Avis : La Marche de l'Empereur - Page 6

C'est un film très impressionnant. Visuellement réussi, sur un thème plutôt curieux. Malgré tout, il risque de ne pas intéresser tout le monde.

Un ennuyeux documentaire qui est narré comme un film et avec une mise en scène qui s'en rapproche. Une musique qui ne sort pas des sentiers battus et un récit assez intéressant mais ne vous attendez pas à plus de la part de ce "Marche de l'empereur". Peu novateur, il a le mérite d'être assez instructif, son seul est unique but.

De superbes images trahies par un anthropomorphisme très mal venu reposant sur des doublages des plus niaiseux. On regrette la bonne voix-off d'un Dussollier ou d'un Arditi. La BO d'Emilie Simon est elle aussi loin de convaincre.

Quel dommage, la musique d'Emilie Simon, une sorte de sous-Björk anglo pop avec synthé à tous les étages se fracasse carrément sur les falaises de glace de la séance d'ouverture, et ne s'en sort pas beaucoup mieux ensuite, à part une ou deux mélodies correctes noyées dans des textes anglais (nécessaires pour une éventuelle
carrière du film outre-atlantique) ineptes.
Comme le plaisir des images de paysages ou d'animaux dépend souvent de la musique (remember Vangelis ou Coulais), c'est vraiment le talon d'Achille du film, car les images perdent de leur force, surtout la glace qui nécessite une musique beaucoup plus intemporelle. Björk aurait d'ailleurs été parfaite avec sa voix cristalline autrement plus impressionnante.
Les commentaires ne sont jamais lourds, ils permettent de comprendre à demi-mots, tout en participant du récit cinématographique normal.
C'est d'ailleurs la grande qualité du film, rester un vrai documentaire, sans passer par le docu fiction, tout en étant plus explicatif que les docus comme "Microcosmos" basés uniquement sur la beauté des images. Les voix sont tout à fait correctes, les textes à la fois humanistes et flirtant avec l'anthropomorphisme sans dépasser la ligne rouge. Tout en soulignant la réalité de la vie sauvage.
Du bien bel ouvrage.
Les rares vues sous-marines sont très mauvaises techniquement, et jurent d'autant plus que les prises de vues terrestres sont souvent très belles.
Bref, un nouveau genre est bien né.
Pour le DVD, prenez votre baladeur mp3 avec "Paradis blanc" de Berger, "Play dead" version cristal de Björk et "Voices" de Vangelis, coupez la BO du film pour le visionner avec les sous-titres en français !

De mauvaises musiques et des doublages souvent à côté de la plaque. Mais le fait de transformer un vulgaire documentaire en une histoire passionnée, parfois pleine d'amour entre ces animaux est un vrai régal pour les habitués du septième art.

Luc Jacquet signe avec la marche de l'empereur un des documentaires les plus célèbres de ces dernières années. Et ce n'est pas démérité loin sans faute. On suit les aventures de ces drôles d'oiseau avec grand intérêt, les doublages donnent des dialogues amusants et attendrissants. Mais, le film vaut aussi en grande partie pour la majesté de ces décors glaciaires.
Un beau moment d'émerveillement pour petits et grands !

Magnifique et surprenant ce combat pour la vie du Manchot Empereur . Le procédé narratif est astucieux donnant un caractère dramatique au processus de reproduction des manchots . Le film a eu du succès , soyons sûrs que le procédé sera à nouveau exploité

On est submergé, comme dans un rêve. Comment ne pas fondre devant ce film. Dit documentaire, j'opterais plus pour l'appelation docu-fiction. Tellement les voix sont belles, tellement l'histoire est bien racontée, tellement on est émerveillé et tellement les petits manchots sont mignons qu'on oublie pour la durée du film que c'est un documentaire. Le réalisateur a du se documenter beaucoup mais surtout se passioner pourles manchots parce que réaliser un si beau film, faut avoir de la passion. Mais moi je dis chapeau et si on pouvait voir des documentaires aussi interéssants et prenants que ça plus souvent, je suis preneur!!!

La Marche de l'empereur est un film (documentaire) qui m'a beaucoup touché, quand j'étais enfant, et de le revoir encore et encore sa me fascine toujours. Sinon à voir en famille.

Ce film est d'une part d'une beauté esthétique grandiose et montre un animal extraordinaire dans sa pugnacité contre l'extinction de l'espèce et dans sa résistance aux conditions très difficiles de son environnement ; d'autre part il est d'une puissance soporifique rarement rencontrée, les dialogues imposés aux pauvres manchots sont d'un gnan-gnan affligeant et la réalisation d'une mollesse sans pareille. Une musique en adéquation avec le thème vient cependant améliorer le tout et participer à la beauté esthétique. Ce film est intéressant parce qu'il ose relever la gageure peu simple de faire un film sur les manchots et de les faire découvrir au grand public. Au final, un film documentatif et esthétique, à voir pour les amateurs ou si vous avez envie d'une bonne sieste mais loin d'être indispensable.

Le réalisateur Luc Jacquet prouve avec ce film qu'il n'est pas un manchot. Il réalise un documentaire impeccable qui montre des manchots empereurs lutter pour la survie de leur espèce. Alors, regarder pendant 1 h 25 des animaux pas très vivaces sur la Banquise : chiant ? Et bien pas du tout ! C'est non seulement passionnant et même parfois franchement émouvant. Le procédé de la voix off lue par des acteurs paraissait délicat à mettre en oeuvre, mais le texte est suffisamment poétique, tout en étant informatif, pour que cela passe bien et donne même une valeur ajoutée au métrage. La musique électro d'Emilie Simon parait en décalage au début, puis on s'habitue très vite, d'autant que sa partition est plutôt de bonne tenue (même si elle n'a pas su éviter certaines petites kitscheries). Au total, on ne verra plus jamais ces animaux de la même façon après ce film. Finalement, alors qu'aucun message militant n'est présent, Luc Jacquet en fait bien plus ici pour faire avancer la cause écologiste que tous les discours verbeux de certains politiques. A voir en famille.

"La Marche de l'Empereur" échoue de peu à devenir un documentaire fascinant et réellement puissant.

Car l'utilisation du téléobjectif fait surgir des gros plans qui confinent à l'intime, et qui font vivre ce microcosme. C'est ce parti pris qui confère à la vision de Luc Jacquet un poids nécessaire aux événements qu'il capture, celui d'abandonner la distance du documentariste pour adopter une proximité inédite, celle d'un cinéaste.

Si la structure se fond dans celle d'un voyage initiatique, une sorte de road-trip animalier, dont les étapes marquantes sont renforcés par la mise en scène du cinéaste, on peut regretter que Jacquet abandonne par moment sa radicalité au profit de plans plus construits, et donc, inévitablement plus froids. Cet aspect picturale outrancier, à la limite du biblique, sonne faux au milieu d'un métrage qui émeut par le réel.

Cependant, les choix les plus douteux restent l'utilisation de voix-off infantilisantes à l'extrême, qui ne font qu'inutilement paraphraser l'image, et d'une musique totalement hors de propos qui rajoute une brique de plus à cet édifice fictionnel branlant.

On ne peut que regretter que Jacquet saborde des choix radicaux mais stimulants, pour les noyer dans des apparats de reportages animaliers aussi mal exploités que dispensables.

Extraordinaire film documentaire sur la vie dans la banquise. On est entièrement conquis.

Un beau documentaire très interresant et reposant, avec une photographie superbe

Je film a des capicites soporifique impréssionante.