Avis : Inglourious Basterds - Page 5

J'ai toujours pensé que Tarantino est un petit con immature et prétentieux. Dans ce film il commence sérieusement à taper sur les nerfs. Comme d'habitude un film affligeant, cynique, très arrogant, raciste, élitiste et pas original.. Ici ses "héros" sont des tueurs sadiques qui remplissent leur mission en torturant, assassinant et même scalpant leurs ennemis. Combattre le fascisme par le fascisme. Qu'est-on censé en retirer exactement ?
On trouve les mêmes éléments que l'on s'attend à trouver dans ses films: violence gratuite et psychopathe, références sans fin à la pop culture, glorification de la vengeance, dialogues longs et inutiles, égocentrisme de la mise en scène et un cynisme agaçant. Les effets spéciaux, comme d'habitude, servent à cacher la médiocrité du scénario..
A mon avis sa fascination pour la vengeance est à comprendre dans le contexte d'une Amérique d'après le 11 sep en crise et sur le déclin. Le film est sorti la semaine même où un rapport interne de la CIA était rendu public, détaillant la torture des prisonniers en Irak et en Afghanistan. Dans ce contexte, produire un film dans lequel des soldats américains torturent et exécutent leurs ennemis sur le champ de bataille, dans lequel le public est incité à rire de telles atrocités et à s'en réjouir vise à appeler les pires instincts des spectateurs. L'utilisation de la 2eme guerre mondiale et des nazis entièrement malhonnête et gratuite ne doit pas tromper. Le choix de cette époque n'a rien à voir avec la volonté d'apprendre quelque chose de cette période, dont il réécrit l'histoire quasiment à chaque moment. La guerre pour lui est un terrain de jeu dont il peut se servir pour se faire plaisir. C'est sans doute l'œuvre cinématographique la plus malsaine de la dernière décennie. Une réponse à ceux qui pensaient que son dernier film, l'horrible "double film" Grindhouse, était trop banal. S'il transforme cette fois-ci ses tueurs sadiques en chasseurs de Nazis, qui osera se plaindre?

Tous les tics du cinéma Tarantinien sont réunis dans ce film (le thème de la vengeance, la volonté de fignoler chaque scène pour en faire une scène culte, l'imbrication des histoires, le décalage entre le verbe et des accès de violence esthétisée, etc ...).
C'est évidemment aussi racoleur que d'habitude, mais la mayonnaise ne prend pas et on a droit à une suite de chapitres aussi poussifs et ennuyeux les uns que les autres. Une mauvaise parodie de film de Tarantino, par Tarantino himself, avec en plus une forme assez contestable quand, au vu des réactions dans la salle, on capte ce qui fait marcher le film au yeux du public. Limite à gerber.

Considéré comme le métrage le plus impersonnel du maître Tarantino, "Inglorious Basterds" n'en reste pas moins une oeuvre excellente et majeure dans sa filmographie, d'ailleurs même s'il n'est pas marqué au fer rouge comme d'autres de ses productions, il n'en reste pas moins très marqué de son style propre, en témoigne cette scène d'ouverture magistrale qui va donner le ton et intégré le génial Christoph Waltz à l'intrigue. Tout ce qui s'en suit ou quasi n'est que pure réjouissance et notamment la découverte des fameux "Basterds" d'un excellent Brad Pitt. Le casting d'ailleurs fait comme toujours rêver, de la frenchie Mélanie Laurent à Til Schweiger en passant par Mike Myers ou Eli Roth ... Les scènes sanglantes sont également présentes mais malgré la dureté de certaines, on sent une certaine retenue inhabituelle du réal qui pour le coup rend l'ensemble particulièrement réaliste, une retenue qu'il n'aura pas au moment de réécrire l'Histoire à sa guise dans un délire créatif et totalement jouissif pour le spectateur. Réalisation et mise en scène sont au cordeau, pas la peine d'épiloguer sur le sujet, le bonhomme étant coutumier du fait et comme d'habitude sa création, en amoureux du cinéma, qui mélange parfois Western et film de Guerre, est un régal de maîtrise que ce soit visuellement, à l'écriture ou encore au niveau de la bande son. On pourrait en écrire des caisses à son sujet comme souvent avec les films de QT mais le mieux c'est encore de s'en repaître jusqu'à plus soif et de prendre son pied. Je ne lui mets pas la note maximale car, soyons francs, il y a tout de même quelques longueurs ici, pas rédhibitoires bien évidemment, mais présentes. Pour le reste c'est simplement magique !

