Avis : Infernal affairs III - Page 3

Infernal Affairs III est le 3ème et dernier volet de la saga Infernal Affairs, saga hongkongaise qui aura marqué par un très bon premier film (au point qu'il aura eu son remake américain signé Scorsese) suivi de deux films bien ternes et peu inspirés derrière.
La faute à une fausse bonne idée ; si l'idée de suivre la situation laissé à la fin du premier film pouvait être plaisante (le personnage de Ming se retrouve sans chef ni objectif), elle donne surtout lieu à une intrigue peu inspirante (la schizophrénie du personnage principal).
Les acteurs jouent correctement et ce film, même s'il est légèrement plus intéressant que le 2ème volet (qui n'avait pas vraiment de plus-value par rapport aux autres films de gangsters), manque cruellement d'inspiration pour être à la hauteur du premier.

Venant clore la trilogie "Infernal Affairs", ce dernier volet confirme que cette série est une pure réussite qui ne fait que de se complexifier au fil des films, les apparences sont trompeuses et les personnages gagnent en épaisseur ce qui ne fait que nous montrer à quel point le scénario est travaillé. On a un peu du mal à suivre à certains moments mais il faut s'accrocher. Toujours aussi bien interprété et réalisé, ce troisième opus met fin à un très grand thriller admirablement écrit.

Un 3éme opus un peu décevant et encore un peu moins bon que le 2éme. Au final je trouve ça dommage d'avoir fait une trilogie, le premier ce suffisait à lui même. En fait il aurait fallu faire un seul film mais qui dure plus longtemps comme un peu Scorsese à fait avec le remake. On retrouve la même ambiance, la superbe bande originale et le duo d'acteurs mais le film ne ma pas autant passionner que le premier et c'est vraiment dommage. La trilogie dans son ensemble reste quand même vraiment excellente mais j'aurai préférer que les deux derniers opus soit plus dans le même genre que le premier. Enfin bref, bon film, bonne mise en scène et belle musique à voir pour les fans du premier mais pas indispensable non plus.

Ce troisième volet est en fait la suite du premier film. Ici, il n'y a pas une mais deux histoires en parallèle: celle de Ming, rongé par le remords et déterminé à être un bon flic, et une partie de celle de Yan qui ne nous était pas racontée dans le premier film, et plus particulièrement sa relation avec sa psychiatre qui voit son rôle étoffé par rapport au premier film. Dès les premiers plans, on est plongé dans une ambiance unique avec la symbolique bouddhiste des deux premiers films et la réflexion sur le bien et le mal. Visuellement, le film est aussi beau que ces prédécesseurs, la réalisation d'Alan Mak et Andrew Lau est toujours aussi efficace et inventive, même si certains procédés de mise en scène peuvent laisser perplexes avant de prendre tout leur sens. Le scénario pousse le suspense à son paroxysme en menant le spectateur en bateau jusqu'à la fin. Par sa construction narrative, le film dresse un parallèle intéressant entre les deux héros et permet de construire la trilogie comme une boucle, à l'image de celle de Sergio Leone. Infernal Affairs III permet donc de boucler une trilogie devenue déjà, malgré son jeune âge, une référence en matière de cinéma.

Ce troisième volet conclut cette trilogie de manière assez mélancolique, avec un épisode beaucoup plus calme mais qui se concentre beaucoup plus sur l'intériorité des personnages. Il est beaucoup moins bien rythmé et mémorable que le premier, mais a le mérite de conclure brillamment cette trilogie, contrairement au deuxième que j'avais personnellement trouvé très quelconque.

Dans l'ensemble, la saga est assez difficile d'accès, mais celui-ci décroche la palme de la complexité : on a plutôt intérêt à avoir bien en tête les deux épisodes précédents. J'avoue avoir eu beaucoup de mal à tout comprendre de ce troisième volet, la faute sans doute à un enregistrement très médiocre avec coupures de son et arrêts d'image intempestifs (merci le numérique !!!). Mais essayons d'oublier un instant pour se concentrer sur les qualités du film : toujours aussi grandiose, bien mené et avec une interprétation magnifique...

Après le polar et le film de gangster, les scénaristes ont opté pour un genre se rapprochant davantage du drame psychologique pour le fin de cette trilogie. On a droit à un merveilleux découpage scénaristique explorant la condition mentale de nos 2 taupes reliés par la psychiatre où Tony Leung brille particulièrement en se montrant très drôle. Et biensûr, ils ont ajouté un nouveau personnage d'importance, l'inspecteur chef, afin de relancer la machine sur cette intrigue toujours aussi fascinante. Il y a moins d'action et de violence que dans les deux 1ers mais il ne fait aucun doute que cette conclusion est très réussie avec cette réalisation et cette narration diaboliquement efficaces...

