Avis sur Ils sont vivants

Adapté du livre de Béatrice Huret, qui raconte sa propre histoire, Ils sont vivants marque les débuts à la réalisation d'un long-métrage de Jérémie Elkaïm. Le récit est celui d'un coup de foudre amoureux, dans un contexte très particulier, celui de la jungle de Calais, entre une veuve de policier et un réfugié iranien. Il y a quelques échos de Welcome dans le film mais il s'agit avant tout pour le cinéaste de s'attacher à cette liaison "scandaleuse", non sans pudeur et avec quelques scènes redondantes, aussi. De ce point vue, intime, autour d'une femme jusqu'alors fatiguée par la vie, Ils sont vivants est globalement une réussite, ne quittant pas d'une semelle son héroïne, interprétée avec brio par Marina Foïs. Cependant, plusieurs éléments périphériques gênent dans le film, à commencer par le comportement évolutif de cette femme, baignée dans un environnement ouvertement raciste, et qui change totalement en l'espace d'une scène, vis-à-vis des migrants. De la même façon, rien n'explique l'attitude variable de son fils et de sa mère, une dispute et puis plus rien. Par ailleurs, Elkaïm n'a pas souhaité trop s'attarder sur l'antagonisme entre une partie de la population locale et cette jungle peuplée, d'après elle, de "sauvages." Ils sont vivants n'est pas un film politique et ceci respecte sans aucun doute le désir de celle qui a réellement vécu cet épisode, qui a bouleversé son existence. C'est tout à l'honneur du réalisateur mais un peu frustrant pour le spectateur qui aurait aimé que le spectre des intentions soit plus large et précis.

Je m'attendais à un truc vu et revu... et bien non! Histoire inédite avec des situations originales, des personnages à part et une scène érotique loin de ce que l'on voit d'ordinaire mais particulièrement réaliste ! oui nous nous souviendrons longtemps de la culotte verte de Marina :))
Toujours surprise et pressée de connaitre la suite, je ne me suis pas ennuyée une seconde!

“Ils sont vivants” est le premier long-métrage de Jérémie Elkaïm derrière la caméra. Le comédien adapte le témoignage de Béatrice Huret dans “Calais mon amour”, qui aborde la relation amoureuse entre une française quadragénaire veuve et un iranien arrivé clandestinement en Europe. Le film est très maladroit, mais colle finalement très bien aux rapports entre les personnages de Marina Foïs et Seear Kohi. Si nous sourions avec douceur dans un premier temps, on ne parvient pas à comprendre ce qui lie les deux êtres que tout oppose. Les deux âmes esseulées semblent seulement trouver refuge dans le sexe mais jamais il n’y transparait de passion. Le sujet actuel avait pourtant de quoi nous toucher, mais le choix artistique manque nonobstant d’esprit fusionnel.
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Un film ennuyeux au possible aux multiples poncifs. Réalisation faible et acteurs qui vous donnent envie de ne plus retourner au cinéma. Grosse déception pour ce film qui est le plus mauvais de ce début d'année.
Espérons du meilleur pour l'avenir.

Je suis partagé : difficile de s'attacher au personnage et le rythme est particulièrement lent. La film monte en puissance au fur et à mesure du film mais la première heure est compliquée. Enfin leur histoire est peu crédible et un peu surréaliste dommage. Je m'attendais a un peu plus d'émotion . Film très moyen

Encore plus impactant que le premier long-métrage de sa complice de toujours Valérie Donzelli (« La guerre est déclarée »), pour lequel il était coscénariste, ce premier essai de Jérémie Elkaïm est clairement un coup de maître. D’une grande puissance dramatique en plus d’une force de frappe sociale incontestable, « Ils sont vivants » se paye en plus le luxe d’être un film d’amour et de passion comme on n’en avait pas vu depuis longtemps. Tiré d’une histoire vraie comme les encarts de la fin nous l’apprennent, le long-métrage compile donc un fond social fouillé et plus qu’actuel (et pas des moindres puisqu’il s’agit de la jungle de Calais et du sort des migrants) avec une histoire d’amour intense comme on n’en avait pas vu sur grand écran depuis très, très longtemps. Et le jeune cinéaste nous offre sur un plateau la scène d’amour la plus érotique qu’on ait vu dans une œuvre française depuis des lustres (au hasard on se souvient de celle entre Jean Dujardin et Cécile de France dans « Möbius »). Et le pire c’est qu’on suppose qu’elle a été réalisée sans chercher l’épate, naturellement, et c’est ce qui la rend d’autant plus belle.



