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    Lady Chatterley
    Note moyenne
    3,0
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    298 critiques spectateurs

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    Carole P.
    Carole P.

    7 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 novembre 2006
    Très decevant. Les critiques presse, les avis d'amis, le très bon souvenir de "Petits arrangements" m'avaient convaincue. Je ne comprends pas du tout ce qui a suscité un tel engouement. "Lady Chaterley" restera pour moi un film raté, proche de la mièvrerie et qui est totalement passé à côté de son sujet (la force de l'attirance physique). Les parallèles avec la nature sont lourdement présentés, et avec assez peu de grâce. J'ai pensé bien sûr à "La leçon de piano", mais on est très très loin de la puissance du film de Jane Campion. Les personnages ne sont pas séduisants ni attachants, sauf peut-être et c'est un comble, le mari joué par H. Girardot, excellent, malgré un rôle mal écrit. Pour finir, la scène de la déclaration est complètement ridicule.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 juin 2007
    Difficile à la vision de la version longue présentée par Arte de me rallier à la majorité des critiques. Malgré une mise en scène soignée, une superbe photo et une très belle actrice, l'émotion n'est jamais au rendez-vous mais l'ennui pointe régulièrement le bout de son nez.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 novembre 2006
    Exceptionnel film tout en beauté et en finesse, le superbe roman de D.H. Lawrence est enfin réhabilité au cinéma. Il faut saluer ce projet audacieux (le roman est très riche et souffre d'une image erronée) et Pascale Ferran a su parfaitement transcrire l'essence du livre: l'hommage à la Nature, l'attrait des corps, le désir irresistible et la jouissance, les rapports entre les classes et l'émergence des idées socialistes. Le choix des sobres costumes et décors, des sons (en particulier ceux de la forêt), de la discrète partition musicale, de l'intelligence de la réalisation et des acteurs en font un film majeur. Marina Hands est lumineuse de grâce et de sensibilité, Hippolyte Girardot très touchant et convaincant, Jean-Louis Coulloc'h entier. La Nature - espace de vie et de ressources pour Lady Chatterley mais surtout espace écarté de la civilisation - devient, à travers les très belles images du film, le personnage principal du film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 janvier 2008
    Après quarante minutes pénibles à tenter d'entrevoir la condition amoureusement infirme de Lady Chatterley, ce fut une agréable surprise de voir un objet filmique englobant son propos, avec ce qu'il faut de grâce et de retenue. Surprise, certes. C'est peu. Peu, au vue de la prestation de Marina Hands, qui s'embourbe dans une naïveté forcée et, on doit le dire, peu crédible; peu aux vues de la distribution des seconds rôles que l'écriture des dialogues n'a pas aidé.
    Seul Jean-Louis Coulloc'h tire son épingle d'un jeu presque muet, presque mort mais ayant assez de pulsion et d'intuition pour se révéler lui-même, et ainsi se révéler aux autres.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mars 2007
    J'avais raté ce film lors de sa sortie. Le voir aujourd'hui à l'aune du discours de P.Ferran à la remise de son César lui fait perdre une étoile. "Lady Chatterley" est admirable de sensualité et la mise en parallèle de l'évolution des saisons et de l'amour que se portent les deux héros est d'une grande poësie. Mais désolé, Mme Ferran, votre film n'est pas un "film du milieu", ces films que vous essayez de défendre et qui trouveraient judicieusement leurs places entre des navetons du style des "Bronzés 3" (que certains se plaignent de ne pas voir aux Césars ....et encore heureux !!!) et des films d'auteur incompréhensibles ("INLAND EMPIRE" ???). Je suis parfaitement conscient que ce film (ne serait ce que par son excessive lenteur) va décontenancer une trés grande partie du public et l'éloigner encore plus de ce style de cinéma. Comme je l'ai déjà écrit, je ne comprends pas qu'il soit de plus en plus difficile de faire un film capable de réconcilier grand public et public plus exigeant (ne parlons pas de la critique dont l'excessivité des louanges sur ce film en dit long sur son rapport au public). Il est du devoir des cinéastes comme de tous les artistes d'essayer de parler au plus grand nombre. Cela ne signifie en aucune manière de faire du nivellement par le bas. Ce n'est qu'en éduquant que l'on parvient à s'élever. Signe qui ne trompe pas sur ce film : P.Ferran a fait appel à la famille Deleuze, grand théoricien du cinéma qui, pour ma part, m'a énormément ouvert les yeux mais qui reste abscons pour beaucoup de lecteurs. Le cinéma est une forme d'expression artistique à laquelle il est aujourd'hui le plus facile d'avoir accés. Aussi, quand les réalisateurs auront compris qu'en faisant des films capables non seulement de faire réfléchir sur notre monde mais aussi de divertir, d'émouvoir car c'est aussi cela le cinéma, alors là, oui, nous aurons tous à y gagner. Donc, désolé pour le grand public, mais par respect pour vous, n'allez pas voir ce film pourtant superbe.
    Anais68
    Anais68

