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    Saraband
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 juin 2011
    Le dernier chef d'oeuvre d'un très grand metteur en scène: émouvant et calmement époustouflant...
     Kurosawa
    Kurosawa

    522 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2016
    Trente ans après "Scènes de la vie conjugale", Ingmar Bergman conclut son oeuvre en réunissant de nouveau Liv Ullmann et Erland Josephson qui reprennent leurs rôles de Marianne et Johan dans "Saraband". Mais Bergman prend tout le monde à contre-pied en filmant moins les retrouvailles du couple que le personnage de Karin et les rapports avec son père (Henrik), Marianne et Johan, un parti pris qui peut décevoir dans la mesure où Bergman paraît fuir l'évidence mais qui convainc finalement très vite. Au fond, "Saraband" est la suite logique de "Scènes de la vie conjugale" en ce que l'étude de la famille et des rapports de ses membres sur trois générations succède au couple, et la question que le film pose est la suivante : Si Johan et Marianne n'ont pas survécu à leur couple, pourront-ils sauver les derniers proches avec qui ils communiquent ? Le film ne fait que raconter des rapports entre les personnages, qui se protègent, qui se comprennent ou qui se détestent : Bergman sonde l'âme humaine dans toute sa complexité et la met à nu dans un décor minimaliste et à travers une mise en scène dépouillée, aux mouvements de caméra lents et à la lumière automnale naturelle qui prend une tonalité crépusculaire. Car si "Saraband" est en partie un film sur la vie - une jeune fille qui tente de choisir elle-même sa voie sans être influencée - la mort y prend une place prépondérante avec tout ce qu'elle implique, soit le surgissement des regrets, l'absence de perspectives et enfin un désespoir total, lequel envahit une dernière scène terrible, très loin de l'apaisement surprenant de la fin de "Scènes de la vie conjugale". À ceux qui font le faux procès à Bergman de ne pas aimer ses personnages, on leur conseillera de voir le dernier long-métrage du cinéaste, empreint d'une sécheresse parfois éprouvante mais aussi d'une tendresse inouïe, que l'on trouve souvent dans les plans les plus simples, et donc les plus beaux.
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    17 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 février 2012
    Que dire, ça commence mal et ça continue. Un film ennuyeux, long avec des dialogues interminables en permanence. Une réalisation vieillotte, une mise en scène pauvre, dur dur à regarder!!
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    933 abonnés 4 850 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mars 2023
    Une femme qui revient sur son passé non pour non renouer mais pour simplement être là. Comme un pressentiment.
    Une famille qui vit dans la solitude d’une douleur impossible à effacer. Un homme meurtri et un autre tellement malheureux qu’il ne peut rien faire d’autre que survivre.
    On ne sait si la femme aide qui que ce soit mais elle est présente. Comme lors d’un deuil. On ne peut plus rien faire d’autre que de se montrer et d’assister sans bruit au malheur en espérant en prendre une miette pour soulager rien qu’un instant.
    Un film bouleversant par le poids du passé qui les empêche d’avancer.
    Seule la fille s’échappe mais elle va pleurer pour le faire.
    Vraiment superbe.
    Anaxagore
    Anaxagore

    114 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    «Saraband» (2003) n'est assurément pas «le» plus grand chef-d'oeuvre de Bergman, mais un chef-d'oeuvre quand même, et qui domine de très haut la grosse part de la production ambiante. Il se présente comme une suite et une conclusion aux «Scènes de la vie conjugale» qu'il dépasse à mon sens par sa forme plus aboutie, sa grande retenue et surtout son admirable concision. Bergman nous offre ici une conclusion à son oeuvre (l'une des plus abouties de l'histoire du septième art), qui récapitule une dernière fois les thèmes favoris du cinéaste: la difficulté extrême et pourtant la nécessité du couple humain, le caractère inéluctable du mal, de la souffrance et de la mort qui accablent l'humanité, la question de Dieu... Concernant cette dernière, on notera la scène centrale, merveilleuse, de la chapelle, qui constitue une remise en cause manifeste du soi-disant athéisme proclamé du réalisateur. Suite à la scène d'une rare violence psychologique avec le fils de Johan, on y voit Marianne s'absorber dans une prière suppliante pleine d'angoisse, mais aussi pleine d'espérance, face à une gravure représentant la Dernière Scène. «Saraband» a été entièrement tourné en studio, mais n'en donne pas le sentiment un seul instant, tant les images sont travaillées et resplendissantes. On saluera finalement le bon goût musical de Bergman qui ne se dément pas: l'allegro initial de la première sonate en trio BWV 525 de Bach, le scherzo de la neuvième symphonie de Bruckner et, bien sûr, la sarabande de la cinquième suite pour violoncelle BWV 1011 qui donne son titre au film, chaque pièce musicale étant naturellement intégrée dans le récit lui-même. «Saraband» n'est pas le meilleur film de Begman, ... certes, ... mais il vous donne quand même envie, lorsqu'on voit la concurrence, de tirer l'échelle!
    karpathakis y
    karpathakis y