Maintenant, parlons de Marina Foïs. L’actrice découverte grâce aux sketches des Robin des Bois a su prouver en un peu plus de dix ans qu’elle savait être une actrice de talent. Mieux, une très grande actrice. De « Polisse » à « Irréprochable », elle slalome du drame au thriller en passant par la comédie (les excellents « Papa ou maman » et sa suite), ou des premiers aux seconds rôles avec une facilité et un talent déconcertants. Avec « Ils sont vivants », la comédienne trouve certainement là le rôle de sa vie. Et si elle n’est pas nommée aux Césars 2023, c’est à n’y rien comprendre. Elkaïm la pousse aussi bien dans ce qu’elle sait parfaitement faire, un côté pince-sans-rire et ironique, que dans des retranchements inattendus (le désespoir, l’amour fou ou encore un érotisme sans fard). Et elle brille, elle étincelle, elle émeut... Bref elle nous impressionne et prouve qu’elle est une actrice de la trempe des Isabelle Huppert ou même Catherine Deneuve. Elle porte le film sur ses épaules et « Ils sont vivants » le lui rend bien. Foïs se faufile dans ce rôle comme un poisson dans l’eau et on imagine mal quelqu’un d’autre à sa place. Les autres acteurs, tout aussi bons pourtant, semblent juste lui servir la soupe Même l’incroyable Laetitia Dosch, dans un second rôle qui lui va bien, est écrasé par le poids de la comédienne. Elle parvient même à faire rire par la grâce de quelques répliques bien senties dans un film pourtant immensément dramatique.



Ceci mis de côté, « Ils sont vivants » est une plongée radicale dans les méandres de la pauvreté et les problèmes de la jungle de Calais. Même si ce n’est pas le sujet central du film, Elkaïm parvient à en faire ressentir la détresse et les problèmes. Nuancé dans son propos et rejetant tout manichéisme (on ne diabolise pas les migrants mais on ne les idéalise pas non plus, même si le côté humaniste ressort fortement du long-métrage), son film interpelle. Mieux, il choque parfois. Mais ce sujet très fort n’occulte pas le cœur du film. En l’occurrence cette passion imprévue entre cette quadragénaire veuve et ce jeune migrant. Réaliste, belle et emportée par un souffle tragique et romantique d’une intensité rare, cette idylle nous renverse le cœur. Au-delà des frissons érotiques, elle nous prend aux tripes comme le ferait un suspense insoutenable. Le film parvient même à rendre l’application Google traduction romantique... C’est dire! Un véritable coup de cœur qui nous étreint de la première à la dernière image, entre tension et émotion., pour une œuvre en forme de révélaion.



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Malgré un sujet fort intéressant tiré d'une histoire vraie, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le film. Le film est lent et poussif et on a du mal à s'attacher à ses personnages. Certains spectateurs ont quitté la salle avant la fin.

