Avis : La Graine et le mulet - Page 4

La Graine et le Mulet commence par prendre son temps, présente les personnages, cette grande famille avec son lot de rancoeurs et de soucis. L'ambiance plutôt pesante semble refleter la lassitude de Monsieur Beiji. Puis tout s'emballe autour de ce rêve qu'il caresse, et la seconde partie du film est un enchaînement de scènes superbes où Kechiche réussit à faire du merveilleux avec du vrai, sans artifices.
Il dresse de magnifiques portraits, comme Monsieur Beiji personnage flegmatique qui traverse le film tel un funambule. Je suis tombé sous le charme d'Hafsia Herzi et sa danse du ventre m'a achevé.
On sent vraiment que le réalisateur aime ses personnage et nous les fait aimer avec leur défauts et leurs qualités. Cela parait si simple mais c'est cela qui fait la différence.

Une œuvre pleine d’une puissance dure à cerner, qui aborde beaucoup de sujets. Certaines scènes sont impressionnantes de véracité. Des acteurs formidables. Pas déçu du tout.

C'est long comme un jour sans pain, on est dans un téléfilm d'arte, ça pue la gauche, mais Hafsia est bien et la fin aussi.

Je le déconseille très fortement.
Film interminable et sans intérêt.

Une chronique familiale happante, d’une puissance émotionnelle simple et pétrie d’humanité, servie par une direction d’acteurs impressionnante (avec notamment la révélation Hafsia Herzi), et récompensée par le César du meilleur film.

C'est le premier film de suspense autour de la préparation d'un couscous ! Mais c'est aussi une belle histoire où il est question d'échec, d'honneur, d'espoir, d'accomplissement. Par le biais de scènes symboliques, Kechiche évoque un chemin de croix, expiatoire, et finalement la transmission d'un rêve, vecteur de générosité et de solidarité.
Il faut passer le cap des premières scènes, un peu soûlantes, et oublier quelques longueurs sur les 2 h 30 du film, pour apprécier l'acuité sociologique et psychologique du réalisateur, l'authenticité du jeu des acteurs et la force dramatique de l'ensemble, avec un final proche de la transe. Une oeuvre faussement simple. Humaniste.

Film exceptionnel. outre des acteurs épatants, criant de naturel, qui parlent comme tous les jours, de sujets de tous les jours, la montée progressive de l'aspect dramatique et son maintien quasi insupportable pendant le dernier quart dheure font de ce fil une oeuvre dont on se souviendra. J'ajouterai que le regard, certes sympahique, mais sans complaisance et sans message militant sur l'immigration, devrait en faire plus pour l'intégration et améliorer notre regard sur l'autre que de longs discours verbeux.

J'en ressort déçu. Le film est beaucoup trop long, des scènes de famille incessantes (souvent des querelles). On ne sait pas trop comment l'idée du restaurant germe dans l'esprit de "Sliman". On passe très vite sur le parcours administratif que l'on devine tout juste chaotique. On passe très vite sur la réalisation du restaurant pour finir sur une interminable soirée d'ouverture (alors certes, on attends la graine) et une poursuite de mobylette. Le seul intérêt du film est dans l'interprétation des acteurs remarquables mais ça ne fait pas un film !

Intéressant : le jeu des acteurs, la réalisation. Nul : la lenteur, le côté "il se passe des choses mais en fait il se passe rien", la durée (2h30). Au final, ces inconvénients pèsent. Trop.

Comment peut-on appeler cela du cinéma ? Ce film est une véritable honte complètement vide d'émotions et de talent. Abdellatif Kechiche n'a rien trouvé de mieux que d'écarter toutes les scènes essentielles et intéressantes du scénario pour nous livrer à la place, et ce durant 2H30, un enchainement de repas de famille tristement banals et inintéressants, des situations ridicules et des dialogues complètement insipides. Acclamé par une certaine presse suffisante et faussement élitiste, ne vous y trompez pas, La Graine et le Mulet reste une nullité affligeante. Un scandale !

Beaucoup trop de bavardages completement ininteressant.

Un superbe film, très juste, très touchant, ne stigmatisant aucune population… Une histoire simple… vraie. S'il y a un petit défaut minime et encore je pense que c'est voulu, c'est le sort de Sliman qui semble connu dès le départ. Mais quel beau film.

La scène de danse du ventre d’Hafsia Herzi en parallèle avec celle où le père de famille court en vain après sa mobylette
Les repas en famille
L’ambiance des grandes tablées
Avoir envie de se faire un bon couscous
Partager le désarroi et le malaise de la famille lors de la soirée (catastrophique) d’inauguration du restaurant

Un documentaire de mauvaise facture tout juste difusable sur la TNT
Les protagonistes non professionnels tentent de jouer "leur" rôle ... sans réussite. Pas de trame , photographie désastreuse ...
Les clichés suivent les clichés ... A éviter !

Je m'étais promis de ne jamais arrêter un film avant la fin , mais Kechiche m'a fait briser ma promesse . Jamais je ne me suis autant ennuyé devant un film ... Vantant un cinéma dit naturaliste , Kechiche pose sa caméra au milieu du quotidien des classes populaires de Sète et laisse tourner ! Seulement le réalisateur oublie que faire du cinéma ce n'est pas seulement filmer du vrai , c'est aussi mettre en scène et diriger des acteurs . Ce qu'il a fait là est digne du reportage animalier tout au plus ! D'autant plus que c'est long (2H30) et donc au final chiant . Ce qui est alarmant c'est de voir que ce film a remporté le César du Meilleur Film il y a deux ans , cela montre bien l'état de detresse dans lequel est plongé le cinéma Français . Hafsia Herzi est insupportable avec ses " la vérité " ! Ce cinéma Français de bobo là , non merci ! Heureusement l'année suivante , Audiard et son prophète Tahar Rahim venaient rehausser le niveau !