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    Parking
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    Teresa L.
    Teresa L.

    14 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juillet 2013
    C'est peu de dire que c'est mauvais. L'idée de départ n'était pourtant pas plus idiote qu'une autre... déjà Huster en premier rôle. Huster est un mec sympa, comédien compétent, ex gendre idéal devenu papy pas idiot (ou moins idiot que d'autres) mais il est dépourvu du charisme qui convient à un premier rôle. Imaginez le ensuite chanter des chansons (pas mémorables du reste) alors qu'il n'a pas le moindre talent pour ça! N'en rajoutons pas sur Keiko Îto, charmante bien que peu douée pour le cinéma. Sa maîtrise du français démontre qu'elle n'a pas dû dépasser la 3ème semaine du cours Berlitz le plus proche de l'aéroport. Ensuite, Gérard Klein, moustachu et pas très fort en gueule. Je passe sur les inbuvables caméos de Pisier et Marais, et sur leurs scènes de ménage.
    Passons aux éléments narratifs. L'ambiguïté supposée entre Orphée et Calaïs est vite balayée (un couplet d'une chanson, un bisou furtif et c'est marre). Le dialogue est d'une indigence totale, même wikipedia a plus de style. L'histoire est connue, Demy n'y apporte aucun bouleversement notable.
    Enfin il y a la mise en scène. Les mouvements de caméra sont discrets, ils ont l'obligeance de se faire oublier. Les endroits choisis pour filmer illustrent assez bien la schizophrénie du propos (un château, un souterrain, la salle de concert de Bercy). Là où les choses se compliquent, c'est dans le choix des dominantes. Le rouge et le bleu jurent facilement ensemble, et le passage des années n'arrange rien. Cela donne au film un aspect de mauvais rêve certainement voulu, mais pénible à la longue, et voué à vieillir rapidement.
    Finalement, le seul point positif de Parking est de donner un rôle plutôt conséquent, quoique pas poussé à fond de ses possibilités, à Laurent Malet. Il traîne sur le site de l'INA une interview promotionnelle donnée pour la sortie du film où il défend l'entreprise dans sa totalité, acte héroïque de sa part. J'espère le voir dans un rôle rendant justice à son talent, car, dans ce cas ci, il faut vraiment ne pas être dénué de culot pour appeler ça un hommage.
    Dr. La Peloche
    Dr. La Peloche

    42 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mai 2012
    Aaaaaah ! Le Cinéma Français (prenez garde aux majuscules) ! Ses talents, ses combats, ses expériences aussi diverses qu'(a)variées au service de l'Art, celui face auxquels l'on se prosterne. Voilà qui force le respect...
    Aussi, j'invite tout amateur de bon cinéma, à passer on chemin.
    Oui, oui, à aller voir ailleurs s’il y est ! Un film comme "Parking", que dis-je (instant d'oubli), une œuvre, ne devrait être placé devant les seuls rétines capables d'en apprécier toutes les saveurs, tout le suc. Pensez donc, manants !, que seul des génies pouvez avoir l'idée de transposer le mythe d'Orphée et d'Eurydice dans les années 80, dans un savoureux tourbillon de rock et paillettes ! Seul un orfèvre comme Môssieur Demy, déjà orchestrateur des époustouflants "Parapluies de Cherbourg" (ou "Comment relancer l'économie d'une zone industrielle puante en 90mn") et des "Demoiselles de Rochefort" ("High School Musical" avant l'heure, un précurseur je vous dis !), pouvez s'atteler à un tel péplum. Imaginez... Orphée joué par un Francis Huster encore juvénile, habillé façon M. Jackson dans "Thriller" mais revisité (heureusement...) par JP Gautier, rockstar-poète-philosophe (BHL n'a qu'à bien se tenir) de son état dans un Paris strass et synthétiseurs, seul territoire restant au hommes, la limite du monde étant magnifiquement symbolisé par le boulevard périphérique (si cher au travailleurs matinaux mais qui ne comprendront pas l'allégorie, les sots...), l'enfer en étant le sous-sol, les catacombes, les... parkings ! Et pour sauver de la mort sa pauvre Eurydice, morte d'overdose car la sculpture est sa passion (donc comme tous les artistes elle se drogue, puissante évocation du stakhanovisme poussant au stupre), Orphée meurt à son à tour en plein orgasme musical, sur scène et de désespoir (vous pouvez pleurer)... Les Enfers étant dominées par le terrible Hadès, ici campé par le virtuosonissimement suprêmement sacré Jean Marais, vivant dans un étrange et terrifiant cabinet de chirurgien dentiste reconverti en salle de guerre, que ne renierait pas le Pr. Folamour, en noir et blanc et rouge (parce que c'est l'Enfer et que les diablotins à fourches c'est bon pour les américains à Halloween !). Un décor aussi dantesque que fantasmagorique mais aussi étonnement jubilatoire et tendance, un peu comme le quartier du Marais, mais dans le futur ! Bref, je vous passe les détails (mais il est très, très méchant) et le film fini en apothéose avec notre Héros, les yeux bandés, tirant à bout de bras sa belle, dans un tunnel de la porte de Saint Ouen. Une voiture allume ses phares, passe à 6m près d'Orphée, Eurydice pousse un cri, il se retourne, elle est morte. Orphée fini par se balader dans un parc en chantant une complainte qui restera dans toutes les mémoires...
    "Eurydiiiiiiiice. Où vas-tuuuuuu ?
    Eurydiiiiiiiice. Que fais-tuuuuuu ?" x6
    Transcendantale. Jubilatoire. Profond. Génial. Puissant. Subversif. Une œuvre majeure du Cinéma d'Exception de la Tradition Artistique Frônçaise que tout un chacun se doit de posséder dans sa vidéothèque à défaut de n'être qu'un petit rustaud provincialement mal dégrossie. Humpf.
    Plume231
    Plume231

