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    Prendre femme
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Prendre femme" et de son tournage !

    Primé à Venise

    Présenté en 2004 à la Mostra de Venise dans le cadre de la Semaine de la Critique, Prendre femme y a récolté le Prix de la critique et le Prix du public. La même année, l'actrice-réalisatrice Ronit Elkabetz a reçu le Prix d'interprétation féminine au Festival de Jérusalem.

    Une actrice derrière la caméra

    Prendre femme marque le passage derrière la caméra d'une des plus célèbres actrices israéliennes : Ronit Elkabetz, vue notamment dans Mariage tardif de Dover Kosashvili, Alila d'Amos Gitaï et, en 2004, Mon trésor de Keren Yedaya. Le film est co-écrit et co-réalisé par le frère de la comédienne, Shlomi Elkabetz, qui fut lui-même acteur de théâtre à New York avant de se lancer dans l'écriture et la mise en scène.

    Les intentions des cinéastes

    "Ce film est le portrait d'une femme qui cherche à briser les barrières sociales et se battre pour l'amour, la féminité, le couple et les émotions étouffées par la routine du quotidien et des obligations. C'est l'histoire d'une femme qui a franchi le précipice qui sépare l'ancien monde dans lequel elle a grandi de la vie moderne de notre époque. Nous voulions observer comment la tradition, la culture et les valeurs familiales sacrées influencent les rêves d'un individu et conditionnent sa capacité à sa réaliser. C'est aussi l'histoire d'un homme qui essaie de mener sa vie, de la diriger dans la direction voulue et qui trébuche sans fin sur des obstacles internes."

    Affaire de famille

    Frère et soeur, Ronit et Shlomi Elkabetz se sont inspirés de la vie de leurs parents pour écrire ce premier long-métrage : "Raconter cette histoire, c'était réveiller nos énergies et nos souvenirs les plus intimes. Réveiller les images et les symboles les plus enfouis et les plus sensibles", reconnaît la cinéaste. "J'ai vécu l'écriture comme une longue catharsis. Je ne pouvais vivre cette expérience qu'avec une seule personne, mon frère Shlomi." Sur le fait de s'être attribué le rôle de Viviane, elle explique : "J'étais la seule à pouvoir rentrer dans les chaussures de ma mère". De son côté, Shlomi Elkabetz confie : "Nous n'avons presque pas eu de désaccord sur le plan artistique, mais nous étions tous les deux très investis et il nous était parfois difficile de contrôler les émotions qui nous submergeaient."

    Autel restaurant

    Une grande partie du film se déroule dans la cuisine, un lieu très important dans la culture juive, comme le rappelle Shlomi Elkabetz : "Les préparations du Shabbat commençaient le mercredi et avaient lieu dans la cuisine. La cuisine est la pièce centrale dans la vie d'une famille juive. Dans la représentation traditionnelle juive, la table est comparée à un autel. C'est un lieu de rassemblement. Presque toutes les scènes du film tournent autour de la nourriture. La famille se sert de la nourriture comme d'une arme. Les grèves de la faim d'Eliahou et des enfants sont leur façon de punir Viviane et de déclarer la guerre. En hébreu, le mot "cuisine" est un dérivé du mot "abattoir"." A propos de l'appartement, précisons que pour les besoins du tournage, les cinéastes ont reconstitué en studio un logement typique de ceux que l'on donnait aux immigrants dans les années 70.

    Deux acteurs français au générique

    Deux des personnages principaux de Prendre femme sont incarnés par des comédiens français : Gilbert Melki et Simon Abkarian, un acteur d'origine arménienne, qui a été élevé au Liban. C'est en le voyant dans la trilogie de Lucas Belvaux Un couple épatant-Cavale-Après la vie (2003) -il incarnait un flic marié à une héroïnomane- que Ronit Elkabetz a eu envie de travailler avec Gilbert Melki.

    Prendre langue

    Dans Prendre femme, on entend parler français, arabe du Maroc et hébreu. Ce passage d'une langue à l'autre était courant en Israël dans les années 70, mais il est également lié, dans le film, au tempérament des différents personnages. "Viviane, par exemple, est la rebelle qui veut briser les traditions désuètes qu'ils ont importées de leur pays d'origine et c'est pour cela qu'elle parle presque toujours en hébreu. Eliahou, au contraire, tient à parler français car il est incapable d'accepter le passage d'un monde à l'autre. Les enfants ne parlent que l'hébreu ; la grand-mère ne sait parler que le marocain", remarque Ronit Elkabetz. "Le passage d'une langue à l'autre, dans le film, est presque imperceptible et naturel, mais il indique souvent l'état d'esprit du personnage. Par exemple, quand Viviane essaie de plaire à Eliahou, elle lui parle en français. Quand ils se battent, elle passe à l'hébreu."

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