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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 septembre 2006
Ce film est le symbole d'une génération de "has been" ridicules.Ridicules les personnages, les vêtements, les moeurs... Seul point positif: être pris de fou rire en parodiant Travolta...
Une BO ultra-culte pour un film qui est tout de même plus qu'une simple comédie musicale : Saturday night fever est un des plus grands phénomènes de société engendré par le cinéma. Parfaite description de la désormais kitchissime mode disco, le film est tantôt entraînant, tantôt grave, tantôt amusant et malgré son âge, il reste furieusement actuel dans son portrait de jeunes paumés sans avenir. Quant à Travolta, il livre une performance d'acteur qui n'a d'égal que sa performance scénique.
Film très nostalgique. Des musiques "bougeantes" et John Travolta qui danse comme personne sur cette Terre. L'histoire est magnifique, un peu vers la fin, elle est tragique, mais l'épilogue du film nous fait comprendre qu'il y à un nouvel espoir pour Tony Manero. On ne peut pas dire que dans les actuels films de danse, il y règne la nostalgie à laquelle je faisait référence plus haut. Le hip hop ne vaut pas à mes yeux la musique disco. En plus leurs scénarios, ne sont pas autant travaillés que dans La fièvre du samedi soir. Pour en revenir à celle-ci, le film, ainsi que ses musiques, n'ont pas pris une ride.
Un classique du film musical avec de superbe musique, des super danseurs et un personnage principale attachant et donant envie d'être suivit. Portrait excellent de ces années disco.
Voila le film qui révéla le grand Travolta, quelle présence , quel talent. Quand a la B.O du film elle est tout à fait splendide (BEE GEES) et nous plonge directement dans l'ambiance. A VOIR ABSOLUMENT
Le film culte de la fin des années 70. Les sixties reviennent en force. Clint Eastwood réalise Jersey Boys. Sylvester Stallone a réalisé une suite au Saturday Fever Night : Staying Alive. Il a eu Grease 2, Dirty Dancing 2. Mais ces suites n'égalent pas l'original. L'original qui veut laisser son empreinte sur la piste de danse. On ne change pas les acteurs. John Travolta est le meilleur. Sa filmographie est exemplaire.
Bien que l’histoire en elle même n’est vraiment rien de particulier, le principal atout du film, réside dans l’exceptionnel déhanchement de John Travolta et la sublime B.O signée par les Bee Gees. Tony Manero est un jeune adulte issu d’une famille italienne pauvre. Vivant à Brooklyn et travaillant dans une quincaillerie, sa vie de tous les jours est assez morne et ne pense qu’à une seule chose, passer ses samedis soir au 2001 Odyssey la boîte de nuit branchée où tous les tubes disco du moment sont diffusés. Une fois les portes franchies, il n’est plus lui même, il est la star des nuits disco. John Badham réalise ici un chef d’œuvre des années 70, La fièvre du samedi soir est devenue, suite à son énorme succès, un film culte pour toute une génération bercée par le disco. Le film nous envahit, nous submerge par ses chorégraphies endiablées et grâces aux acrobaties talentueuses de John Travolta. Une œuvre musicale à part entière, où s’entremêlent haine et frénésie, amour et folie de la nuit !
Nous avons vu ce film à Lyon Pathé Bellecour un vendredi soir de 2013, alors que nous ne l'avions jamais vu auparavant. Nous avons été séduits par l'ambiance générale, et par l'histoire qui n'est pas qu'une simple histoire de danse. Une ballade dans le New York de Brooklyn, à la fin des années 70, et un choc de culture et de classes sociales sont très bien rendus. C'est en effet un film-culte !
Et bien je ne m’attendais pas vraiment à ça. Les comédies musicales de cette époque, très en vogue, étaient souvent assez légères et la part belle était donnée aux phases dansées et/ou chantées. La Fièvre du Samedi Soir surprend d’emblée par son ton assez vulgaire déjà, les parties dansées ensuite ne sont pas spécialement mémorables et la critique sociale que John Badham essaie d’insuffler à son métrage à d’énormes sabots, c’est tout sauf fin. Heureusement, la bande originale remonte le niveau avec les plus grands titres des BeeGees, une bande son des plus entraînante, avec également le premier rôle titre pour John Travolta, très à l’aise et assez classe pour l’époque. En revanche difficile de s’attacher et de s’intéresser à des personnages racistes et misogynes pour la plupart, simplement stupides pour les autres. Hormis la vulgarité ambiante, les dialogues peuvent s’avérer tranchants parfois, en revanche on aurait aimé un peu plus de morale sur la fin après notamment un viol et un quasi suicide, dommage que le récit ne se contente que d’intrigues bluettes la plupart du temps. Je comprends l’aspect culte dû à une génération largement passée aujourd’hui mais j’ai été déçu dans l’ensemble de la faiblesse du scénario et de la mise en scène. Je n’y reviendrai pas.