    20 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    Ingmar Bergman, un autre "génie" du 7e art. Ce Maître de l'ennui absolu, avec des records pour certains de ses films qui non seulement sont ennuyeux mais où l'on n'y comprend rien (pas parce qu'il parle en v.o. non il y a les sous-titres).
    J'ai lu une critique d'internaute qui dit que ses films sont cultes pour les vieux. He bien non, je suis vieux et j'ai vu (essayé pour certains, vu complètement pour d'autres) tous ses films, résultat : le néant, ma dissolution physique et mentale dans l'accablement, le déplaisir, le désespoir, la mélancolie, la neurasthénie, et SURTOUT l'ennui. Si c'est ça les génies au cinéma, je m'incline...Comme tous les autres "faiseur de vents artistiques" ce cinéaste n'aura qu'une seule critique et une étoile malgré les excellentes images de tous ses films (parfois poétiques mais toujours ennuyeux).
    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2016
    Les critiques le répètent souvent ; ce film testamentaire de Bergman possède une sérénité souveraine, celle d'un metteur en scène qui cultive une dernière fois ses noirceurs et son attention à l'humain jusqu'au point de rupture ; celui où l'on décide que la compréhension profonde de nos âmes se trouve au-delà de notre jugement et de nos capacités. Bergman, ainsi, lâche la main de ses personnages et les laisse s'envoler, las peut-être de porter la responsabilité de ce qu'ils signifient, laissant à travers eux naître pour de bon une vérité humaine qu'il aura tout du long tenté de maintenir à distance tout en la regardant dans les yeux. Voir Bergman adopter ce mouvement n'affaiblit pas Saraband. C'est là le geste seulement à demi-serein, et presque soulagé, d'un artiste qui sait devoir mourir bientôt et dit plus ou moins que si la vie lui fait moins peur malgré sa laideur absolue, c'est avant tout parce qu'elle ne le concerne plus. Bergman ne va toutefois pas jusqu'à la cruauté du vieil aigri qui s'amuserait de faire souffrir avec une douleur dont la proximité de la mort l'épargnerait ; son film demeure fidèle à ses angoisses de toujours, en partie autobiographique, et livre sans mentir un instant une image somptuaire de la vie telle qu'il a pu la saisir au terme de décennies d'existence. Il plane alors sur l'atmosphère automnale de ce chant du cygne une placidité à la fois distanciée et attentive, celle d'une mort imminente qui conjure dans la lucidité qu'elle apporte par éclairs tout ce qu'elle a pu faire porter de douleurs et d'angoisse tout au long d'une vie. Saraband est donc un film qui complète une oeuvre tout en commençant à s'en détacher. On y est, devant son réalisateur qui s'esquive, condamné à se retrouver face à soi, obligé de composer avec des mystères et des ignominies qui vous saisissent alors durablement. Transfert superbe où un auteur se décharge sur son public, comme en lui intimant de poursuivre après lui, Saraband peut quand même manquer, comme souvent chez Bergman, d'un peu d'empathie. Il reste, quand même, une oeuvre crépusculaire parfois terrible et qui ressemble d'assez près à l'aboutissement d'une recherche spirituelle que peu, au cinéma, ont jamais poussé aussi loin.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 828 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2010
    Saraband c'est pas une histoire, c'est l'HISTOIRE, c'est l'histoire de la vie, l'histoire de toute vie, de chaque vie, de chaque famille, là où Ozu dans Voyage à Tokyo traitait d'un passage de la vie en particulier, autre film qui m'avait bouleversé parlant de la famille, ici Bergman livre un film qui parle de TOUTE la vie, de la jeunesse, jusqu'à la mort, la perte des proches, le deuil, l'âge, c'est tellement beau, tellement triste et en même temps tellement pathétique de voir son destin d'homme occidental devoir se résumer à ça, et je ne dis pas ça car le film de Bergman n'est pas complet, mais au contraire, car il l'est, il est complet tout ce qui peut se passer dans une vie est résumé dans ce film, toutes nos actions pathétiques, intéressées, cupides, le mépris qu'on peut avoir, tout est là, on pourrait croire que c'est filmé avec compassion, mais non, si l'on pleure, c'est pas forcément parce que c'est triste, mais parce que c'est tragique, notre vie à chacun de nous est une tragédie, personne n'est heureux, le bonheur n'existe pas… Rien ne dure, on doit quitter les gens, c'est une chose que je hais, quitter les gens, l'oublie, l'absence de contact, alors que ses personnes vivent quelque part dans ce monde, l'idée de nostalgie, quelque chose de fini, une étape qui se clos, comme chacun de nous peut en avoir des dizaines dans sa vie, des plus ou moins importantes, mais il faut être un monstre pour ne pas être triste à ses moments là, ben Saraband c'est ça, exactement ça pendant 1h45, et c'est pas compatissant, c'est ça précisément qui est génial, ça n'est pas compatissant, mais c'est tellement triste, notre vie est d'une tristesse, qu'on soit riche ou pas, notre vie n'est qu'un lot de souffrance et de haine…
    fade_away
    fade_away

