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Luuuuuuuuc
11 abonnés
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3,0
Publiée le 12 octobre 2023
« We’ll just gonna sit here and do nothing ? »
Alors que le 5ème opus de la série touchait le fond après une lente mais irrémédiable descente aux enfers de l’humour pas drôle au fil des épisodes, on note, avec surprise, un mieux patent dans ce 6ème, les principaux personnages, ceux qu’on aime bien et ceux qu’on aime pas, retrouvant des couleurs, grâce notamment au retour de Fackler, la tornade de la gaffe. On retrouve aussi, hélas, Nick Lassard (Matt McCoy) qui ne sert toujours à rien.
Au final, on n’est toujours pas dans un summum du rire mais les gags semblent moins répétitifs, mieux construits et sont, disons-le tout net, plus drôles. On retrouverait presque l’esprit du premier film.
Ce sixième volet de la saga "Police Academy", réalisé cette fois par Peter Bonerz et sorti en 1989, n'est pas trop mal. D'ailleurs, comme avec le précédent opus, ça m'étonne beaucoup car jusqu'à ce dernier, la saga n'était vraiment pas terrible. Nous retrouvons cette fois notre bande de policiers maladroits qui sont chargés de faire régner l'ordre dans une ville de plus en plus touchée par les vols et les crimes. Comme d'habitude, le scénario n'est pas bien original mais nous remarquerons tout de même que celui-ci a essayé d'y introduire un petit côté thriller, notamment avec l'homme masqué qui fonctionne d'ailleurs plutôt bien. Nous avons effectivement un petit twist final, chose qui manquait terriblement aux autres opus de la saga, qui est plutôt bien fait. En dehors de la cela, les gags s'améliorent de plus en plus, nous retrouvons bien-sûr les running gags, souvent en rapport aux personnages, habituels qui sont toujours aussi bons et qui ne sont surtout ici pas lassant. Comme dans le précédent épisode, j'ai franchement rit à plusieurs scènes et situations que je trouve très drôles, chose qui n'était auparavant jamais arrivé dans la saga, enfin en tout cas en ce qui me concerne bien-sûr. Du côté des acteurs, nous retrouvons toujours la même équipe qui joue toujours relativement bien et qui sont en tout cas très fidèles à leur personnage. "Police Academy 6 : S.O.S. Ville en état de choc" n'est donc pas la comédie du siècle mais se place tout de même dans les meilleurs films de la saga.
Je n’en reviens pas, une série comique qui abasourdie, cette brigade de démesurés surprend plus d’un. Les poulets du MPD de Colombia font biens leurs jobs humoristiques, au fur et à mesure des épisodes d’année en année, ces baroudeurs en uniforme ont acquis grâce aux compétences, une expérience de la voie publique. La patrouille fait cap sur le noctambule Los Angeles après les vacances de Miami, ce sont les mêmes selon la variation des villes, la distribution des contraventions pour les voitures mal garés, enlèvement demandé, direction fourrière. Sans préavis pour multiples infractions au code de respect routier et civique, ce sera difficile à contester, incluant du délit corruptible dans l’air, des policiers derrière leur apparence sont intègres, une bonne note dans mon rapport d’évaluation et de bons agents, l’excès de zèle ne vaut médaille d’honneur. Le commandant dans de beaux draps à la barre d’accusé, ses effectifs se démènent à enquêter et prouver son innocence par tous ce qui se passe comme idée de trouvaille. Des scènes phares de souvenirs qui revient de temps à autre, le gang ainsi démantelé par les meilleures flingueurs, karaté blondinette et kamikaze juke-box humanoïde. La révélation du coupable tire son chapeau au salut après tant de sketchs défilés et de gags assimilés, un test de Pinocchio comme interrogatoire détecteur de mensonge.
Il est brillant de voir qu'autant d'acteurs sont restés si longtemps dans la saga. J'aime toujours autant les bruitages du sergent Jones. Mais encore une fois, c'est mauvais et lourd à suivre si l'on n'accroche pas à l'humour et aux personnages qui sont exactement la ligné des précédents volets.