Sorti en 1978, forcément 44 ans plus tard, ça a pris un coup de vieux. La bande originale reste fantastique, mais le scénario ne va pas assez loin. Sur le plan de la danse, on est servi ! Le solo de John Travolta au bout d'une heure est juste incroyable : seul sur la piste de danse pendant au moins deux minutes, il enchaine quantité de pas avec grâce et élégance. En duo un peu plus tard, c'est beau aussi, plein de sensualité. À côté de ça, ce film témoigne d'une époque qui parait bien lointaine. Agression des homosexuels dans la rue. C'est aux filles de débarrasser. Cigarette dans les clubs. Une réplique révèle aussi un aspect qui aurait pu être approfondi pour rendre l'évolution de Tony encore plus intéressante, s'il réussissait à sortir de son environnement : "La seule façon que tu as d'arriver, c'est de ne faire que ce que tu crois bien et pas ce qu'on essaie de t'imposer pour ton bien. Si tu les laisses faire alors tu es destiné à finir d'une façon misérable." À voir ne serait-ce que pour voir le niveau de danse dans les clubs de disco à la fin des années 1970.
Je me suis laissé tenter par ce film 40 ans plus tard. Pas seulement de la danse, une bonne histoire, des passages cultes et un grand numéro de Travolta. 3 grosses étoiles. ----Juillet 2018----
Même s’il est aujourd’hui devenu emblématique d’un cinéma musical jugé ringard et que l’on n’en a retenu que les scènes de danse effectuée par son héros sur la musique des Bee-Gees, Le fièvre du samedi soir est avant tout un film générationnel dont il serait dommage de sous-estimer la dimension sociale et la force mélodramatique du dénouement. Le succès du long-métrage à la fin des années 70 doit évidemment énormément à sa bande originale mythique, qui en a fait la plus célèbre comédie musicale de l’époque disco, et au charisme du jeune John Travolta qui se retrouve pour l’occasion érigé en icône de virilité. Le look et le mode de vie de son personnage de Tony (qui veut apparaitre comme rebelle et émancipé mais reste dépendant de sa bande de copains autant que de sa famille) sont devenu un modèle pour toute une génération de spectateurs, tel qu’avait pu l’être James Dean vingt ans plus tôt. Au-delà de l’histoire, sans le moindre enjeu dramaturgique, de l’entrainement de Tony pour enflammer la piste de danse, ses liens avec les filles et avec son frère forment des sous-intrigues plus intéressantes qui en disent long sur la difficulté de l’individu d’arriver à maturité et s’élever au-delà des préjugés sociaux. Blindée de références cinématographiques (depuis le nom de la boite de nuit, 2001 Odyssey, jusqu’aux posters de Serpico, Rocky et Bruce Lee dans la chambre de Tony), l’écriture du scénario est donc bien plus inspirée qu’il n’y parait et le film, malgré qu’il souffre d’une réputation ingrate en partie due à la carrière désastreuse que connaitra sa star par la suite, reste la meilleure réalisation de John Badham.
Loin d'être un simple spectacle musical se contentant d'aligner tube sur tube (la BO représente clairement le sommet du genre disco), le film de John Badham parvient également à exprimer un certain regard social sur la jeunesse américaine de l'époque, à la fois inquiète de son avenir et obnubilée par le plaisir sous toutes ses formes. Si les personnages sont loin d'être des "héros" au sens strict auxquels il serait facile de s'attacher, il faut reconnaître à l'ensemble une fraîcheur de ton largement nourrie par ses interprètes, et bien sûr avec John Travolta qui semble être né pour ce rôle. Le scénario n'explore pas toutes ses possibilités mais le film demeure intéressant malgré les années écoulées.
Je n'avais jamais vu ce classique jusqu'à maintenant, et je suis agréablement surpris. Il brille plus par sa B.O et par la toile de fond qui est dépeinte que par la réalisation, mais il vaut le détour. Travolta montre qu'il est une graine d'acteur en devenir, avec un certain charisme. Les autres acteurs s'en tirent honorablement. Son personnage, Tony, vit dans les quartiers populaires de Manhattan. Il vit d'un boulot alimentaire et sort le soir au dancing avec ses potes, des canailles. Il est le roi du dancefloor dans son quartier, mais quelque chose lui manque, à commencer par la reconnaissance parentale. L'intérêt du film réside davantage dans la description du New York des 70', dans le traitement du thème de la réalisation sociale, la perdition de la jeunesse dans une Amérique qui change, en déphasage avec la génération précédente. Les chorégraphies sont en revanche très datées; ce n'est pas là-dessus qu'il faut s'attarder, mais bien sur les états d'âmes des personnages, leur errements et leur quête d'ivresse et de réussite personnelle dans une société en mal de repères.