Dernier épisode de la trilogie "infernal affairs" dont le deuxième et troisième volet étaient inédits dans les salles, depuis leur sortie en 2003 et 2004. Je m'y suis donc rendu pour profiter des conditions optimales de projection. Dans cet épisode, il ne reste donc plus qu'un seul des deux infiltrés. Ce dernier cherche à se racheter une conduite, mais cela est il encore possible ? Chaque spectateur aura son épisode favori et c'est bien normal. Si à mes yeux, le deuxième épisode est le plus réussi, le troisième m'est apparu comme le moins accompli. La faute sans doute au scénario moins équilibré, à la présence de longueurs, notamment avec toutes les scènes dans le cabinet du psychologue et enfin un casting moins flamboyant. Ajoutons que le troisième volet ne peut être vu sans connaitre le premier épisode ( ce qui n'est pas le cas du deuxième, qui peut-être vu indépendamment du premier). L'intrigue ( contrairement à ce que j'ai lu) est tout à fait claire et compréhensible, même si elle utilise beaucoup les flash-back. Il est vrai que sans cela, Tony Leung ( l'acteur le plus charismatique de la distribution) ne pourrait plus figurer dans cet épisode. J'ajouterai que certes c'est une trilogie culte, grand public, de qualité, mais elle est incomparablement moins réussie que celle du "parrain" de Francis F Coppola.

Dernier chapitre d'une trilogie policière hors du commun, Infernal Affairs n'est pas pour moi l'épisode le plus faible des 3. Il est du même niveau que ses prédécesseurs, bien que plus porté sur la complexité et la psychologie des personnages avec notamment le retour de Tony Leung et Andy Lau (tous deux parfait dans ce 3e volet) aux affaires. Un dernier volet brillant qui clos une des meilleures trilogies que j'ai pu voir.

"Infernal Affairs III"conclut victorieusement une trilogie policière à couper le souffle!!Tous les éléments s'imbriquent parfaitement entre passé et présent à la suite des questions nées des 2 premiers épisodes.Après le I classieux à souhait et ambivalent.Le II très étendu et époustouflant.Voici le III plus porté sur la réflexion et d'une incroyable richesse thématique.Eh oui,cette fois il faut sérieusement s'accrocher car la qualité du récit n'a d'égale que sa complexité.Alors,soyez attentif.A part ça,ce 3ème volet nous montre un Inspecteur Ming totalement dépassé par les évènements,ne sachant plus discerner le réel du virtuel.L'homme n'est pas fait pour mentir en permanence,cela conduit à sa destruction.Morale noire comme l'est ce polar,alternant les époques pour mieux enchevètrer les évènements.Implacable.

les épisodes 1 et 2 étaient supers et celui ci ne déçoit pas non plus. beaucoup plus fouillé et torturé (tout n'est pas compréhensible au 1er visionnage), des acteurs au top un rythme bien dosé et une BO excellente.
LA trilogie a ne pas manquer si on est fans de films d'espionnage

Superbe! Mais j'ai pas tout compris... Y va falloir que j'achète la trilogie en DVD.

Ce dernier film de la trilogie conclu de la plus belle des manières cette trilogie bluffante et d'une maitrise déconcertante à tous points de vues. Ambiance beaucoup plus calme, plus sentimentale mais une histoire plus compliquée qui apporte à l'histoire de Yan dans le premier film, et l'histoire en parallèle de Ming, après les évènements du premier film. Donc une histoire plus axée sur la psychologie des protagonistes, permettant de boucler la boucle; rien n'est laissé au hasard, tout prend son sens. Une trilogie puissante et forte en émotion, à posséder à tout prix.

De la même qualité que le 1. Bonne intrigue et mise en scène. Acteurs au rendez-vous avec beaucoup de flashback pour la compréhension. A voir !

C’est avec la plus grande impatience que j’attendais cet Infernal affairs 3. Tout d’abord parce que, malgré les imperfections du premier épisode, le deuxième opus était parvenu à redonner de la profondeur à l’intrigue et aux personages. Ensuite parce que le fait de retrouver dans le même film tant d’acteurs de renom ne pouvait être qu’un gage de qualité. Alors oui, c’est sans doute parce que j’attendais trop de ce film que j’en suis ressorti un peu déçu. Ce qui s’annonçait en effet comme une fin en apothéose n’a constitué en fait qu’une cerise sur un gâteau déjà bien fourni grâce aux deux films précédents. Ainsi, malgré quelques surprises scénaristiques plutôt bien troussées, le film ne parvient que rarement à faire naître l’émotion, un peu comme si tous les ressorts dramatiques avaient déjà été épuisés par les deux premiers films. Je dois toutefois avouer que j’ai pris un certain plaisir à suivre cet épisode final, mais si plaisir il y a eu c’est essentiellement dû aux films précédents, et à l’aura qui s’est installé autour de la série et de ses personnages. Cruel destin donc pour cet Infernal affairs troisième du nom, puisque pris à part le film n’est pas très intéressant, mais à contrario, si l’on s’amuse à le comparer avec le premier et deuxième, le film y laisse également des plumes... Malgré tout, quelques rebondissements valent le détour, le personnage de Yeung interprété par Leon Lai donne un second souffle certain au film, les codes et les clins d’œil de la franchise sont respectés (jusqu’à la chanson de Tsai Chin –Lost in Time- que l’on entend une nouvelle fois), enfin le destin inattendu de Ming conclut plutôt intelligemment la série, puisqu’il se situe en parfaite adéquation avec le titre du film (WU JIAN DAO), illustrant une éternelle et terrible chambre de l’enfer. Infernal Affairs 3 est un film non plus sur la quête du pouvoir, mais plutôt sur la recherche de soi, et plus particulièrement sur la re-découverte de ses propres idéaux.