On l’attendait tel le Messie, le dernier né du réalisateur le plus cinéphile d’hollywood. Inglourious Basterds (2009) est un vibrant hommage au 7ème Art, où l’on se retrouve plongé en pleine France occupée par les nazis.
Un redoutable colonel SS traque les juifs à travers le pays, lorsqu’au même moment, un lieutenant Américains accompagné d’une poignée « de bâtards », des soldats juifs se chargent de leur faire la peau, en scalpant chaque nazis sur leur passage (un vrai « nazicide », dixit passage du film). Pendant ce temps là, une résistante juive organise une terrible vengeance au sein de son cinéma à Paris.
Comme toujours avec Quentin Tarantino, les scènes de dialogues sont omniprésentes, qu’ils soient en Français, en Allemand, en Anglais ou en Italien, les répliques fusent à tour de bras, drôles et recherchées. Une œuvre qui dès le départ nous prend au tripes (formidable première séquence de 20 minutes, suivis de la séquence du bar dans la cave et enfin, celle du cinéma !). Avec au diapason, des acteurs très variés et de divers horizons, drôles et très convainquant, que ce soit Brad Pitt, Mélanie Laurent, Christoph Waltz (Prix d’Interprétation Masculine à Cannes, un prix très largement mérité), Diane Kruger, Daniel Brühl, Michael Fassbender, Eli Roth, Mike Myers, Julie Dreyfus & Léa Seydoux (qui n’est hélas, que figurante). Ajouté à cela, l’ingrédient de base pour chacun des films du cinéaste, la B.O saisissante, flirtant par moment avec un léger côté western. Un véritable plaisir des yeux et des oreilles, que l’on ne boude pas, et ce, malgré sa durée excessive.

Du pur bonheur, film totalement jouissif, un incroyable chef d'oeuvre d'humour noir et en même temps un film d'action et de guerre, violent, hyper rythmé, haletant tout en restant extrêmement drôle. Des numéros d'acteurs de haute volée. Il faudrait tous les citer tellement ils sont parfaits et nous communiquent leur joie à jouer, à cabotiner, à se fondre dans le génie et la maestria du grandissime Tarantino. On peut le voir et le revoir, c'est toujours le même plaisir. Bien sûr Brad Pitt est énorme mais ils le sont tous. Pour citer l 'excellence du jeu d'acteurs il suffit de citer tout le casting, ce n'est pas peu dire. Inutile d'en rajouter des tonnes et d'écrire cent lignes sur ce film. C'est un pur chef d'oeuvre et Vive le Cinéma! !!

Et dire que j'ai été un peu voir ce film un peu à contrecoeur à la base !
Depuis les années 90, je suis la carrière de Brad Pitt à fond en allant voir tous
ses films en salle.
Malgré qu'il ait fait l'évènement à Cannes en mai dernier, se rendre en ville en pleine canicule pour voir un film de 3H alors que je n'aime pas les films longs, me rebutait ... Effectivement, il n'y avait pas grand monde dans la salle pour une sortie
aussi importante, la faute à la canicule... Les critiques - même si elles sont excellentes
en majorité - sont parfois partagées comme quoi les 2h40 sont trop bavardes.

