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    Mortelle randonnée
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    84 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    16 abonnés 1 691 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2024
    Un détective privé file et épie une jeune femme tueuse en série à laquelle, insensiblement, il voue -toujours à distance (au point que Michel Serrault et Isabelle Adjani spoiler: n'auront qu'un court passage du film à jouer ensemble
    - une étrange affection.
    Cette disposition psychologique du personnage de Serrault et la mythomanie de Catherine -qui sont l'une et l'autre justifiées- déterminent la singularité de ces deux figures de polar et l'impression parfois d'une intrigue irrationnelle, de laquelle émane le ton mélancolique qui s'insinue dans une cavale criminelle sans issue.
    Pour autant, le film de Claude Miller n'est pas un drame affligé, loin de là. Il commence même, avant de s'assombrir, sous les auspices de la comédie policière fortement teintée d'humour noir, suivant les crimes de Catherine qui n'émeuvent guère son garde du corps éloigné. L'Oeil, surnom du détective solitaire, est un type caustique et désabusé qui en a vu d'autres certainement, commentant les évènements ou ses impressions avec ironie. Michel Serrault en fait une belle composition , entre gravité et loufoquerie, à l'image de la mise en scène de Miller.
    Pierre C
    Pierre C

    38 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2023
    En apparence, Mortelle randonnée s’apparente à un film policier au penchant dramatique. En réalité il en ressort un thriller à énigme, sur fond de psychodrame pour nos deux protagonistes. Ce père inconsolable va développer une véritable obsession pour cette femme, remettant en cause ses principes, naviguant entre réalité et fiction, il se persuade qu’elle est sa propre fille. Catherine de son côté est insaisissable, elle projette sur le détective les souvenirs de son père. Isabelle Adjani, fascinante en femme fatal est un véritable caméléon, arborant plusieurs visages, elle flirte clairement avec la folie.
    Claude Miller livre ici une œuvre complexe sur la traque obsessionnelle d’un détective, une mise en scène déchirante et glaciale, dégagement une grande puissance émotionnelle.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 décembre 2022
    Miller avait lui-même reconnu que ce film n'était pas une réussite. C'est tout à son honneur. La version remasterisée (rallongée) est pire que la première.
    Patjob
    Patjob

    25 abonnés 559 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2022
    Un des (le ?) fleurons du polar Français des années 80, qui n’en manquait pas ; les temps ont bien changé. Pour produire cette pépite, une somme d’ingrédients de première qualité : une idée originale, un scénario qui l’exploite parfaitement, un Michel Serrault habité et bouleversant, une Isabelle Adjani fascinante, une musique « mécanique » de Carla Bley parfaitement adaptée, et surtout, une mise en scène précise et talentueuse, sachant aussi bien créer les ambiances que montrer, à juste distance, les évènements. Ainsi cette randonnée criminelle des deux personnages symétriques, un père ayant perdu sa fille, et une fille ayant perdu son père, est constamment prenante. Au désarroi de « L’œil », surnom du détective, face à la photo de classe sur laquelle il essaie de deviner sa fille, correspondent les changements successifs d’identité de Catherine. Au transfert (au sens psychanalytique) qu’il réalise sur Catherine, elle finira par répondre. Michel Serrault et Michel Audiard, le scénariste, avaient en commun d’avoir perdu un enfant quelques années avant le tournage ; peut-être cela, servi par l’intelligence de Claude Miller, explique-t-il la sincérité et la profondeur du film ; on avait rarement ressenti aussi vivement le vide provoqué par une disparition.
    Arnaud A.
    Arnaud A.

    6 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    Un film très beau mais très étrange, qu'en toute franchise je ne suis pas certain d'avoir tout à fait compris. Mais je garderai en mémoire pour longtemps, c'est certain, le jeu halluciné tout en chassés-croisés de Serrault et d'Adjani.
    Maryse P.
    Maryse P.