    3 549 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 avril 2016
    Considéré de l'avis général, et même par son réalisateur, comme un pur nanar, je me devais de vérifier la véracité de cette affirmation. Et après scrupuleuse vérification, je me dois de dire... qu'en effet ce film est un pur nanar.
    Un nanar de Jacques Demy, cinéaste inégal pour moi mais qui a quand même donné Les Demoiselles de Rochefort et Peau d'âne, c'est pas tous les jours qu'on en voit.
    Alors, on a des interprètes dans les seconds rôles, parfois prestigieux en plus genre Jean Marais ou Marie-France Pisier, qui se demandent ce qui font là, des chansons de Michel Legrand qui ferait passer à côté celles d'Hélène et les garçons pour du Gainsbourg ou du Polnareff tellement elles sont nazes, un esthétisme kitsch dans tout ce que les années 80 pouvaient avoir de plus horriblement kitsch, une adaptation de la mythologique grecque pour le moins involontairement très embarrassante (franchement l'Enfer dans un parking souterrain et qui ressemble à un bureau de poste, euh comment dire... !!!).
    Mais l'ensemble n'aurait pu être qu'un mauvais film sympathique s'il n'y avait eu Francis Huster...
    Demy pour jouer l'idole de la scène musicale voulait à l'origine David Bowie, choix d'excellence car c'était vraiment un artiste exceptionnel avec un charisme incroyable, et puis était prêt à se rabattre sur Johnny Halliday, pas le même prestige mais un talent et un charisme incontestables... Eh ben, il a dû se contraindre à prendre Francis Huster, déjà hyper-mauvais acteur qui chante encore beaucoup plus mal qu'il ne joue, oui c'est possible, supposé être crédible en idole des jeunes... Non, ça ne se décrit pas, ça se "vit", il faut le voir, et l'entendre (attention aux oreilles !!!), pour le croire... Ça donne tout de même un moment d'hilarité incroyable avec la scène de la guitare (Pourquoi Moi? Pourquoi Moi? POURKWA MWAAAAAAAAA??????? !!!). Pour ceux qui n'auraient pas le courage de regarder jusqu'au bout (ce que je comprendrais tout à fait !!!), visionner juste la séquence d'intro où il "chante" pour sa dulcinée, avec un pull informe et un bandana absolument hideux, c'est... non ça ne se décrit pas... Je dirais juste que si vous cherchez la plus grosse erreur de casting de tous les temps, c'est plus la peine de chercher...
    Ghighi19
    Ghighi19

    55 abonnés 1 779 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2020
    Bien sûr pas le meilleur film de Demy mais j ai beaucoup de tendresse pour cet hommage à Cocteau et à la légende d Orphée. Les comédiens sont solides à part la pauvre qui joue Eurydice totalement paumée. La musique de Michel Legrand finit de nous enchanter.
    Ti Nou
    Ti Nou

