Je fais partie de ceux qui placent "le temple maudit" en numéro 3 du top de la trilogie Indiana Jones, mais cela ne veut pas dire que c'est un mauvais épisode pour autant. Ce qu'on regrette ici, c'est sans doute que la quête archéologique est mise de côté, tout comme le périple à travers la planète. Ici, on part de Shanghai (avec une séquence d'ouverture certes directement pleine d'action, mais un poil longuette), on atterrit en Inde et on ne repart plus du fameux temple maudit. Autrement, en dehors d'autres longueurs, c'est vraiment du tout bon : un super casting autour d'Harrison Ford (Kate Capshaw, même si elle crie beaucoup, et Ke Huy Quan sont géniaux), beaucoup de scènes mythiques (d'action ou pas, comme le culte dîner) et, bien que plus sombre et violent, on rit toujours autant dans cet épisode. Encore une fois, Steven Spielberg propose un modèle de film d'aventures.
Bien plus sombre que le 1er film, cet Indiana Jones flirte avec des choses assez malsaines. Je l'ai trouvé assez malaisant par moments, à la limite du regardable. Bon, visuellement, on voit qu'il date des années 80, et quelque part ça fait son charme. La voix française d'Indiana Jones est par contre vraiment ratée : elle ne colle pas du tout avec son physique. Néanmoins, ça reste divertissant. C'est un bon film d'aventure, réalisé par le maître des blockbusters.
"Indiana Jones et le Temple maudit", second volet de la saga Indiana Jones, déploie un éventail d'aventures haletantes, sous la direction habile de Steven Spielberg. Spielberg, avec la complicité de George Lucas à la production, nous replonge dans les années 1930 aux côtés de l'archéologue le plus célèbre du cinéma, dans une préquelle qui ne manque ni de panache ni d'originalité.
spoiler: Le film s'ouvre sur une scène à Shanghaï mémorable, où l'échange périlleux entre Indiana Jones et le gangster Lao Che pose les premières pierres d'une aventure épique. Cette introduction, à la fois intense et pleine d'esprit, promet une odyssée palpitante. Le rythme effréné de cette séquence initiale se poursuit avec une évasion spectaculaire, marquée par l'utilisation ingénieuse d'un canot de sauvetage comme parachute - un exemple parfait de la capacité du film à mélanger action et ingéniosité.
En Inde, le récit prend une tournure plus sombre avec la découverte d'un village en détresse et la mission de récupération d'une pierre sacrée volée. L'intrigue se densifie au palais de Pankot, où l'hospitalité apparente cache des secrets sinistres et une menace terrifiante sous la forme de la secte des Thugs. Le film excelle dans la création d'une atmosphère mystérieuse et oppressante, culminant dans les profondeurs d'un temple souterrain où se déroulent des rituels effrayants.
Cependant, "Le Temple maudit" présente des aspects qui pourraient être perçus comme moins réussis. La caractérisation de Willie Scott, bien que jouée avec conviction par Kate Capshaw, est parfois réduite à celle de la damoiselle en détresse, ce qui contraste avec la représentation plus nuancée d'autres personnages féminins de la saga. De même, l'inclusion de Demi-Lune, bien qu'apportant une touche de légèreté, flirte par moments avec les stéréotypes du sidekick enfantin.
Les effets spéciaux, bien que remarquables pour l'époque, peuvent sembler datés au regard des standards actuels, ce qui peut affecter l'immersion dans certaines scènes clés. Néanmoins, ces éléments n'entament en rien la qualité globale de l'œuvre, qui demeure un témoignage de l'art du cinéma d'aventure.
La musique de John Williams enrichit encore l'expérience, avec des thèmes mémorables qui soulignent à merveille l'action à l'écran, renforçant l'immersion dans ce tourbillon d'aventures.
