Avis : Le Silence des agneaux - Page 4

Un coup de maître réalisé par Jonathan Demme. Ce thriller est un mythe et l'un des meilleurs du genre. Le développement de deux intrigues parallèles et liées - le face-à-face entre Jodie Foster et Anthony Hopkins ainsi que les méfaits de Buffalo Bill - permet de ressentir toute une palette d'émotions : une grande empathie envers Clarice Starling, force féminine dans un monde misogyne, de la terreur sourde face aux agissements du tueur et une passion maladive pour le dérangé Hannibal Lecter. "Le Silence des Agneaux" donne à coup sûr ses lettres de noblesse à la notion de thriller psychologique et on recense quelques-uns des plus grands moments de cinéma, en particulier le premier plan-séquence sur les lieux du crime, décor sombre et oppressant. Une preuve que la recette la plus efficace pour exceller dans ce genre repose avant tout dans l'attachement que l'on éprouve pour les personnages.

Un classique!
Jodie Foster et Anthony Hopkins forment à cette occasion le couple le plus déroutant et ambigüe que l'on a pu voir au cinéma.

Difficile de dire quel est le meilleur thriller existant entre The Silence of The Lambs ou Seven, mais il faut avouer que celui-ci est d'une excellente facture, duo d'acteurs qui frise le génie, une musique parfaitement adaptée, un scénario qui fait froid dans le dos et on ne voit pas les deux heures passer. Incontournable !

Un thriller qui finalement privilégie plus la réflexion à l'action mais qui n'en demeure pas moins un film policier à glacer le sang pour notre plus grand plaisir !
A ne manquer sous aucun prétexte !

Un chef-d'œuvre ! Un adaptation parfaite par Jonathan Demme du roman de Thomas Harris. Le film a récolté les 5 Oscars majeurs en 1991 (meilleur film, réalisateur, scénario adapté, acteur et actrice), performance qui n'a eu lieu que deux fois dans l'histoire du 7ème art, c'est dire. L'ambiance glauque et inquiétante est parfaitement retranscrite à l'écran, accompagnée par une musique plutôt réussie de Howard Shore (aujourd'hui ultra-célèbre grâce à la musique du Seigneur des Anneaux). Le scénario est remarquablement écrit et on est scotché à l'écran tout au long du film. Mais la véritablement force de ce film réside dans la casting, et quel casting ! Jodie Foster est remarquable dans ce film, qui confirme qu'elle est une très grande actrice. Scott Glenn joue très correctement (il a sans doute un rôle moins intéressant que les autres). Ted Levine est absolument terrifiant dans son rôle de psychopathe Buffalo Bill. Mais c'est Anthony Hopkins vole la vedette dans ce film. Quelle claque, mais quelle claque ! L'acteur, malgré un visage inspirant la bonhomie, est à la fois effrayant, attachant, bref fascinant. On reste accroché à chacune des scènes où il apparaît, et chacune de ses lignes est mémorable. Le personnage est génialement machiavélique, ses plans sont parfaitement réfléchis et il entre par la grande porte au panthéon des plus grands personnages de cinéma. L'American Film Institute l'a nommé Vilain nº1 du cinéma (devant Norman Bates de Psychose et Dark Vador) et il faut admettre que c'est mérité. Toutes ses scènes sont cultes, spoiler: que ce soit celle de sa rencontre avec Clarice Starling ou celle de son évasion (époustouflante)
. Un chef-d'œuvre, à voir absolument ne serait-ce que pour la prestation d'Anthony Hopkins !

Récompensé par plusieurs oscars, Le Silence des Agneaux est une traque froide et glaçante du réalisateur de Philadelphia. Jodir Foster et surtout Anthony Hopkins sont excellents.

Le problème avec ces films cultes antérieurs aux années 2000 est toujours le même, ils ont beau avoir été incroyable lors de leurs sorties au cinéma, aujourd'hui beaucoup mieux a été fait par des réalisateurs s'en étant inspirés. Bien sur Le Silence des Agneaux ne déroge pas à la règle et malheureusement il se place comme l'un des exemples les plus probants de ce problème. Forcément, quand en plus on a été le premier film d'épouvante a être sélectionné aux oscars et qu'en plus on fait parti des très rares films a avoir été récompensé par les cinq oscars majeurs (avec New York Miami et Vol au Dessus d'un Nid de Coucou), les attentes envers ce film sont énormes même après tant d'années. Autant dire qu'à la fin du visionnage, on tombe de haut, de très haut, la première énorme déception vient de la relation entre Clarice Starling (Jodie Foster) et Hannibal Lecter (Anthony Hopkins), on ne peut pas en 20 minutes maximum crée une relation perverse entre les deux protagonistes, c'est impossible même avec le talent fou des deux acteurs, il aurait été préférable de rajouter un quart d'heure de plus au long-métrage centré sur leurs rencontres quitte à s'éloigner du livre dont il est adapté. Bien sur Jonathan Demme ne pouvait faire autrement que la reléguer au second plan afin de se concentrer sur le principal, la traque du tueur en série Buffalo Bill mais le fait d'en avoir trop parler au fil de ses années n'a pas servi au film puisqu'il en résulte une grosse déception. Là où on reste aussi dubitatif c'est dans la mise en scène du réalisateur, elle est loin d'être mauvaise mais tout comme dans Philadelphia je la trouve archi-classique malgré quelques bonnes idées, à aucun moment Demme ne réussit à instaurer un climat angoissant, même dans les scènes qui s'y prêtait à l'instar de la traque finale dans le noir de Buffalo Bill. Et ce n'est pas la composition d'Howard Shore qui va y changer quelque chose, tout comme dans Philadelphia (et oui encore) et dans la mise en scène, elle est classique ou plutôt d'époque, ce sont des musiques typiques des années 90 et les enlever aurait surement rajouter un malaise (dans le bon sens du terme) chez le spectateur, c'est très décevant quand l'on sait de quoi le compositeur est capable (une bonne B.O. à la Se7en aurait collé parfaitement).
On gardera de ce long-métrage le jeu d'acteur de Jodie Foster et d'Anthony Hopkins et de leurs 3-4 rencontres magistrales mais bien trop courtes pour faire de ce classique un grand film, le reste est, quant à lui, un peu trop classique comparé à ce qui se fait de meilleur aujourd'hui.