    427 abonnés 3 387 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 septembre 2020
    Déjà qu’un film de Jacques Demy considéré comme réussi me donne envie d’égorger des chatons, le visionnage de celui-ci a constitué une véritable épreuve (heureusement, il est plutôt court). La prestation de Francis Huster est restée tristement célèbre mais les textes niais de Jacques Demy et les mélodies sirupeuses insupportables de Michel Legrand ne sont pas en reste.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 310 abonnés 12 189 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 novembre 2023
    "Parking" (1985) de Jacques Demy, avec Francis Huster dans le rôle de Orphèe! Des barres de rire! Voilà c'est fait! Ce nanar se confond rapidement avec son dèlire, sous une armada de sèquences qui basculent dans le ridicule! Chansons, amour, drame! Puis drame, amour, chansons! Très vite ça casse les pieds et les oreilles avec un Huster qui ne sait pas du tout chanter! Tout aussi èvidente est son absence de talent à jouer la rock star en bandana! Même chanter en playback « Simplement » est un vèritable calvaire! Par pitiè pour vous cinèphile allez voir autre chose : le très beau "Lola" (1961), par exemple! Ou même "Une chambre en ville" (1982) qui prècède "Parking". Tout vaut mieux que ça! Allez 1* pour la jolie Keïko Itobe, au charme fragile, beaucoup à voir de son èlègante anatomie via l'intro...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 329 abonnés 7 268 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mars 2023
    Orphée est une popstar adulée lorsque sa compagne meurt d’overdose. Lui, électrocuté par sa guitare avant un concert est bien décider à aller la chercher jusqu’en enfer…

    Cette réécriture du mythe d’Orphée et Eurydice, remis au goût du jour, a bien failli ne jamais voir le jour, d’une part parce que personne ne voulait mettre du pognon dedans et qu’aucun des chanteurs approchés par le réalisateur n’avaient accepté le rôle.

    Le film est parvenu à boucler son financement au… Japon (à la condition qu’Eurydice soit incarnée par la japonaise Keiko Itō) et pour camper Orphée, à défaut d’avoir trouver un chanteur (David Bowie & Johnny Hallyday furent sollicités), c’est finalement Francis Huster (qui n’est absolument pas chanteur) qui incarne le rôle-titre.

    Malgré son flop lors de son exploitation commerciale, cela n’a pas empêché le film, au fil du temps, d’obtenir une certaine renommée, hélas pour les mauvaises raisons. En effet, Parking (1985) parvient à réunir en seul et même film tous les ingrédients du parfait nanar. Je ne sais pas ce qui est le plus alarmant dans ce film, qu’il soit foncièrement mauvais du début à la fin ou que ce dernier ait été réalisé par un talentueux cinéaste ? Comment Jacques Demy (Les Demoiselles de Rochefort - 1966) a-t-il pu mettre en scène un pareil film ? C’est bien simple, il n’y a absolument rien qui ne va, pas même une pauvre scène qui viendrait relever le niveau.

    Le plus inquiétant dans ce film, c’est sans la moindre hésitation l’interprétation ou le non-jeu de Francis Huster (On a volé Charlie Spencer ! - 1986) qui ne cesse de chanter faux tout au long du film et débite son texte de façon désincarnée. Son personnage est tellement ridicule qu’il est impossible de s’y attacher ou de le prendre au sérieux (il fait de la moto avec sa guitare dans le dos et porte un bandana lumineux qui clignote). Non seulement le premier rôle est pathétique mais même la B.O. composée par (excusez du peu) Michel Legrand s’avère ringarde. Les paroles sont sacrément gratinées et l’intonation et le débit de Francis Huster (articulant le moindre mot) ne font qu’enfoncer le clou (il aurait été tellement plus intelligent de le faire doubler en post-prod).

    L’interprétation catastrophique du héros et les chansons indigentes ne sont hélas que la partie émergée de l’iceberg, car le reste du film ne sera pas avare en idées toutes plus kitsch les unes que les autres (l’esthétisme général du film, le parking et sa porte dérobée ou encore l’Enfer représenté en noir & blanc avec une touche de rouge).

    Un foirage total en bonne et due forme que le réalisateur ne tardera pas à renier dès sa sortie et cela se comprend parfaitement.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 858 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2020
    Franchement, je me suis amusé comme un petit fou.

    En fait ça fait des années que j'entends parler de Parking qui est soi-disant un gros nanar signé Jacques Demy. Clairement autant j'aime les nanars autant appeler un film Parking, je ne comprends pas le projet et ça me donne tout sauf envie. Je dois même dire que ça a l'air juste chiant comme la pluie...
    S'il avait appelé son film Orphée j'aurais été intrigué, malgré la mauvaise réputation du film et je l'aurais vu bien avant, mais Parking... Depuis quand un parking est censé faire vendre des places de cinéma ?