Miséricorde que c’est nul, je ne le conseille même pas pour rigoler.
Après réflexion, le titre spoile complètement le film ; ça commence bien.
Le film est inutilement long, les plans sont interminables, et la mise en scène est mauvaise qui rappelle un documentaire diffusé à 2h du matin sur France3 Région. Les dialogues sont très mal écrits, des personnages altruistes sortent des phrases dignes des plus grands égoïstes sur Terre ; et les personnages le sont encore plus : le seul personnage intelligent est le fils, qui est le seul à se rendre compte de l’idiotie de sa mère. En plus par moment, les plans se terminent à une réplique qui peut paraître drôle, et cela a pour conséquence (involontaire je l’espère) de faire un mélange étrange entre un drame avec une négligence du protagoniste digne des pires comédies saupoudré de dialogues cringes.
Les séquences d’amour avec la femme et le réfugié ont l’air d’être en partenariat avec un site porno pour vieux faisant exclusivement de l’ASMR ; ce qui m’a mis fortement mal à l’aise tant au son qu’à l’image.
BEURK !
Un récit qui n'a rien de touchant, juste la vie d'une femme qui devient généreuse (peut-être trop) ; cette notion est éventuellement le seul bon point mais il est plus qu'oubliable.

Contrairement à ce que disent les gens qui n'ont pas vu le film , ce n'est pas de la propagande. Ici pas de manichéisme, même certains bénévoles en prennent pour leur grade. Lire le livre en complément. il est sorti en même temps que le brilllantissime livre de Norek ( flic dans le 93 pendant 17 ans ): "entre deux mondes"
Très beau film et , là où je ne m'y attendais pas , ce film est bien plus sensuel et excitant que les 50 NDG ( en même temps c'est pas vraiment difficile vous me direz )

Pour une première réalisation, Jérémie Elkaim, aussi à l'écriture, impressionne pour la profondeur qu'il confère à ces personnages aux couches multiples, s'échappant de fait souvent de l'ornière dans laquelle on les projetaient par avance. Marina Fois, toujours bien, l'est peut être ici un peu plus. Mais chacun tient son personnage.
Encore une bonne pioche.
Le cinéma français n'en finit d'être remarquable.

Je reste assez mitigé sur ce drame mettant en lumière les migrants en général, et ceux désirant rejoindre la Grande-Bretagne en partant de Calais en particulier.
Les deux qualités principales qui me viennent tout de suite à l'esprit sont : l'engagement social et humain (au sens large) du film osant aborder le délicat sujet des réfugiés en France, et l'interprétation à fleur de peau d'une Marina Foïs relativement touchante dans ce rôle.
Côté défauts, on pourra noter l'abus pénible de la shaky cam (caméra portée, donnant souvent le mal de mer), ainsi que l'érotisation un peu excessive de la relation naissante entre cette jeune veuve française et ce bel iranien issu de la jungle de Calais, attendant son tour pour filer à l'anglaise.
Je n'ai également pas bien compris l'intérêt du personnage plutôt antipathique joué par une Laetitia Dosch, toujours aussi ardente au demeurant.
Bref, un thème courageux, une actrice principale engagée, mais une réalisation discutable et très perfectible.
Tout juste honnête.
Site CINEMADOURG.free.fr

Jérémie Elkaim filme dans Ils sont vivants Béatrice, incarnée par Marina Fois. Au tout début, elle enterre son mari, policier, malade et violent. Aide soignante à Calais, elle vit dans un environnement hostile aux migrants et aux réfugiés jusqu’à ce que l’un d’eux croise sa route. Elle va découvrir la misère de la jungle et va décider d’aider comme elle le peut, quitte à bousculer son entourage. Puis sa rencontre avec Mokhtar va encore plus changer sa vie. Leur histoire d’amour est évidente bien que pas simple… Un film bouleversant plein de tension et d’amour. Marina Fois est une fois de plus brillante dans ce rôle complexe et si touchant.

Le film est mal filmé, on a l'impression que la caméra est tenue par un débutant.
Je me suis ennuyée de bout en bout alors que l'histoire était prometteuse. Le budget ne permettait-il pas de la musique ?
A fuir !

Il y avait pourtant là un beau sujet, pourtant le film est long, lent et lisse. Les scènes de Google translate sont à la limite du ridicule. Marina Fois est trop elle-même, pas sûre qu'elle ait été le meilleur choix pour incarner cette aide-soignante. Quel dommage !

beaucoup de sincérité ne fait pas un film... On sent Marina Foïs impliquée, mais, je me répète, on cherche à prêcher des convaincus. Un documentaire pour la télé aurait été mieux perçu.