Effectivement, les 2h40 sont un peu longues parfois, Tarantino aurait gagné à resserrer à 2h15 et il aurait gagné un chef d'oeuvre.
Mais on reste assez scotché tout le long du film. On veut savoir si l'attentat mené par le petit groupe de 'Basterds' va réussir et si Hitler va être tué.

Les comédiens, tous charismatiques et uniques, sont exceptionnellement bien dirigés.
Notamment, Mélanie Laurent qui est troublante et bouleversante. Une vraie révélation.

Malgré qu'on ne voit Brad Pitt qu'episodiquement, j'ai été passionné par ce spectacle déjanté.
Par la tension qui ne se relâche jamais. Par la variété des scènes et des situations.
On pense souvent aux 12 SALOPARDS par le ton qui loûche souvent vers le western.
Par l'audace - à la limite de l'inconscience - de Tarantino qui ose réécrire carrément
l'histoire ! Par les scènes gore à la limite du supportable. Par le burlesque et l'absurdité
de certaines scènes filmées avec maestria ....

INGLORIOUS est une expérience unique et exceptionnelle. Bravo les Basterds !

Tarantino passe à la seconde guerre mondiale avec Inglorious Basterd, casting cing étoiles, scénario très Tarantino, il est belle et bien de retour.
Tout d'abord un prologue long mais passionnant avec un Chritoph Waltz qui s'annonce en forme, et la mise en place de l'intrigue du film sur ce prologue dure, fascinant, et violent.
Après Tarantino à juste fait du Tarantino pour la suite du film, avec son Brad Pitt qui est un excellent interprète dans ce film, et Mélanie Laurent est juste à la hauteur de toute les espérances. Et puis après le film prend de l'ampleur, passionne du début a la fin, et on est juste bouché bée devant ce nouveau spectacle violent, dérangeant et ( encore une fois ) PASSIONNANT !
Chaque chose et détail dans ce film sont pris en connaissance, et puis en ressentant une seule chose nous viens à l'esprit : TARANTINO IS BACK !

Tarantino ou le réalisateur le plus inégal que je connaisse. Capable de chefs-d’œuvre (Pulp fiction notamment), ses derniers films, Boulevard de la mort et Inglorious Basterds m’ont déçus (je n’ai pas vu Django). Inglorious Basterds était un film plutôt alléchant, et je dois dire que le début laisse rêveur. Bel photo, un Christoph Waltz déjà en état de grâce (il le reste tout le film durant), des dialogues affutés. Malheureusement le film ne tient pas sur la distance. Tenir 2 heure 30 est un défi pour tout réalisateur, et si Tarantino a déjà prouvé qu’il en été capable, là il déçoit. Le film est terriblement bavard. Des fois à juste titre (notamment dans la séquence du début), mais d’autres fois les dialogues semblent justes là pour combler des trous. Le rythme s’en ressent, et s’étire artificiellement en longueur, quelques scènes d’actions, vraiment efficaces mais pour certaines plus rapides que l’éclair évitant la somnolence. Si le scénario est bien vu, avec une construction uchronique rare au cinéma, et cite avec aisance les classiques, comme les 12 salopards, on regrettera l’écriture des personnages. Le problème venant peut-être de Christoph Waltz. Absolument magistral, il rehausse plus d’une fois l’intérêt d’une scène de dialogue interminable. Mais du coup le reste du casting est fade, et leurs personnages avec. Il y a pourtant de sacrés noms d’acteurs, mais Waltz les écrasent tous. Vraiment une prestation dont je ne cesserai de louer la perfection.
On notera que tout le film durant, l’esthétique du film est travaillée, avec une musique malheureusement banale, sans envergure. Il manque néanmoins une âme véritable, une atmosphère accrocheuse. Inglorious Basterds est un beau catalogue d’images papier glacé, mais il lui manque cette sorte de « perspective atmosphérique » propre aux vrais bons films. Enfin je pense que de Tarantino un film moins consensuel aurait été bienvenu. Un final à la Stauffenberg aurait donné plus de relief au film qu’un banal happy-end.