    Mais bon, c'était un tort, parce que ce Parking est un film des plus réjouissant. Alors oui Demy voulait David Bowie, mais franchement qu'est-ce-que je suis content qu'il ait eu Francis Huster, qui chose rare pour une comédie musicale de Demy interprète lui-même les chansons... Parce qu'on ne va pas se mentir Huster est en roue libre, il donne tout et ses mimiques associées à son ridicule accoutrement (il a une sorte de bandeau avec des lumières sur la tête... là non plus je ne comprends pas le projet) rend le tout juste excellent. Je me suis marré du début à la fin... Sans oublier le fait que même moi qui ne suis pas mélomane je me rends compte que c'est juste nul au niveau des chansons...

    Et je ne dirais même pas qu'il n'y a rien qui va, je trouve que c'est une bonne idée de faire une réinterprétation d'Orphée à l'époque moderne (et on lorgne pas mal du côté de Cocteau, Demy va même jusqu'à donner un petit rôle à Jean Marais) et on a quelques scènes qui visuellement ne rendent pas trop mal. Je pense aux enfers on a un beau noir et blanc teinté de rouge, franchement ça fonctionne bien, ça donne un certain cachet et tout particulièrement lorsque Orphée et Eurydice se retrouvent.

    Cependant il y a de vrais problèmes d'écriture, la relation auparavant idyllique Orphée/Eurydice s'envenime pour aucun motif valable, les chansons sont juste ridiculement connes... Je n'ai jamais été un grand amateur des composition de Legrand, j'adore par exemple Les Parapluies de Cherbourg même si la musique j'ai fini par l'apprécier uniquement parce qu'elle me rappelle le film et le drame qui terrible qu'il raconte, mais clairement dans Parking c'est la panne d'inspiration totale).

    Et clairement niveau subtilité c'est zéro... On a notre héros qui s'appelle Orphée, qui a une femme qui s'appelle Eurydice, qui chante des chansons sur le Styx... Il y a trop de références mythologiques, ou du moins elles arrivent vraiment grossièrement sans raison. Que le héros s'appelle Orphée, pourquoi pas, vu que c'est une relecture du mythe, mais pourquoi il chante des chansons mythologiques ?

    Dans le film il y a plein de petits détails comme ça qui rendent le film juste ringard. C'est pas mauvais, c'est kitch, daté (même pour les années 80), c'est très mal joué... et pourtant ça fonctionne encore assez bien. Je veux dire que le film n'est pas chiant, c'est encore assez bien rythmé, le décalage évident entre le sérieux des intentions de départ et le surjeu des acteurs et la finesse qui semble absente du film fait le reste.

    Il faut forcément toucher un mot sur le jeu de Keiko Itō, la fille qui joue Eurydice qui ne doit pas parler le français, parce que c'est juste incompréhensible (et ce n'est pas sous-titré) ce qui donne encore plus un côté délirant au film en ajoutant encore une tonalité différente au film.

    En fait c'est ça ce film, c'est une vaste cacophonie où personne ne joue ensemble, chacun est dans son coin en train de se taper son délire et le tout ensemble donne un spectacle franchement curieux, mais pas désagréable. Je comprends que Demy soit déçu, parce qu'il aurait sans doute aimé que ça sonne mieux, que musicalement ça soit au point, avoir plus de budget, avoir plus que 30 figurants pour les concerts, ce n'est pas le film qu'il voulait faire... mais finalement c'est comme lorsque tu veux faire un coq au vin et que malencontreusement parce que tu n'as pas de coq et de vin tu les remplaces par des œufs et de la farine et que ça fait un gâteau ! C'est pas ce qu'on attendait, pour le servir en plat principal c'est loin d'être fou, mais ça ne veut pas dire que ce n'est pas bon...

    Et là c'est un peu ça... faut clairement le prendre comme une comédie et c'est une heure trente de pur bonheur, c'est un meilleur pastiche de biopic musical que Walk Hard, sauf que c'est pas un pastiche... (et qu'il ne le fait pas exprès)