"Indiana Jones et le Temple maudit" est ainsi un mélange complexe de réussites cinématographiques et de quelques choix discutables. Le film brille par sa mise en scène, sa capacité à entretenir suspense et émerveillement, et par ses séquences d'action magistralement orchestrées. Il pâtit cependant de certaines faiblesses dans le développement de ses personnages secondaires et dans l'utilisation de certains effets spéciaux. Malgré ces éléments, le film demeure une pièce maîtresse du genre, témoignant du talent de ses créateurs et offrant une aventure dont l'attrait perdure à travers le temps.
"Indiana Jones et le Temps Maudit" est le deuxième épisode de la licence, et le premier à inclure Indiana Jones directement dans le titre. C'était donc un retour attendu pour l'époque, le premier film ayant été un gros succès. Malheureusement, si j'apprécie plutôt bien l'ensemble de la saga, il y a un long-métrage que je n'aime pas vraiment au sein de celle-ci, et qui est raté à mon sens. Et comme vous l'avez deviné, c'est bien de ce film-ci dont je parle. Pourtant, sur le papier, il partait plutôt bien. On retrouve une équipe qui reste dans la lignée du premier, et on s'attend donc à y voir une certaine continuité. John Williams est toujours à la musique, et il nous sert encore les thèmes marquants de la licence. Harrison Ford est toujours présent dans son rôle culte. Et Steven Spielberg réalise encore le film, avec cette envie d'explorer le monde et d'appeler au voyage. Ici, les décors seront même un peu plus variés que le premier, car si on retrouve de la beauté, on est également face à des environnements plus sombres. Toutefois, cette apparence n'a pas suffi à me faire apprécier le film. Dès le début, j'ai senti qu'il partait extrêmement mal, avec une introduction qui enchaîne les séquences ridicules. Puis, une fois que l'on est dans le cœur du récit, le tout devient rapidement très mou. L'histoire traîne la patte et ce qui faisait l'âme du premier volet semble être absent. On a peu de séquences réellement divertissantes, et le ton semble également bien différent. On laisse plus de place à l'humour, celui-ci étant assez enfantin et pas forcément très drôle, et on alterne cela avec un côté mystique assez effrayant par moments. Dans l'ensemble, l'idée était bonne, mais je n'ai jamais réussi à rentrer dans le film, à cause de ce mélange de tons notamment. Je n'ai jamais réussi à trouver la menace effrayante, quand celle-ci ne cesse de se ridiculiser. Et je n'ai jamais réussi à m'attacher à nos nouveaux protagonistes, ceux-ci étant clairement insupportables. Cela passe encore pour Demi-Lune, mais pour ce qui est de Willie Scott, c'est réellement la pire aventure amoureuse que ce héros ait pu avoir. Elle est insupportable du début à la fin, elle n'arrive jamais à être attachante. Heureusement, le final se conclut par une scène d'action assez prenante, mais cela semble arriver bien trop tard pour espérer sauver le tout. L'ensemble reste donc bien décevant et je me suis franchement ennuyé devant ce projet. Je n'ai pas retrouvé l'ambiance et le rythme qui caractérisait si bien le premier volet. Pour conclure, un deuxième volet qui m'a vraiment déçu.
En plus de donner des Indiens et de la seule femme du film une image datée et plus que déplorable (ce n'est que du cinéma, d'accord, et le trait est grossi à dessein, mais quand même !), ce deuxième volet de la série Indiana Jones est généralement éreintant à force de courses poursuites interminables et assez peu lisibles à l'écran. Le scénario est d'ailleurs d'une pauvreté abyssale, et peine notamment à soutenir la comparaison avec le premier, pourtant loin d'être exempt de défauts. Si ce n'est cette nostalgie que l'on ressent en revoyant des films qu'on a découverts enfant, il n'y a franchement pas grand chose à sauver ici.
Un vrai film d’aventures encore au top et bourré d’humour ( la scène du dîner est à hurler de rire). C’est mené à un rythme d’enfer et avec intelligence et décontraction : bref un excellent moment à revoir encore et encore.