    6 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 septembre 2021
    incroyable mais pourtant vrai, j'ai essayé de regarder ce film hier soir et après plus d'une demie heure,je n'avais toujours rien compris, et c'est la première fois qu'une telle chose m'arrive, j'ai été obligée de lire le résumé ce matin pour comprendre un petit peu cette intrigue absolument fantasmagorique et totalement dépourvue d'intérêt, Serrault et Adjani sont réduits à l'état de tristes fantomes , sans saveur ni expression d'aucune sorte sur leur visage, sauf une sorte d'hébétude incompréhensible et mortellement ennuyeuse pour le spectateur... quant à Guy Marchand et Stéphane Audran ... on ne voit pas du tout ce qu'ils viennent faire là dedans ... le pire navet que j'ai jamais vu !
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    29 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2021
    Isabelle Adjani, Michel Serrault, Jean-Claude Brialy, Patrick Bouchitey, Stephane Audran, Guy Marchand, Sami Frey, Macha Meryl, pas de doute Claude Miller sait recevoir. Sur fond de fil rouge policier (et meurtrier) "mortelle randonnée" est l'histoire pleine de poésie et de desespoir d'un homme à la recherche de sa fille disparue. Très beau film 4/5
    Phil MacGyver
    Phil MacGyver

    16 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2021
    Un film qui démarre très très bien, avec une intrigue lente mais hypnotique, des personnages étranges et torturés dans une ambiance de plus en plus onirique.
    Ceux qui veulent des cascades type "L'Arme Fatale" (à part la très belle finale, si on ferme les yeux sur l'épouvantable erreur de raccord: la voiture tombe de l'immeuble et se retourne, pourtant arrive à plat au plan suivant), fuyez ! Mais "L"aKcheune for morons" n'est vraiment pas le propos du film...

    Le propos du film est plutôt une belle et émouvante histoire.
    Un détective qui suit une meurtrière en série, et croit reconnaître en elle la fille qu'il a perdue des années auparavant. Il devient obsédé par elle comme pour sa fille dont il ne lui reste qu'une seule photo de classe, et couvre ses forfaits quand elle ne s'en est pas occupée elle-même.
    Et force est de reconnaître qu'une fois dans le rythme, on se prête vraiment au jeu, malgré des longueurs et digressions inutiles (je juge la version ciné de 2h01 pas celle raccourcie de 1h40, qui pour le coup est trop raccourcie. L'idéal aurait été entre les deux à mon avis, dans le rabotage de-ci de-là de morceau inutiles, pas dans la coupe franche de certains événements).

    On se prête d'autant plus à l'expérience, qu'il règne sur ce film "l'air de rien" un humour noir du plus bel effet, et certains passages de meurtres ou post-meurtriers sont d'une certaine manière bien cyniques et franchement drôles.

    L'interprétation générale est excellente, des rôles principaux à ceux plus secondaires.
    Michel Serrault joue très bien, tout en sobriété, et nous épargne (à part une fois) ses horribles tics de jeu comme traîner sur l'avant-dernière syllabe d'un mot de fin de phrase, pour ensuite affreusement sur-appuyer la dernière.
    Isabelle Adjani est assez fascinante en mante religieuse caméléonne sans coeur. Elle nous livre également une excellente interprétation, même si elle ne peut pas s'empêcher de temps à autres de nous gratifier d'une de ses postures à Césars Big-Émocheune-hypra-renversante-grave-bouleversifiante "Ah je souffre, mais tout en finesse et sensibility. C'est tellement merveilleusement à fleur-de-peau-d'zob, je jouis !", pass'que ça fait toujours trop joli à l'écran.
    Guy Marchand... que dire de Guy Marchand ? La classe, impeccable comme d'hab'. Lui, jamais besoin de simagrées pour exister, juste la classe, même quand il joue un sale type !

    En fait, si j'aurai bien mis un bon 10/10 au début, le scénario devient tellement fouillis et nébuleux vers la fin, tellement difficile à suivre, que cela devient vraiment problématique, et que je n'irai pas au-delà de 7/10 malgré d'immenses qualités.
    L'aspect un peu rêvé et onirique de l'ensemble ne justifie pas à mon avis que plus on approche vers la fin, plus on se dise "?!?... What the F**k ??"

