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Freaks101
130 abonnés
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5,0
Publiée le 28 février 2008
Probablement le plus grand western italien après « il était une fois dans l’Ouest ». Sur la partition sublime d’Ennio Morricone, dans le décor original du grand nord, habillé par la neige, se déroule une tragédie poignante dont le final nihiliste reste gravé dans les mémoires longtemps après la vision du film. Kinski et Trintignant sont tout deux habité par leur rôle. Sergio Corbucci est à son meilleur. Un des plus beau film du genre.
J'ai regardé hier ce film à la télé et je me suis ennuyais espérant un peu mieux. Il n'a rien à voir avec un Léone, c'est mauvais, outrageusement pessimiste, Trintignant aussi transparent que muet. L'appréciation "médiocre" de mon programme TV était donc largement justifiée.
Inutile de s’attarder sur le fond aussi vide que les paysages enneigés de Cortina D’Ampezzo dénaturés par les incessants mouvements de la caméra et par la B O encore plus racoleuse que dans les Leone. Mieux vaut essayer de comprendre comment un tel film a encore aujourd’hui gardé sa renommée. Ce n’est pas mieux filmé que les bêtisiers qui apparaissent régulièrement à la TV mais attrapés aux hasards des prises visuelles de nos téléphones portables. Ici la laideur est recherchée, la violence glorifiée et la vulgarité encensée. C’est le massacre de l’art cinématographique et la mort de la cinéphilie. Le pire de tout étant de ne pas s’en apercevoir car on a évidemment le droit d’aimer cela.
enfin une sortie 2 en version restaurée 4K avec un des meilleurs role de jean louis trintignant et de klaus kinski un bon film bien sombre un bon western a voir sur grand écran
Loin de l’esprit de bizarrerie et d’extrême-violence de son chef d’œuvre Django, réalisé à peine deux ans plus tôt, Sergio Corbucci entreprend, avec Le grand silence, un western spaghetti que l’on pourrait aujourd’hui qualifier de contemplatif. Avec pour distinction de prendre pour décor des forêts enneigés, aux antipodes des habituelles plaines désertiques, le film prend aussitôt une pâte visuelle bien particulière qui participe à la mise en place de son ambiance stressante. Pour ce qui est du scénario en lui-même, rien de bien novateur, puisqu’il s’agit d’une histoire de vengeance entre deux tueurs à gages, mais cependant, le fait de voir ces deux mercenaires incarnés par des acteurs talentueux mais rarement vus dans ce genre, le polonais Klaus Kinski et le français Jean-Louis Trintignant, et que leurs rôles soient aussi antipathiques l’un que l’autre fait toutefois la vision de ce western une expérience différente des autres. Evidemment, l’excellente composition musicale d’Ennio Morricone aide elle-aussi beaucoup à l’immersion dans cette série B de qualité.
Un sous western spaghetti signé Sergio Corbucci. On est bien loin ici des chefs-d’œuvre de Sergio Leone. Dialogues d'une pauvreté déconcertante (dieu merci, Trintignant a la voix coupée, que lui aurait-on fait dire sinon ?), scénario entendu, mise en scène catastrophique, ce "Grand Silence" gèle dès les premiers instants dans le grand froid... des Alpes italiennes ! A oublier très vite.
Le grand silence est un western correct qui essaie désespérément parfois de se rapprocher un peu du maître Sergio Leone sans en atteindre la cheville. Les plans des yeux, l'intensité des regards avant les courtes scènes de violence, Ennio Morricone... tout rappelle de façon lointaine mon réalisateur préféré sans l'élégance de la mise en scène, l'intelligence du montage, l'efficacité du dialogue (bon en même temps un dialogue avec un muet c'est un peu galère...), la beauté de la photographie... Je suis également un peu resté sur ma faim, mais le duo d'acteurs est très bon.
Le grand silence, et son héros l'homme muet qui enfant a eu la gorge trachée par des chasseurs de primes ayant tué ses parents devant ses yeux . Sa vengeance sera terrible envers tous ces tueurs avides d'argent facile si on peut dire . Jean-Louis Trintignant est très bon muré dans son silence et Klaus Kinski excellent dans le rôle de méchant pervers . Cet univers est donc très sombre et sanglant , en opposition avec les magnifiques montagnes enneigées et le réalisateur ira jusqu'au bout de ses idées en laissant triompher les forces du mal , fait assez rare à ce point dans un film . La réalisation par contre aurait pu être d'un niveau supérieur avec Leone au manette par exemple .