    16 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 août 2007
    franchement, y'a pas de quoi s'esbaudir. On voit que l'auteur n'est pas un charlot, mais on peut pas dire que le propos et sa mise en valeur soient tordants d'originalité. Je ne vois aucun chef-d'oeuvre, je vois juste des gens prêts à acclamer un nom et pas un film.
    Charlotte28
    Charlotte28

    94 abonnés 1 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2022
    Un testament artistique emblématique! Illustrant l'idée hugolienne selon laquelle l'Homme connaît un destin tragique par sa contradiction innée, pris entre aspirations spirituelles, divines, et instincts animaux, Bergman y adjoint ses questionnements philosophiques sur le rapport à la mort, aux disparus, ainsi que les dysfonctionnements familiaux qu'il portrait régulièrement. S'appuyant sur les interprétations sobrement intenses de ses comédiens ainsi que des dialogues toujours aussi justes par leur description indirecte des personnages, de leurs névroses, de leurs spectres, la mise en scène épurée souligne l'aspect dramatique, dramaturgique du récit. Acerbe, aigre, violente même dans son bilan pessimiste sur la nature humaine, cette réalisation semble chercher elle-même une raison de ne pas désespérer de notre condition (le souvenir ambigu d'anges partis trop tôt à cause de leur innocence? la force de la musique? l'espoir lié à notre existence même? la possibilité dynamique de choisir sa voie?). Malgré la froideur de la caméra, le film touche, bouscule, marque - notamment lors des séquences les plus éprouvantes (le découpage en chapitres implique de fait des segments inégaux). D'une terrible vérité.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    96 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2013
    Hummmmm, que c’est bon de se laisser emporter dans les bras d’un maître ! « Sarabande » est une sublime partition de Bergman, une représentation subtile de ses réflexions à l’approche de la mort à travers ce portrait de famille immonde. Scénario parfaitement découpé où notre exceptionnel quatuor d’acteurs enchaînent une dizaine de scènes en différents duos avec des dialogues incroyables et des compositions qui blufferaient nos politiques. Perfection de la mise en scène et de l’utilisation de la musique pour appuyer intelligemment chaque rebondissement de cette histoire. Il y a pour moi une scène d’anthologie lors de la crise d’angoisse de l’immense Erland Josephson qui va avancer nu vers la magnifique Liv Ullmann : MONSTRUEUX. Je ne sais que dire de plus, tous les Bergman n’ont pas cette qualité mais celui-ci est à ne pas manquer…
    stebbins
    stebbins

