Avant d'aller voir ce film j'ai jeté un oeil sur les critiques spectateurs d'allo ciné. 3 étoiles en moyenne, ça les vaut, mais juste juste! Un peu pénible à suivre au début, question de vitesse, j'ai même failli partir après 1/4 d'heure. Après on s'habitue. C'est du ciné à l'américaine aux antipodes du cinéma à la française - genre tu peux aller pisser entre deux plans tu manques rien. Un sénario d'une ligne et demie, même si t'as pas vu le premier épisode ni le deuxième ou le troisième - moi je n'en ai vu aucun, tu comprends tout. Certes c'est pas nourrissant intellectuellement, faut pas compter non plus s'en souvenir, c'est juste fait pour passer le temps et puis c'est tout... 12,5/20
La trilogie est remarquablement bouclée. Dans la lignée des 2 episodes précedents, on reste scotché de bout en bout en suivant les aventures du plus crédibles, et plus réalistes des agents secréts au cinema. CHAPEAU
Bourne sait définitivement le pourquoi. Sa vengeance dans la peau clôture sa cavale. Au risque qu'encore une fois le principe soit le même, beaucoup de marche à pied dans les grandes villes, de poursuite en bagnole etc, ça reste la marque de fabrique dans l'histoire de Bourne. Après, la trame de l'espionnage en elle-même contient encore de bons éléments pour transporter le spectateur au rendez-vous. Et le plus important que je garde en mémoire est pas que je sache pourquoi Bourne soit devenu une création de super agent mais de voir qui tient un chemin de rachat, il en peut plus de tuer, tout ses morts dans sa tête il ne peut oublier. La fin ferme bien la boucle.
A la recherche de Jason Bourne bis, avec un nouveau traqueur. Du déjà vu. Rien d'exceptionnel. Toujours un cadrage moisi et des changements de plans à gogo. Je n'ai pas trop aimé les quelques scènes d'actions très confuses (Cela monte parfois à 80 plans à la minute !). La pression reste palpable durant le film, sans avoir d'issue surprenante. Il y a tout de même un bon dénouement mais j'ai de loin préféré le premier.
Strictement identique à La Mort dans la peau. Est-ce un défaut quand le film est bon ? Quand on a un pur concentré d'action pendant deux heures ne laissant absolument pas au spectateur le temps de reprendre son souffle ? Limite, on s'en fout des origines de Jason Bourne. Pourquoi il a été engagé ? Par qui ? Etc, etc. Ça ne regarde que lui. Moi, j'étais venu pour voir un Matt Damon en mode Terminator. Capable de rivaliser avec tous les agents secrets de la CIA à ses trousses. De survivre à un gigantesque carambolage dans les rues de Tanger. De sortir vivant d'un lac où il a été projeté après s'être pris une balle. Là où le commun des mortels serait déjà mort ou handicapé à vie. Pas Jason Bourne qui se plaît à chaque épisode à ridiculiser un peu plus James Bond. Montage au cutter, rythme infernal, courses-poursuites homériques, bastons à mains nues où chaque coup porté fait l'effet d'un fer à repasser reçu en pleine figure, agents en costard ou tailleur jouant double voire triple jeu, le spectateur termine exténué comme une fin d'après-midi passée à la fête foraine. C'est dur désormais de trouver un film d'action de cette trempe. Ce que fait Greengrass avec sa manière inimitable de filmer, c'est du lourd. Du très lourd.
Dernière épisode de la trilogie qui est une très bonne conclusion. Récompensées par les Oscars du Meilleur Montage, du Meilleur Montage Sonore et du Meilleur Son. On retrouve Paul Greengrass à la réalisation. Le film est prenant avec un très bon rythme, on a enfin les révélations sur l'identité réelle de Jason Bourne et on découvre les vrais responsables du projet Blackbriar. Les scènes de courses poursuites et d'actions sont spectaculaires. Dans cette épisode, c'est une gigantesque chasse à l'homme pendant laquelle Jason Bourne cherche à mettre fin aux exactions de la CIA tout en se rapprochant toujours plus de son passé. Matt Damon assure de nouveau dans le rôle de Jason Bourne. Le reste du casting est excellent : Julia Stiles, David Strathairn, Scott Glenn, Paddy Considine, Edgar Ramirez, Albert Finney, Joan Allen et Daniel Brühl.
