Pour ma première critique depuis mon déménagement, je vous propose un nom a retenir : Olivier Hirschbiegel. Si vous retombez par hasard sur le nom de cette personne pour un film, fuyez, fuyez vite! Alors la bande-annonce faisait déjà un peu peur, mais bon, je faisait encore un confiance à Nicole Kidman (quoi que, de moins en moins) et j'avais franchement foi en Daniel Craig, mais la il n'y a rien à faire. Ce film est le Top Gun des aliens, à la différence que Top Gun était bien (si si, ça m'arrive de dire du bien des films de Tony Scott). On y retrouve des clichés à la pelle : l'organisme universel, à la sauce Gaya, l'absence totale d'émotion, avec bien sur des crises de colères risibles des personnages censé être dépourvus d'émotions et, bien évidemment, les explications scientifico-médicalo-débile, qui, si on y fait pas attention, pourrait facilement nous fracturer une côte avec les fou rires.
Le film se spécialise également dans les plans séquences. Le plus long que j'ai vu doit faire une vingtaine de secondes, tous les autres plans culminant autour de 5 secondes, avec une bonne proportion au dessous de la seconde, le monteur a dû s'amuser! Le jeu d'acteur, on va éviter de trop en parler, ça me fait encore mal. Des émotions, pour ceux qui en ont, forcées et pour ceux qui n'en ont pas... forcées aussi. Des expressions parfaitement ridicule, tout est la pour caractériser le série Z de base : il y a même les fondus au noir avec le cliffhanger pour la coupure pub!
Et pour finir, un bon gros fou rire pour les traducteurs, qui ont quand même réussi à traduire ce qui devait être, à l'origine, quelque chose comme when people says you're nuts, does it means you're crazy? par quand on nous dit qu'on est des noix, ça veut dire qu'on est fou? Un grand moment de bonheur!
Enfin bon, évidement un bon gros zéro qui tache pour ce film à oublier très vite.