    Bref, une super comédie.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    955 abonnés 4 885 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    Le thème était intéressant mais la réalisation est calamiteuse. C'est assez laid tout le temps et surtout mal joué. Je retiens quand même les deux chansons de Legrand qui sont pas mal. Sinon on peut facilement faire l'impasse.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    110 abonnés 2 188 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 juin 2020
    LE PASSAGE. Célébrons un nanar, un pur, un dur, un vrai. Jacques Demy de Cherbourg à Rochefort s'égare dans un parking pour raconter l'histoire d'Orphée et Eurydice. Vous n'aimez pas la mythologie, ça tombe bien. Au bout du souterrain, la lumière, que dis je, Dieu, l'idole des jeunes de la chanson française sous les traits d'un Francis Huster, beuglant, s'égosillant sur des textes que même Maitre Gims renierait. Et c'est pas tout, la guitare électrique du Soprano Huster court circuite sa vie. Vie et mort d'un instant d'ivresse, de destin fait pour se pendre. Un Demy pour oublier.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 mai 2020
    Considéré à juste titre comme le plus mauvais film de Jacques Demy, Parking est un nanar absolu dont l’idée de départ – la réécriture du mythe d’Orphée et Eurydice dans la France des années 80 – pouvait être séduisante. Pourtant tout est raté : Francis Huster/Orphée est catastrophique et pas crédible pour un sou dans le rôle d’une popstar adulée des foules. Il chante affreusement faux, des chansons elles-mêmes affreuses, devant un parterre de fans incarné par des figurants qui peinent à y croire. Son histoire d’amour avec une Eurydice japonaise ne tient pas debout. L’histoire est mal racontée et l’on se fout complètement des sous-intrigues. Les décors et les costumes ont affreusement mal vieilli. Bref, un délicieux naufrage.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 avril 2023
    Œuvre maudite du grand JACQUES DEMY - «Parking» signa sans doute le début d’une longue agonite cinématographique pour celui qui avais connu la gloire avec «LES PARAPLUIES DE CHERBOURG» et «LES DEMOISELLES DE ROCHEFORT». Pourtant réside encore aujourd’hui dans cette comédie musicale une certe douceur amère qui avais fait les charmes de son cinéma. On y retrouve des personnages torturés comme ils en regorgent dans sa filmographie. En particulier des êtres qui s’aiment et se déchirent avant de soit retrouver soit se dire adieux. On y retrouve tout un travail sur les décors, la réalisation certe mois enlevé mais toujours de bonne facture. Une approche du conte ici mythologique et un penchant pour la modernité. Le thème de la solitude est aussi de retour et prends une autre forme mise en lien avec la célébrité. En sommes «Parking» est une œuvre qui avait comme «Lady Oscar» ,dans un autre genre, beaucoup de potentiel dans les mains de Demy. Malheureusement on ressent beaucoup de lassitude dans l’ensemble. Sans doute le poids d’une préproduction et production pénible, rajouter à un tournage particulièrement tourmenter puis il est claire que Francis Huster offre une performance mauvaise et trop caricatural. Néanmoins, le film reste divertissant et loin du périle annoncer. Disons qu’il aurait bien besoin d’un remake aujourd’hui pour permettre de refaire sortir toute la beauté et la profondeur du scénario de Demy qui reste bien penser.
    Félix MASSON
    Félix MASSON

    20 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 avril 2023
    J'ai l'impression que Demy s'est lâché en faisant ce film. Il ne savait pas trop quoi faire et comme le faire donc il y est allé à l'instinct. Donc c'est très kitch, pas très réfléchi et ça manque d'un sous-texte, d'une vraie réflexion. On sent que le film a été rushé. Bref il y a donc des scènes grotesques et le jeu d'acteur est terriblement mauvais. Mais ça tient debout. L'intrigue est plutôt tenante et l'image est par moment vraiment très soignée (les scènes en enfer notamment). L'hommage à Cocteau me semble un peu fallacieux cependant car il n'y a pas cette absurdité typique de l'ancêtre... On sent la contrainte technique et budgétaire et Demy a voulu faire plus grand que ce qu'il était faisable à son époque.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 décembre 2013
    qui a dit que francis huster était un bon acteur???? chaque fois que je le vois il joue l'intello gaucho à 2 balles mais il est rien ! il ne sait absolument pas jouer, meme ab productions en aurait pas voulu .
    parking et le faucon reste ses 2 perles...n'empeche on peut faire carrière et ne pas savoir jouer ,c'est pas les exemples qui manquent (angelina jolie,tea leoni ,fx demaison,dubosc,etc...)
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 septembre 2016
    Ce film est, comme tout nanar, impossible à noter. D'un point de vue disons artistique, il est absolument mauvais et mériterait le zéro absolu. Par contre d'un point de vue nanardise, c'est un chef d'œuvre 5 étoiles : il fait partie de mon top 3 des nanars avec Hercule à New York et Starcrash.
    Tout est raté dans ce film : dialogues, chansons, décors, cadrage, effets spéciaux, costumes, scénario, personnages... mais il est truffé de scènes hilarantes, et si vous aimez les nanars courez le voir, vous ne serez pas déçus. J'ai d'ailleurs découvert ce film grâce à Nanarland.
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