Que dire de ce sixième opus, si ce n'est qu'il ratrappe certes les gaffes monumentales du cinquième, mais qu'il reste bien inférieur aux quatre premiers. En dépit de la présence toujours fidèle de tous les acteurs, c'est malheureux d'en arriver à des gags ridicules, à une histoire vue et revue, à un ennui indubitable et à un certain désespoir devant l'incapacité totale de l'équipe du film à réussir la moindre bonne chose, hormis la fin où les duels gentils / méchants sont une bonne idée. La série est en perte de vitesse depuis le 4 déjà et rien ne semble plus pouvoir la sauver.
Un épisode de plus de la saga, la recette marche , beaucoup d'humour , des gags à profusion..On est plus proche de la série TV, que du grand cinéma, mais cela fonctionne encore et les aficionados ont toujours plaisir à retrouver ces policiers louffoques, ici chargés de maîtriser une bande de malfrats d'un quartier de N.Y.
Je vais bien finir par arriver au bout de cette prodigieusement longue saga que sont les Police Academy. Voilà donc le 6. Bon, on repart un peu dans les travers du 4 après un cinquième épisode meilleur. Les acteurs sont assez sympathiques ici. Ils tiennent bien leurs rôles, même si tous n’ont pas une grande place. Clairement le métrage s’attarde beaucoup sur Bailey et son acolyte ici, et même s’ils se débrouillent bien, il y a quelques autres personnages sympathiques qui auraient mérités une place un peu plus importante (d’autant que Bailey tire toujours un peu la couverture à soi dans chaque film !). Les nouveaux personnages (les méchants !) sont assez sympathiques aussi. Police Academy 6 essaye de développer un scénario. Il est assez cartoonesque en soi, mais enfin, en étant bon spectateur ca peut le faire. Par contre, là on atteint le très lourd coté gags. Je ne suis pas difficile généralement, mais là il y en a certains qui sont éléphantesques (on doit même être plus près de la baleine bleue !). Les gags des bandits notamment sont assez affligeants. D’autres manquent beaucoup d’imagination (avec le billard ca a été vu mille fois), et d’autres ressortent à chaque épisode et finissent par devenir franchement pesants. Il y en a heureusement qui sont très amusants, et en tout cas le film évite la vulgarité, restant bien dans l’esprit de la série ce qui est une bonne chose. A la limite il vaut mieux rester fidèle à une ligne directrice, que vouloir être original à tout prix et se planter. Sur la forme c’est dans la même veine que les autres épisodes. Mise en scène juste correcte par un réalisateur qui n’a fait que ce passage au cinéma. Il y a d’ailleurs un coté très télévisuel dans la manière de filmer l’action, mais ce n’est pas forcément un reproche, cela ne sied pas trop mal au métrage. La photographie est toujours aussi simplette. Pas de recherche, pas d’innovation, c’est passable, sans plus. Les décors sont nettement inférieurs à ceux du 5. Pas d’exotisme, rien d’un minimum classieux. Quelques intérieurs très sommaires, ce n’est pas génial. Les scènes d’action au passage sont aussi très basiques, et elles n’atteignent pas le niveau des épisodes précédents (avec des duels sympas sur la fin mais un peu dignes d’une kermesse). Niveau musical c’est aussi beaucoup plus faible, avec presque rien, et le thème principal est sous-exploité. Pour conclure, Police Academy 6 est un film qui parvient encore à s’en sortir grâce à ses personnages, et à sa bonne humeur constante. Clairement c’est grâçe à une équipe d’acteurs vraiment soudés, investis et complémentaires que la saga a réussi à perdurer. Faible épisode en somme ici. Je lui mets la moyenne parce qu’il n’est globalement pas trop défectueux, mais enfin, pour rire il y a mieux, sauf si vous êtes amateurs de l’humour « enclume ».
Je ne sais pas pourquoi mais ce sixiéme épisode et le meileures de toutes la saga,il m'a bien fais rire et le duo Harris/Proctor est encore meilleures que précédament et la fin est trés bien faites
Les flics les plus incompétents du monde ont cette fois pour mission de mettre fin aux agissements d’une bande de braqueurs mettant Los Angeles sens dessus-dessous. J’ai un petit faible pour cet épisode, sans doute parce qu’il a une intrigue un peu plus cohérente que les opus précédents et que je l’avais beaucoup apprécié quand j’étais gosse. Cela dit, il faut bien reconnaitre que la grosse majorité des gags sont ringards et que le film a prit un vrai coup de vieux.