    6 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Je mettrai une étoile seulement pour un film vraiment pas terrible avec beaucoup de longueurs et beaucoup trop de scènes de Q pour camoufler le manque de qualité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 août 2008
    Le retour du grand film à la française se fait en fanfare. Adulte, cette oeuvre d'esthète touche au plus profond de l'âme et est des plus beaux portraits de femme jamais réalisé. Touchant du doigt la grâce des films de Jane Campion, Pascale Ferran s'impose comme une grande réalisatrice et adapte avec talent l'un des romans les plus littéraires jamais pondu. Une date.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 août 2008
    De la sensualité comme peut-être cela n’a jamais été rendu au cinéma. Des acteurs formidables. Une exploration de tous les sentiments amoureux. Magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 février 2011
    L'étrange histoire d'amour des deux personnages principaux est immergée d'images naturelles, créant un rythme lent... pour un film long. Les scènes érotiques occupent une place importante à l'écran et à travers presque une absence de sentiments des protagonistes, le spectateur peut se sentir rejeté devant ces plans interminables ( cela dit le réalisateur Pascale Ferran illustre bien le courant sur la sexualité de D.H. Lawrence). Et outre ces scènes dérangeantes, ce film est difficile à ressentir, le rythme lent et les plans sans grande beauté artistique apporte finalement un long métrage plat voire ennuyeux.
    Alain69
    Alain69

    3 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 novembre 2012
    De bien belles images. Sinon...

    1) Échec total de l'écriture filmique. On ne comprend rien aux personnages, on reste à l'extérieur. Pour preuve, il faut attendre la dernière scène, qui plus est un dialogue, pour s'approcher un peu de Parkin. L'image ne dit rien, ne montre rien.

    2) Du coup on voit des branches, de la pluie, de l'herbe, des oiseaux. C'est bien pour un numéro de chasse et pêche. Une fois, pour tisser un lien entre sensualité de la nature et l'éveil des sens de lady Chaterley, oui. En faire tout le film, non, on a compris c'est bon.

    3) On a bien quelques plans en caméra à l'épaule, dont certains en visions subjectives. Mais sans le moindre sens, sans la moindre raison. Sauf si cela sert à éviter l'endormissement précoce du cobaye. Idem pour le plan face-caméra de l'aide soignante à la fin du film. Aucune justification, un artifice pour rompre avec les longues, longues, longues minutes de plans d'arbres, de branches, d'oiseaux.

    4) Et par moment on frise le ridicule. La scène sous la pluie est franchement gênante. De ma compagne, cobayée en même temps que moi. "Il est pas un peu tout con, ce film ? - Ben, si ma chérie. "

    5) Un film au final d'un ennui total. "J'ai bien aimé le faux super-8, ça change un peu, c'était pas mal. - Exact ma chérie, seul moment d'un début d'intérêt. "

    6) Fond anglais dans un décor français. Ça coince. L'auteur eut mieux fait de franciser totalement son adaptation.