Le duo Jlaus Kinski-Jean-Louis Trintignant énorme.. la neige, la violence, le silence. Un des western les plus beaux, les plus sombre. Une grande œuvre.
Je ne m'attendais pas du tout à une telle fin ! Un bon western, avec une fille à sauver, de nombreux combats de revolvers et des chasseurs de primes contre des hors-la-loi. Le shérif est un plus, surtout qu'il n'est ni malhonnête ni corruptible ! spoiler: Par contre, j'aurai cru qu'il s'en sortirai, les armes sont supposées gelées ?! . Rare, comme film spoiler: car le méchant gagne à la fin, c'est un brin frustrant, tant il est antipathique !
Considéré comme le chef d'oeuvre de Corbucci et il le mérite amplement, "Il grande silenzio" est un western spaghetti magnifique. La très belle photographie est ponctuée par les paysages enneigés des Rocheuses américaines et par les traversées de poudreuse en cheval. Le tout est sublimé par la superbe musique de Ennio Morricone. Pour renchérir l'ensemble, deux acteurs remarquables sont à l'affiche. D'abord, Jean Louis Trintignant dans le rôle du gentil muet "Silence", très charismatique avec son revolver peu ordinaire dans un étui en bois. Puis, Klaus Kinski qui interprète le méchant chasseur de prime "Tigrero", un homme sans pitié, lâche, cupide et craint de tous. Pas de moral dans ce Western, c'est cruel et violent à souhait. Pas étonnant que Tarantino vénère Corbucci et il a d'ailleurs bien raison, c'est fun et jubilatoire. Tarantino s'est d'ailleurs grandement inspiré de la filmographie du réalisateur italien pour ses deux westerns. Les cadavres des hors la loi mis sur le toit de la diligence dans Django sont tirés du "Grand silence". Il en est de même pour l'atmosphère glaciale, dans la neige et le blizzard pour "Les huit salopards" plagié de ce Corbucci. Un excellent film.
Le grand silence, et son héros Silence, l'homme sans voix. On est bien dans la lignée de Sergio Leone, et l'ombre de l'homme sans nom plâne sur Jean-Louis Trintignant, très bon, et rappelant parfois Clint Eastwood. On trouve d'ailleurs beaucoup de bons acteurs ici, habités par leurs personnages, et nous offrant de beaux duels, de belles rencontres de cinéma. Les scènes entre le shérif et Tigrero (excellent Kinski) sont peut être les meilleures à ce titre, dans les joutes verbales comme physiques, et dans le conflit qui se joue en arrière-plan : la tension entre la loi et la violence. Corbucci renouvelle les figures du hors-la-loi et du chasseur de primes, et fait apparaitre le paradoxe d'un personage détestable agissant pourtant en toute légalité. Cet univers est donc très sombre, limite nihiliste, et il faut reconnaitre que le réalisateur va jusqu'au bout de ses idées.. J'ai cependant un petit gout de trop peu, d'une dernière partie peut être expéditive, quand on est habitué aux Leone qui font généralement durer le plaisir très longtemps. Le grand silence reste surtout un film déroutant dans son rapport aux codes du genre, et qui nous interroge lorsqu'il se termine. Un western qui assure le spectacle tout en nous obligeant à nous questionner sur notre rapport à ce genre, et à ses figures, voilà qui suffit largement pour convaincre tout amateur d'y jeter un oeil!
Encore un super western spaghetti signé Sergio Corbucci (Django). Un univers enneigé et pessimiste ce qui est rare dans ce genre de film, un super duo Kinski-Trintignant, une musique de Morricone sublime : que demander de plus ?
tout est magnifique dans ce film à part où Trintignant ne prononce pas un mot dû à son ce rôle de muet , ultra copié par Tarantino avec ses douze salopards,il connaît ses classiques ,un film a part ,musique sublime d'ennio Morricone. avec une fin controversée a l'époque ou tout le monde se fait massacré rare au cinéma un des plus grand western italien.