Je n’avais jamais vu « Avatar » jusqu’à la dernière diffusion ce dimanche 20 mai à la télévision. Souvent, quand on dit qu’on n’a pas vu « Avatar », la première réaction en face est « Quoi ? Tu ne l’as pas encore vu ? Mais il faut absolument que tu le voies ! ». Ça y est, c’est fait !
Bien entendu, la première chose à laquelle on pense en visionnant « Avatar », c’est à la beauté renversante du visuel et du graphisme de Pandora, la planète sur laquelle se déroule la majeure partie du film. Les paysages magnifiés par les effets spéciaux se trouvent en Nouvelle-Zélande.
On peut se rendre compte, au fur et à mesure que l’action se déroule, de la différence de taille entre la froideur « du monde des humains », notamment portée par l’abject colonel Quaritch, prêt à tout pour trouver son précieux minerai pouvant lui apporter la richesse (quitte à détruire l’habitat et le symbole de tout un peuple, l’Arbre des âmes, sorte de saule pleureur, considéré comme le sanctuaire sacré des Na’vi) et Pandora, où la communauté, bien différente de nous, est proche de la nature, de ses êtres vivants, les écoute et vivent en fonction d’eux. Elle a du respect pour ses ancêtres et les valeurs de son peuple.
Dans le film, on fait souvent l’aller-retour entre la base militaire où les humains pilotent leur avatar sur Pandora et la planète de Pandora elle-même. Parfois, j’ai été quelque peu « gênée » par ces allers-retours intempestifs qui me coupaient un peu de la magie féérique de Pandora. Cependant, ils sont bien entendu nécessaires au déroulement de l’intrigue et à sa bonne compréhension.
Pour ma part, le personnage auquel je me suis le plus attaché est celui de Neytiri, incarné par Zoe Saldana. Un personnage fort, indépendant, mais tout à la fois attachée à sa famille, son peuple, ses valeurs et ses traditions. D’abord agressive, réticente envers Jake, elle lui sauve tout d’abord néanmoins la vie, jusqu’à s’ouvrir peu à peu à lui et en tomber amoureuse. Sans elle, à son arrivée sur Pandora, Jake est vulnérable, se croit plus « malin » et apte à dompter Pandora et sa nature étrange. Mais les créatures fantastiques et extravagantes vont vite le faire descendre de son piédestal, jusqu’à ce que Neytiri le sauve des griffes d’un colossal prédateur.
Au contact de Neytiri, Jake va apprendre les traditions, us et coutumes du peuple de Pandora, jusqu’à s’y abandonner réellement et y trouver (et y faire) sa place à part entière.
Sigourney Weaver fut très investie dans son rôle de scientifique passionnée et engagée à connaitre mieux l’environnement de Pandora et à le préserver, même à se liguer contre le Colonel afin de défendre les Na’vi et leur arbre sacré. Michelle Rodriguez (« Fast and Furious », la série « Lost »), est aussi convaincante dans le rôle de Trudy, la militaire dure à cuire qui se rebelle vers la fin et prête main forte à Jake, au Dr Augustine et aux Na’vi.
« Avatar » mérite d’être vu au moins une fois, même par les non-adeptes du genre science-fiction, seulement pour la magnificence visuelle, à couper le souffle. Les films de science-fiction et les films d’animation, sont à mon sens, généralement parmi les seuls à pouvoir offrir autant de « claques » visuelles aussi intenses.
Mon analyse complète sur mon blog; reves-animes.com