Les grands cinéastes ne meurent jamais tel est le proverbe. Tarantino avait semblé légèrement en baisse de créativité depuis « Jacky Brown ». Il nous revient totalement en forme avec ce film de guerre à suspense où il continue de nous envoyer à la face ses références de geek tout en soignant son scénario pour que l’attention du spectateur reste mobilisée durant plus de 2h30. Dès l’entame, le film part très fort avec une allusion immédiate aux westerns spaghettis qui nous fait dire qu’on n’aura pas le droit à un film de guerre classique. Tarantino découpe son film en longues scènes qui sont toutes des moments très forts qui aident toutes à faire progresser l’intrigue ce qui est souvent la faiblesse des réalisateurs peu inspirés qui ne tiennent pas la longueur. La direction d’acteurs est au diapason avec notamment la révélation du remarquable Christoph Waltz qui a du même coup décroché le prix d’interprétation à Cannes et la prestation en Marlène revisitée de Diane Kruger. C’est avec le dénouement final que Quentin Tarantino déjoue complètement le code habituel du film de guerre dont les fondements historiques sont rarement bousculés même pour le déroulement d’une histoire parallèle. C’est carrément le cours de la seconde guerre mondiale qu’il revoit à sa manière en rêvant avec nous qu’Hitler et toute sa suite auraient pu finir brûlés vifs dans un cinéma. Il n’y a qu’un américain qui pouvait se permettre une telle pirouette sans recevoir les foudres de la critique et des historiens de tous bords. Film jouissif d’un amoureux du 7ème art qui a su retenir toutes les leçons des anciens et les mettre à la sauce d’aujourd’hui. Un grand cinéaste doit tout à la fois être le témoin de l’histoire de son art et savoir l’ancrer dans son actualité. Tarantino sait faire tout ça comme Huston ou Ford en leur temps. Respect .

Tarantino revisite la seconde guerre mondiale à sa façon. J'ai beaucoup aimé même si le final m'a un peu déçu, quitte à partir dans le délire j'aurais aimé qu'il aille encore plus loin. La scène d'introduction est absolument fantastique véritable Western campagnard ou l'on découvre la révélation de ce film Christopher Waltz absolument terrible en nazi. Le casting est une fois de plus impeccable. La scène de la taverne est un peu longuette et gâche un peu le plaisir jubilatoire que procure ce film.

Pour commencer la première scène est tout simplement chiantissime et ennuyant ce qui donne déjà malheureusement le ton de se film, ensuite on a l'apparition "d'Hitler" qui est tout simplement ridicule avec sa fausse moustache(qui m'a bien fait rire) sans oublier l'apparition des "basterds" avec une présentation de "l'ours juif" digne d'une pub pathétique...
J'ai zappé pendant l'interminable et ennuyante discussion au resto de notre survivant juive propriétaire du cinéma, du cinéaste Allemand et de sa clique...
A noter la musique type western spaghetti énervante et endormante utilisé à tout va !!!
Pour moi ce n'est ni un film de guerre ni un film historique tant la crédibilité n'est pas au rendez vous au pire une parodie navrante et de très mauvais goût qui me fait pense à une bouse tellement on a envie de tirer la chasse !!!