    462 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 septembre 2009
    Voici le testament filmique du regretté Ingmar Bergman : un prolongement des Scènes de la Vie Conjugale réalisées plus de trente ans auparavant. Erland Josephson et Liv Ullmann reprennent leur rôle respectif ; le cadre bergmanien, proche de ses visages, use de son éternelle rigueur... Seulement voilà : le spectateur reste un peu en dehors de cette Saraband, oeuvre moins musicale que le titre le laissait présager. Le cinéaste suédois - dont on connaît la prédilection pour le drame intimiste - ne parvient pas toujours à renouveler ses ( rares ) effets de style, préférant se pencher davantage sur l'intrigue en elle-même. Chose à la fois respectable et frustrante : en effet, on aurait aimé que le réalisateur change un peu de style au fil du temps, qu'il laisse de côté sa mise en scène minimaliste ( proche du documentaire le plus souvent ) afin de re-mettre en valeur son sujet. Car les thématiques et l'intrigue de Saraband ont tout pour plaire : relation tumultueuse entre un père et son fils, réflexion sur le souvenir, exclusivité d'un homme pour son Art et sa fille... Peut-être que le style de Bergman se parvient pas à traverser le âges. Quoi qu'il en soit, je ne suis qu'à moitié convaincu...
    ygor parizel
    ygor parizel

    205 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2012
    Une suite que je trouve supérieur au premier. Les dialogues sont splendides et profonds vraiment un scénario impeccable et riche (c'est plus intéressant de découvrir leurs souvenirs que de voir la réalité du premier). La mise en scène subtile, Liv Ullman est une fois de plus incroyable.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2012
    Le dernier film d'Ingmar Bergman. Scènes de la vie conjugale, scènes de vieillesse sur une musique de Bach. On règle ses comptes avec ses parents, avec ses enfants, avec la musique et avec sa propre vie. Nulle, insignifiante et plate : tel est le constat de Johan, dont l'égoïsme profond, commun à quasiment tout le monde chez Bergman, l'a éloigné peu à peu de tous, pour l'enfermer dans une vieille maison perdue dans la forêt. Marianne vient lui rendre visite pour renouer le contact, ce qui échoue une fois de plus. Pessimiste une dernière, Ingmar Bergman conclue que le sentiment de haine est plus fort que les autres, et que l'affection que l'on éprouve pour quelqu'un n'est que le report de notre propre intérêt personnel sur une personne qui nous demeurera étrangère.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 décembre 2006
    Impossible pour moi de faire la comparaison de Saraband avec d'autres oeuvres plus anciennes de Bergman car je ne les ai pas vus à ce jour. , excepté " Cris et chuchotements ". Sur le fond, Saraband se présente aussi comme une description de l'âme humaine à travers l'état d'être des 4 personnages dont l'esprit est bien sûre tourmenté. Le film traite aussi de la mort et du bilan d'une vie à travers les retrouvailles du couple de " Scènes de la vie conjugale ", autre oeuvre (1974) de la filmographie de Bergman. Marianne et Johann ont désormais respectivement 63 ans et 86 ans. Il est donc également question de transmission dans la présentation de l'état de relation entre les personnages issus de 3 générations successifs. Sinon les acteurs Liv Ullmann et Erland Josephson sont magnifiques et ont gardé une beauté concordante à leur âge. Sur la forme, la mise en scène est sobre et la réalisation ressemble à un huis clos puisque pratiquement pas de scènes sont réalisées à l'extérieur. Chaque scène ou acte est annoncé par un carton indiquant le chapitrage et le titre ce qui donne un aspect théâtral au film. Les gros plans sur les visages semblent mettre en valeur l'état d'être des personnages. Pour conclure Saraband se révèle être un vrai exercice de style, sans doute le dernier pour Ingmar Bergman puisqu'il avait 86 ans lors ce qu'il a réalisé son film. A voir donc comme un film "testament" du grand réalisateur suédois.
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