    Il paraît que Claude Miller avait conscience des faiblesses du scénario et qu'il a cherché à compenser avec une grande recherche d'esthétisme.
    Certes, le film est visuellement très beau, mais... je ne suis pas expert, mais c'est pas mieux de revoir le scénar avant de le tourner dans ce cas-là ?
    Zabou2004
    Zabou2004

    5 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 mars 2021
    au bout de 20 minutes d'ennui sans queue ni tête et de la première scène gore dans une salle de bain j'ai arrêté là le visionnage
    aucun intérêt
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    Sorti en 1983, cet ambitieux polar métaphysique nous fait voyager sur les routes d’Europe en compagnie des superbes Michel Serrault, dans le rôle d’un détective privé dépressif, et d’Isabelle Adjani, spoiler: meurtrière compulsive changeant d’identité toute les 24 heures.
    Sur une superbe musique signée Carla Bley, Claude Miller nous embarque dans une atmosphère semi-fantastique, au ton original et étonnant, qui évoque sans se départir d’un certain humour froid les thèmes de la solitude, du besoin d’élévation sociale et de la perte d’un enfant. Une belle réussite.
    Ricco92
    Ricco92

    186 abonnés 2 097 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2020
    Après Garde à vue, Claude Miller retrouve Michel Serrault pour un nouveau film policier. Cependant, cette fois, le cinéaste adopte un ton assez décalé (rappelant un peu l’univers de Bertrand Blier) qui fait s’écarter son œuvre du réalisme. Ainsi, ce qui semblait être au départ un véritable polar autour d’une femme fatale devient de moins en moins crédible et déroute petit à petit son spectateur pouvant l’amener à décrocher malgré les bons dialogues de Michel Audiard (qui cosigne le scénario avec son fils, Jacques) et un excellent casting (à la tête duquel on trouve Michel Serrault et Isabelle Adjani). Dommage : le tout commençait si bien !
    Daniel C.
    Daniel C.

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 septembre 2020
    Déroutant, c'est le mot qui vient à l'esprit au visionnage de ce film sorti il y a plus de trente ans. Filmé de façon très maniérée et d'un esthétisme très appuyé (notamment les scènes mettant en valeur Adjani), il ne résiste guère à l'épreuve du temps malgré un casting de grande qualité. Hésitant entre le polar, l'absurde à la Blier et une forme de non-sens assumée, le scénario finit par tourner en rond et désintéresser le spectateur. C'est d'ailleurs peut-être voulu par les Audiard et Miller mais les faits sont là : à suivre avec Serrault Adjani dans ses périples meurtriers, on finit par être gagné par une certaine lassitude. Il faut attendre plus d'une heure pour que la rencontre entre les deux protagonistes se fasse enfin et que l'intérêt de l'intrigue redémarre. C'est long, d'autant que l'on comprend assez vite que cette deuxième partie va rester dans la même veine. Il reste un film baroque, volontairement décalé voire bancal, peut-être trop ancré dans les tendances esthétiques un peu "papier glacé" de ces années 1980 (qui a plu à un certain moment et qui conservera un public d’aficionados) mais dont la réalisation apparaît de nos jours comme extrêmement pesante.
    CH1218
    CH1218

    164 abonnés 2 779 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 juillet 2020
    Un film qui porte bien son mot.... pas pour les cadavres qui parsèment cette troublante randonnée mais pour l’ennui mortelle qu’elle m’a procuré. Je l’ai regardé jusqu’au bout mais ça m’a été difficile. Sans l’excellent Michel Serrault, j’aurais coupé court...
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    110 abonnés 2 188 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 novembre 2020
    L'enfer c'est les autres. Putain de randonnée, tout feu sans flamme. Mille(r)egrets. Triste de l'intérieur, froid de l'extérieur, cette liaison dangereuse est un déséquilibre avec mon regard à contre courant. J'ai quitté le groupe à Baden Baden, soulagé de ce sacrilège éprouvant.
    pietro bucca
    pietro bucca

    54 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juillet 2020
    Film a l'ambiance assez étrange. il y a beau y avoir un casting de premier choix, c'est un peu poussif. La filature a tout va sans aucune difficulté et sans se faire remarquer a un moment parait grossière. On regrettera cette espèce de nonchalance, et ce certain faux rythme, qui font décrocher notre attention par moment. un rythme plus soutenu aurait été bienvenue.
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