch, Guy Woodhouse et sa jeune femme, enceinte, s'installent dans un immeuble new-yorkais vétuste, considéré par leur ami comme une demeure maléfique. Aussitôt, leurs voisins, Minnie et Roman Castevet, vieux couple d'Europe centrale, imposent leur amitié et leurs services. Si Guy accepte facilement ce voisinage, Rosemary s'en inquiète... Roman Polanski signe un film d'angoisse excellent et prenant qui tient en haleine du début à la fin avec un dénouement formidable. Mia Farrow réalise une performance incroyable et son jeu rend la scène finale absolument marquante. Un chef d’œuvre.
LE film pour toute femme qui souhaite se faire peur profondément et qui douterait de l’amour maternel ! Plus sérieusement, un grand film, l’un des meilleurs de Polanski, qui sait distiller la peur sans oublier l’humour. Un réalisateur au mieux de sa forme qui soigne tout (les cadrages, les lumières, la musique, le montage, les dialogues) et qui égale ici le maître absolu, Alfred Hitchcock, en suggérant le pire sans rien montrer… bref aucun point faible. N’oublions pas non plus les savoureuses descriptions de la bonne société new yorkaise de l’époque et surtout l’interprétation « habitée » de Mia Farrow, toute jeunette, qui se décompose à vue d’œil au fil de sa grossesse. Un film qui a fait date et qui ne vieillit pas.
Un film qui fonctionne toujours très bien en ce 21ème siècle. La mise en scène très angoissante de Roman Polanski est absolument stupéfiante ! . Un must du genre avec une musique inoubliable et de très bons comédiens.
Premier film hollywoodien de Roman Polanski, Rosemary's Baby est aussi connu pour avoir indirectement contribué au malheur de son réalisateur, en ayant soi-disant influencé Charles Manson dans le meurtre de Sharon Tate. Voilà qui ajoute un peu plus de mystère glaçant à cette histoire somme toute assez "série B" d'une jeune femme enceinte (ou pas) du diable. Un épisode d'X-Files reprendra le thème. Mais de ce scénario peu original, Planski tire un film incroyablement stressant, dérangeant, féministe. Avec peu d'effets, il se hisse au niveau d'Hitchcock ou de Kubrick. Ce malaise qui s'installe tout au long du film, et qui culmine à la fin, est à la fois dérangeant et jouissif. Peu de films d'horreur après celui-ci auront réussi à terrifier autant. Un classique.
Ambiance glaciale et paranoïaque, ça ressemble à du Stephen King dans la façon de faire monter l'angoisse avec le quotidien, ici avec des voisins très inquiétants. L'atmosphère est oppressante et malsaine. Le film montre bien comment les pervers narcissiques utilisent la manipulation. On est tenu en haleine jusqu'au dénouement. Belle performance de Mia Farrow. (Bien)
Un chef d'oeuvre du fantastique en forme de cauchemar fiévreux et dans un style gothique adroitement modernisé. Un conte aux niveaux de lecture nombreux, aussi : sur la vie privée, la cohabitation, les relations entre hommes et femmes, la culpabilité induite par la religion, et la maternité, évidemment. Cinquante ans plus tard, ce qui étonne le plus, cependant, c'est qu'un film signé Polanski puisse sembler tenir un discours aussi radicalement féministe : car ce qui mène Rosemary à la folie, c'est finalement de voir que tout son entourage, et principalement les hommes, veut l'empêcher de disposer de son corps comme elle le souhaite.
Polanski prouve qu'il n'y a nul besoin d’effusion d'hémoglobine pour réaliser un film angoissant. Comme souvent chez lui il arrive à produire une atmosphère très particulière, ici angoissante, à ses films. Ce n'est certes pas le scénario le plus élaborer du siècle mais le talent de Polanski allié à la prestation magistrale de Mia Farrow classe ce film au rang culte.
Bien sûr le casting est exceptionnel : Mia Farrow toute en pureté tranche avec son entourage quelque peu suspect...Pour autant le scénario n'a pas très bien vieilli : l'histoire est très linéaire et manque de surprise, on se doute très vite de ce qui attend Rosemary. Ça reste tout de même un classique qu'il faut avoir vu.
"Rosemary's baby" file le cafard ! Entre l'atmosphère malsaine, l'entourage envahissant et le mystère qui rode autour de cette grossesse, ce film de Polanski saisira sans répit son spectateur. On assiste à un malaise constant dont on attendra impatiemment d'en découvrir la raison. Rien n'est laissé au hasard dans ce long-métrage, que ce soit la scène d'ouverture/clôture, un chinois qui prend des photos, une date explicite etc...tout est maîtrisé pour déboucher sur plusieurs alternatives. Cette véritable avancée dans le cinéma enverra tout droit Roman Polanski dans la catégorie des cinéastes de génie. Extrêmement bien pensé, bien écrit, bien réalisé et bien joué, la double lecture sera de la partie (si pas la triple). Paranoïa due à la grossesse ou histoire fantastique, libre à chacun de se faire sa propre interprétation. Un film remarquable, et important dans l'histoire du cinéma !
A première vue, je dois bien avouer que je m'attendais à mieux d'un film comme on qualifie d'un des meilleurs drame de tous les temps. Il est vrai que Mia Farrow est parfaite dans son rôle de future mère complètement perdue et sensible, il y a un naturel qui ressort d'elle, une fraîcheur, une beauté ... c'est tout l'inverse pour celui qui joue le rôle de son mari (dans le film). Cet acteur, que je ne connaissais pas, est à l'image de son rôle, dans le long métrage, un acteur de bas étage, peut-être suis-je le seul à penser cela. Ce qui m'a dérangé le plus, c'est ce coté complot qui apparait trop à mon goût, c'est à se demander s'il on est dans un rêve ou si c'est vraiment la réalité. C'est la première fois que je vois une œuvre de Roman Polanski et on peut distinguer que son prénom est celui d'un des personnages et que l' nom de l'acteur qui joue le rôle de Guy (le mari de Rosemary) apparait aussi dans l'histoire. Il y a comme quelque chose de machiavélique dans ce film mais certains passages m'ont dérangé. Il y a quelques plans séquences carrément réussies, une bande originale convaincante et un bon fond mais je pensais être subjuguée par la chose mais le temps devient long au bout d'un moment. Peut-être que mon avis est un peu sévère mais plutôt sincère. 13/20.