Voici donc enfin l'arlésienne de Tarantino sur la Seconde Guerre Mondiale. Depuis l'annonce de ce projet -il y a une dizaine d'années- dire que l'impatience nous rongeait est un bel euphémisme. "La meilleure chose que j'ai jamais écrite" avait dit le réalisateur, voilà qui ne faisait qu'accroître notre excitation. "Il se pourrait bien que ce soit mon chef d'oeuvre", fait-il dire à l'un de ses personnages, à la toute fin du film, comme si Tarantino voulait nous faire comprendre quelque chose. Alors, qu'en est-il? Le metteur en scène est-il arrivé à toucher les sommets déjà atteints par Pulp Fiction et Reservoir Dogs? Inglorious Basterds a au moins le mérite d'imposer une fois pour toute la plus grande qualité de son créateur: son sens du dialogue. Dans son nouvel opus, Tarantino enfonce carrément le clou en faisant du langage une arme bien plus redoutable qu'une salve de balles. Cet aboutissement prend sa forme la plus concrète avec le protagoniste de Hans Landa, chasseur de juifs polyglotte d'une malfaisance rare. Aussi étrange que cela puisse paraître, l'acteur Christoph Waltz -qui incarne Landa- est LA star du film. Inconnu avant que Tarantino ne nous le fasse découvrir, on en vient à se demander comment le Cinéma a pu passer à côté du génie de cet interprète pendant si longtemps. Parvenant à être aussi cordial et chaleureux, tout en masquant de glacials desseins, la tornade Waltz emporte (presque) tout sur son passage. Passons à ces fameux Bâtards, soldats juifs américains envoyés en France pour massacrer le maximum de Nazis. Ils sont menés par Aldo Raine, campé par un succulent Brad Pitt, qui donne au film une certaine drôlerie. Lui et ses hommes décident de s'allier avec les services britanniques, dans le but d'assassiner trois principaux dirigeants du 3ème Reich, qui seront réunis pour la projection d'un film de propagande nazie en France. Quel meilleur lieu pour régler ses comptes avec le fascisme que celui là pour Tarantino? Il profite de cet artifice pour livrer une réflexion sur les pouvoirs du Cinéma. Ce dernier n'étant plus seulement un lieu pour aborder le calvaire des populations oppressés mais aussi pour le retourner contre ses instigateurs. La dernière partie peut donc être vu autant comme un ode au Cinéma (rendant possible ce qui n'a pas été) que comme un catharsis.
Alors, au vu de ses différentes éloges, Quentin Tarantino s'est-il transcendé en livrant son chef d'œuvre? Pas tout à fait, je le crains. Car si 80% du film demeurent magnifiques (beaucoup de dialogues, toujours aussi affutés), les 20% restants déçoivent. Ces 20% comprennent les scènes avec les acteurs français qui, mis à part Denis Ménochet (excellent), sont vraiment à côté de la plaque. Mélanie Laurent se révèle médiocre et son ami Jacky Ido est lui carrément mauvais. On s'intéresse aussi très peu au soldat allemand interprété (impeccablement) par Daniel Brühl. La Bande Originale est une fois encore exceptionnelle, comme toujours chez Tarantino. Dommage qu'il n'ait pas revu sa copie pour la partie concernant les interprètes français, car c'est peut être la seule chose qui empêche Inglorious Basterds de se hisser au statut de Chef d'Œuvre.

Génialissime ! Du très grand Tarantino encore une fois !

Fumeux et chiant, malgré quelques moments tout de même amusants, le reste est une caricature mal foutu, mal réalisé d'un film de série Z. Mieux vaut un vieux Peter Jackson, au moins, c'est vraiment délirant et fun!!

Tarantino, ou comment surfer ad vitam aeternam sur le succès de ses premiers films .... déjà affligé par son horriblement long Boulevard de la Mort, là vraiment je n'en reviens pas ... comment peut-il avoir une aussi bonne presse pour un tel navet !? un magazine parlait de ce film comme un mauvais remake de L'As des As, je ne saurais dire mieux ... sauf que le film de Gérad Oury ne se prenait pas au sérieux lui ... à éviter, à fuir ! rien ne se tient, ni l'histoire, ni les décors studios, ni les acteurs (encore moins l'héroïne), ni le final grotesque .... c'est grotesque, immature, politiquement correct, mal réalisé ..... je crois que ce brave Quentin doit bien se marrer de voir qu'on continue à aller voir ses films .... remboursez mon invitation !