    7) Bon, allez, une bonne note pour finir. L'herbe, les branches et les oiseaux sont joliment filmés.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 août 2007
    De la littérature au cinéma. Oeuvre de qualité assurément, on devine une énorme application de tous les participants mais cet éveil à la sensualité n'a produit chez moi qu'un profond sommeil.
    toxicangel
    toxicangel

    5 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2007
    Lady Chatterley dégage un charme particulier qui va sans doute emporter l'adhésion de quelques uns et susciter l'indifférence voire l'amusement de beaucoup d'autres. Forcément, aujourd'hui, cet apprentissage de la sexualité d'une jeune bourgeoise n'a plus le parfum sulfureux de l'époque de D.H Lawrence et c'est donc comme une histoire d'amour surannée, à la fois romantique et passionnée qu'il faut le voir. A ce niveau, le film m'a totalement charmée. Marina Hands est une Constance absolument lumineuse. A la fois innocente et forte elle crève littéralement l'écran. Quant à Jean Louis Coulloc'h, il sait rester en retrait tout en imposant sa présence presqu’animale. Après, il faut bien dire que si la mise en scène de Pascale Ferran sait rendre à merveille la poésie de la nature et des sentiments, elle peine franchement dans tout le reste. L'enchaînement des scènes par un écran noir sent l'amateurisme à plein nez, l'image est souvent floue et mal éclairée, quant aux passages narrés, qui se veulent sans doute littéraires, ils sont proches de la catastrophe. Alors évidemment Lady Chatterley reste le meilleur film français que j'aie vu en 2006 mais il bénéficie largement d'une concurrence inexistante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 octobre 2019
    Superbe film, superbes décors et nature luxuriante, super Jean-Louis Coullo'ch et magnifique Marina Hands ! C'est la 2e doit que je le vois et je me le repasserai volontiers..
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 août 2007
    La Constance de l'amour champêtre au gré du cycle...de la nature.
    En dehors des chemins balisés, Pascale Ferran ("Petits arrangements avec les morts", "L'âge des possibles") balade sa caméra le long des sentiers perdus, qui s'enfoncent au plus profond de la forêt avoisinant la majestueuse demeure de Lady Chatterley (Marina Hands). C'est dans ce recoin que Constance (Lady Chatterley) regoûtera aux saveurs d'une vie, qu'elle croyait perdues à jamais, en la personne de Parkin (Jean-Louis Coulloc'h), un garde-chasse rustre, du moins au premier abord... mais les apparences sont souvent trompeuses. Son quotidien morne d'aristocrate l'exténue, d'autant plus que Clifford (Hippolyte Girardot), son mari, a perdu l'usage de ses jambes, durant la Grande Guerre, mais plus grave encore, celui de son organe procréateur, tant désiré, et indispensable pour la pérennité de sa descendance. Les interminables conversations masculines, dans le salon, finissent par la harasser. Les déconvenues de la guerre sont le moindre de ses soucis, à un point tel que sa libido ne demande qu'à se révéler. La beauté de la nature, au rythme des saisons, va lui réveiller les sens, au ralenti depuis belle lurette; et les arbres cachent la forêt, dit-on, d'où va renaître, de ses cendres, ses plaisirs sensoriels, sensitifs, sensuels... avant qu'ils ne deviennent sexuels. Belle revanche sur les incohérences d'une vie toute tracée qu'elle transforme en existence... revancharde. Ses plaisirs charnels et la compassion de ce coeur d'artichaut, par sa compréhension d'écoute, masqué sous une soi-disant carapace impénétrable, sont en parfaite adéquation. Les raisons du coeur auront raison... en permettant à ces deux êtres, catalogués dans une caste qu'ils répugnent, de retrouver le vrai sens de la vie. En adaptant le roman universel de D. H. Lawrence, Pascale Ferran met en images l'antithèse de "Madame Bovary" de Flaubert, en clamant que la félicité est accessible à tout un chacun, encore faut-il prendre sa destin
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 septembre 2007
    Je vais devoir me faire psychanalyser. Ayant vu ce film et les louanges qu'il a reçu, je me sens aliéné de mes semblables tant je ne comprends pas ce qu'il a de bon... Scenario gnangnan, mise en scène ennuyeuse, prises de vue fleurant l'amateurisme (on croirait une sous production de stagiaires de France 3 Limousin). Bref - un film mediocre ne meriterait pas qu'on s'attarde sur lui mais je le fais en reaction aux critiques incomprehensibles...
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