Il y a bien des années que j’avais vu ce film et j’avoue que mon avis (dans mes souvenirs) était plutôt négatif. Dans les années 80, c’était la mode des films avec enfants comme "Au-delà du dôme du tonnerre", "Les Goonies", "E.T." ou "Le Retour du Jedi". Ce n'était pas vraiment ma tasse de thé. Mais en le revoyant, j’ai vraiment apprécié. Il y a du rythme, de l’action, de l’humour et quelques émotions. Le couple Harrison Ford/Kate Capshaw fonctionne à merveille, avec pour cette dernière un rôle de mondaine mijaurée transportée contre son gré dans l’univers d’Indy. C'est un rôle de blonde aux antipodes de celui de la brune Karen Allen. Après le monde des nazis, bienvenue dans celui des Indiens sectaires. De plus, le message sur l’exploitation du travail des enfants est toujours d’actualité. Globalement, l’histoire est moins emballante que celle du premier film, mais l’humour est beaucoup plus présent grâce à Kate Capshaw qui force le trait. Une belle redécouverte. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
En 1984, Steven Spielberg poursuit les aventures d’Indiana Jones avec ce deuxième volet. La recherche de pierres sacrées dérobées par une dangereuse secte permet à notre célèbre archéologue (Harrison Ford) de faire claquer son fouet. Malheureusement, les meilleurs ingrédients utilisés dans l’épisode précédent sont ici simplement recyclés. Tout d’abord, le scénario est atrocement mince et truffé d’innombrables incohérences. Ensuite, l’humour reste très puéril sans aucune créativité. On a vraiment l’impression que le réalisateur a surtout souhaité se faire plaisir avec des scènes d’action fulgurante (la course poursuite en wagonnet par exemple). Bref, à cantonner au gentil divertissement familial.
Au risque d'aller à rebrousse poil des puristes, cet opus est pour moi le meilleur de la série ! Bien sur il y a des énormités dans le scenario, bien sur la trame est imprévisible, mais l'humour et les sentiments qui se dégage de ce film m'ont beaucoup plus touché que les autres épisodes . A regarder avec des yeux d'enfant pour l'apprécier à sa juste valeur !
Un épisode qui commence bien qui finit bien mais les aventures du célèbre aventuriers se passent très mal, de nombreux péripéties qui mettent le spectateur en haleine sans que cela s'arrête, en compagnie de Willie et Demi Lune qui ne connaissent rien aux aventures et ce qui les attend. Des passages violents qui peuvent impressionner aux spectateurs notamment les plus jeunes surtout mais qui peuvent amuser une minorité. Le tout arrosé d'une superbe musique signée John Williams
Et bien ca y est ce deuxième opus m'a conquis comparé au 1er. Ici je retrouve la dose de mystique, de magie, de secret que j'attendais. Steven Spielberg s'assume beaucoup sur ce film là et ça fait plaisir, de vrais décors digne d'une aventure en quête de trésors oubliés.
Sans avoir vu tous les films de Spielberg, celui-ci est sans doute le pire qu’il ait jamais réalisé. C’est ennuyeux, moche, ridicule et surtout profondément machiste. Une horreur! Incompréhensible à mes yeux par rapport aux quatre autres films de la série.
Un film génial mais probablement le moins bien de toute la saga.
J'ai trouvé ce film toujours à la hauteur en ce qui concerne, les décors, l'histoire et les costumes. Nous pouvons sentir le travail acharné mit sur ce film!
Or, ce volet est plus centré sur l'exploration et les découvertes effroyables et non les scènes de combat épiques et les cascades.
Certains passages peuvent s'avérer plutôt lent et ne suscitent pas assez mon intérêt. Le suivi du film est toutefois cohérent et bien.
Le second Indiana Jones trois ans après le premiers apporte son lot d'aventures exotiques et toute l'histoire en Inde fait un peu penser à un épisode fameux du Tour du monde en 80 jours de Jules Verne. Voulant faire de l'originalité il est cependant assez tordu dans le côté morbide et tout en restant fidèle au personnage central n'est pas aussi original et d'un humour moins subtil que le premier ou le troisième.