Même si il a aujourd'hui un peu perdu en intensité et en puissance ( parce que pleins de films du genre plus morbides et malsains sont notamment passés par là) le Silence des agneaux demeure quand même encore un thriller horrifique assez fascinant. Anthony Hopkins nous a ici livré une des prestations (si ce n'est LA prestation) de psychopathe la plus angoissante, et une psychée la plus "délicieusement" (pour les afficionados du genre épouvante) viscerale du genre. Juste Anthologique ! Jodie Foster a aussi joué dans le Silence des Agneaux l'un de ses meilleures rôles de sa carrière et arrive à réaliser l'exploit de réussir à se mettre au diapason de l'exceptionnel et charismatique Hannibal. Cette ambiance horrifique psychologique est géniale et fascinante. Aucune véritable scène de torture explicite ici, c'est souvent suggéré, et ça peut manqué c'est certain. Mais le cinéaste a ici (en plus de la brillante gestion de ces acteurs) tiré le meilleur d'un scénario assez conventionnel dans ces bases narratives (bien qu'un peu prévisible et manquant de surprise tout de même) avec un talent indéniable et légitimement encensé. Pas un chef-d'oeuvre pour moi c'est sûr (je rejoins d'ailleurs les personnes qui restent sur leur faim avec ce film), mais indubitablement un très bon film.

Véritable chef d'oeuvre. Une référence du genre avec "seven". Film culte a voir et a revoir sans modération.

Enorme déception pour ma part. Je pensais que l'intrigue serait beaucoup plus mouvementée, angoissante et unique. Le jeu d'Antony Hopkins est peut être son meilleur, Jodie Foster n'a pas l'air de faire un jeu d'actrice professionnelle, et puis malgré une bonne direction de Jonathan Demme, le film victorieux aux 5 Oscars de 1992 ne m'a pas convaincu. Trop long, et une fin très brève avec une victoire trop facile sur le criminel anthropophagiste.

Trés déçu.Je vois pas vraiment en quoi le silence des agneaux est un film culte.Le scénario n'a rien d'extraordinaire,il fait pas plus filppé que ça.
On peux reconnaître qu'il y a une bonne réalisation assez prenante et un jeu d'acteur assez bon mais rien d'excpetionnel.L'histoire n'est vraiment pas au rendez-vous elle se veut prétentieuse mais n'explique rien du psychatre.

Dès sa sortie ce thriller est devenu un classique du genre, une référence souvent copiée rarement égalée (mise à part Seven mais en le revoyant je trouve le Fincher nettement en-dessous du Demme). Jonathan Demme tant au niveau de l'histoire que de l'ambiance reste très fidèle au roman de Thomas Harris. Angoissant et captivant mais aussi sinistre, Le Silence des agneaux est un suspense de grande qualité. Sans oublier Jodie Foster et Anthony Hopkins qui sont tous les 2 formidables. C'est aussi le seul véritable grand film de Jonathan Demme.

Bon, je ne vais pas vous mentir, en général, je me limite aux seules scènes avec Hannibal, notamment lorsqu'il écoute les variations Golberg de Bach dans des circonstances dirons nous particulières... C'est le plus grand rôle de Anthony Hopkins, un homonyme dont je suis très fier !

Jodie Foster est également excellente en Clarice Sterling et son interraction avec le le personnage de Hannibal est tour à tour touchante puis parfois franchement glaçante. Le jeu de manipulation et de séduction qui existe entre ces deux là est brillant. On ne sait jamais vraiment qui a l'ascendant.

L'idée de faire du personnage de Hannibal un cannibale psychopathe et psychiatre de profession est un véritable tour de force. Cela permet de sonder les profondeurs de l’esprit d'une manière captivante.

Ce film, c'est également une ambiance pesante, parfois insoutenable. Il ne s'agit pas d'une violence brute, ni perverse. C'est simplement un monde froid, sans concession qui parfois peut dérouter choquer mais dont il es toujours possible de sortir.

Enfin, le titre du film, évoquant le silence des agneaux est un signe d’optimisme, il évoque que l'on peut toujours surmonter ses traumatismes. Film à voir et à revoir mais pas trop jeune !

très bon film, Anthony Hopkins toujours aussi bon, le film qui le précède chronologiquement "Dragon Rouge" avec Norton en protagoniste phare est presque aussi bon

Plus terrifiant que n’importe quel film d’horreur, ce thriller est un classique, un modèle du genre. Dès les premières minutes avec la caméra qui filme la jeune agent du F.B.I. courant dans les bois (l’excellente Jodie Foster), je suis resté scotché à l’écran. Comment ne pas être saisi par Hannibal Lecter le célèbre psychopathe cannibale emprisonné à vie, par sa relation ambiguë avec l’enquêtrice stagiaire (affection/crainte), par l’enquête sur la nouvelle série de meurtres épouvantables perpétrés sur des femmes, par le psychopathe Buffalo Bill qui découpe la peau de ses victimes, par l’évasion d’Hannibal (malgré sa muselière !) après avoir massacré ses deux gardiens. Le génial Anthony Hopkins incarne ici l’intelligence au service du mal. Bien entendu, ce film morbide, d’une noirceur rarement atteinte est réservé à un public averti.