Bien mieux écrite et plus rythmée que les deux premières aventures de Jason Bourne, la conclusion de cette trilogie marque définitivement un renouveau notable du thriller d’espionnage en en faisant un sous-genre des blockbusters. L’action est rendue haletante grâce à un montage qui transcende le temps et multiplie les points de vue et devient le moteur de l’intrigue sans pour autant délaisser l’évolution de l’enquête dont les principaux rebondissements se font, à l’inverse, aux cours de scènes bavardes au cœur des bureaux de la CIA. Le réalisme que lequel Paul Greengrass réussit à insuffler à ce scénario rocambolesque, la montée crescendo de l’adrénaline qu’il dégage dès les premières minutes mais aussi le jeu tout à fait convaincants des acteurs sont les principaux vecteurs de la réussite de ce long-métrage parfaitement calibré pour devenir une référence du genre.
Ce troisième volet de cache-cache grandeur nature rivalise parfaitement avec les précédents ! La sauce est toujours la même, et toujours aussi prenante sous la caméra de Paul Greengrass. "La vengeance dans la peau" prolonge avec intérêt cette riche histoire, et continue de fasciner le spectateur sous ce rythme effréné. Cet épisode méritait de conclure la saga Bourne, avant de se voir régresser par les deux volets suivants.
Merci de finir ici et ainsi clore une trilogie digne de ce nom. Greengrass apporte une fois de plus sa touche "réelle" qui donne non seulement de la crédibilité "graphique" mais aussi narrative. On se délecte une fois du parcours de Jason Bourne en insistant dans ce 3ème opus sur la charge dramatique et personnelle dudit personnage. L'action se veut crédible (caméras placées de manière à donner un impact quasi chirurgical à chaque scènes d'actions, petit plus pour la course poursuite en voiture), la photo est soignée et le montage upercut et pas supercut(comme hélas ds ts les blockbusters de cet été...on en redemande. Damon est juste, les retournements pas toujours prévisibles et l'action crédible (pas de sauts de 60m, de karaté fighting ridicule...). Moins on en met plus on a d'effets, Greengrass à bien compris (mais à la vue de sa filmo, ce n'est pas nouveau) ce que réalisé un film d'action crédible et rythmé signifiait... Sans esbrouffes en visant juste et en nous menant à l'essentiel Greengrass continu d'apporter du renouveau au cinéma d'action classe !
Dernier épisode de la saga est malheureusement je dis: enfin!
Reprenant la recette, ce film est toujours captivant et présente une action en temps réel et cru par moment.
Mais quel sentiment de déjà vu, de remake du un, ou du deux...çà ne se renouvèle pas!
Et sans parler de la chute finale (sans jeu de mots: voir le film...), qui nous découvre enfin la vérité, une vérité su dès le départ à moins d'être un brin neuneu!!!
Fin intéressante donc mais décevante malgré tout!!
Le meilleur des trois ! Peter Greengrass est vraiment très fort (après "Bloody sunday" et "vol93" !)... Pour une fois le moins réussi est le premier ! Greengrass a le talent pour instaurer une angoisse et un suspense nerveux avec un rythme relevé tout en tournant dans un style quasi documentaire... C'est fort et Matt Damon gagne encore en maturité et donc en crédibilité.
Paul Greengrass est un mec têtu. Il ne fait QUE de la caméra à l'épaule. Ca lui a rapporté des bonnes critiques. Bien pour lui. En revanche, j'ai énormément de mal à voir ses films. Et celui-là est pour moi encore une purge à voir du point de vue technique.
Encore une fois, sur le plan narratif, c'est beaucoup trop rapide d'un coup (le début du film est super lent, et d'un coup, tout explose), mettant les nerfs du spectateur à rude épreuve. Heureusement, on a toujours l'excellent Matt Damon dans presque tous les plans, mais Joan Allen, Julia Stiles et David Strathairn ne sont ni bons ni mauvais, Albert Finney passe inaperçu, Daniel Brühl ne sert à rien et Paddy Considine disparaît trop tôt du film. Comme pour le deuxième opus, le spectateur que je suis finit par craquer et laisse Matt Damon et Paul Greengrass s'amuser comme des petits fous à leurs cascades peu réalistes malgré la caméra à l'épaule censé les rendre réalistes.
Le film n'est pas nul loin de là, mais trop peu intéressant. C'est dommage car ça aurait pu être vraiment bien.