Avis : Chaos - Page 4

C'est un pure divertissement, simple et efficace, qui en plus réserve quelques surprises. Ce film ne va pas révolutionner le cinéma, mais au moins, on prend du plaisir.

Bon film d'action avec un super dénouement.
La présence de Statham ne peur qu'améliorer les choses.
On est d'entrée agressé dans ce film avec une prise d'otage et une intervention musclée.
De bons effets spéciaux sont également introduits dans ce film policier, à des années lumières de Scorsese mais également des blockbusters.
Un film bon pour l'adrénaline disons. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5

A peine digne d'un téléfilm tout pourri diffusé un soir de pluie sur M6, mal troussé, mal joué, sans aucun suspense et avec une erreur de casting mémorable : Ryan Phillippe. Ca se veut trépidant et inventif, c'est juste périmé et chiant comme la mort. Y a des claques qui se perdent...

Chaos est un film qui s’avère très solide et intelligent. Contrairement à ce que l’on peut croire Jason Statham n’a pas joué que des rôles de bourrins de première, mais est aussi capable de jouer dans des films intelligents avec un scénario qui peut être d’une grande finesse d’écriture. Chaos est de ceux-là et bénéficie de nombreuses qualités. La première est donc son scénario. Rigoureusement écris, le film après un début classique prend un tournant radicalement différent et peu à peu va déployer un travail remarquable digne des meilleurs suspens du genre. J’adore ces films à l’apparence tortueuse (Chaos est très lisible) qui vous promène pour vous conduire à une révélation finale détonante. Tony Giglio connait les références du genre et les maitrise parfaitement, cela transparait dans le métrage. C’est délicieusement ludique et tellement bien fait. Deuxième point positif les acteurs. Le trio Statham-Snipes-Philippe est franchement excellent et fonctionne du tonnerre. Le premier est un métronome, ne livrant pratiquement jamais une prestation ratée. Il choisit des rôles pour lui, qu’il sent bien, et s’avère exemplaire de professionnalisme. Il est charismatique à souhait et joue parfaitement le vieux flic baroudeur et peu avenant. Snipes de son coté est, comme Cage, un acteur franchement meilleur dans les rôles de méchant. Il semble prendre beaucoup plus de plaisirs, s’amuse comme un fou, sans jamais surjouer. Sa confrontation avec Statham vaut son pesant de cacahuètes. Philippe au milieu de ces montagnes de virilité, est un jeune premier pragmatique et intègre tout à fait convaincant, et ne se fait absolument pas voler la vedette par ses deux comparses. Je note aussi des seconds rôles travaillés. Quoiqu’il mise beaucoup sur son histoire, ses dialogues aussi, Chaos ne se désiste pas de bonnes scènes d’action. Bien foutues, dynamiques, elles sont tout à fait convaincantes, et surtout rythment avec vigueur le métrage. Celui-ci n’est jamais ennuyeux. La mise en scène de Giglio est propre, sans bavure (il ne faut pas non plus s'attendre à du Scorsese), les décors ne sont pas mauvais, l’ambiance musicale est distillée avec intelligence. La photographie est un peu moins à la hauteur, et on aurait aimé des scènes nocturnes de meilleure qualité. Au bout du compte voilà un excellent film qui s’avère plein d’intelligence, et doté de nombreux points très positifs. Sans être le meilleur dans son genre, il est un suspens de très belle facture et mérite amplement le visionnage. Bravo à Tony Giglio.

J'ai trop adoré ce film! Mais les meilleures choses sont les plus simple! Je vais droit au but. Une super histoire et deux acteurs de choque. Mon Jason et le beau Ryan Philippe

Moyen, c'est un bon film d'action certe mais qui ne marquera pas mon esprit. Malgrès la bonne interprétation de Snipes, je l'avoue...

Excellent film policier/thriller/action...
Un revirement coup de théâtre à la fin du film qui laisse bouche bée...
Une distraction de qualité.
On se laisse happée par cette histoire tarabiscotée.....
Du très bon cinéma de genre.....Les 3 principaux acteurs masculins font brillamment le job !

De nombreux rebondissements jusqu'au bout et des acteurs convaincants.

Honnête film de braquage qui n'invente rien mais a au moins un casting plutôt sympathique à défaut d'une grande réalisation; le pseudo twist de fin déçoit

une bonne serie b avec des acteurs habitué à ce genre de film à voir pour les fans de serie b

Jason Statham traque un groupe de braqueurs de banques dans cet honnête thriller, assez banal, ni franchement bon, ni vraiment mauvais. Le rythme, entre scènes d’action et rebondissements, est bien géré et rend l’ensemble divertissant.

Jason Statham est moins démonstratif qu'à l'accoutumée dans ce film à contre emploi pour lui. Le dénouement inattendu montre la qualité du scénario. Les scènes de poursuite sont dignes des meilleurs films d'action. Peu de scènes de combat rapproché, ce qui pourra décevoir les fans du héros. Il faut quand même s'accrocher pour comprendre le jeu entre les personnages, pas toujours évident à suivre.

Ce thriller débute par un classique un casse de banque aux Etats-Unis avec la chasse à l’homme qui s’en suit. Seulement dans ce film rien n’est manichéen, et on va de rebondissement en rebondissement que ce soit au niveau du scénario ou de l’action elle-même.
Effectivement on aurait put pousser un peu plus l’exploitation psychologique des personnages et améliorer certaines répliques.
Mais dans l’ensemble cela reste une bonne surprise.

Un théme qui a un air de déjà vu, les preneurs d'otage d'un braquage raté, demandent à négocier avec un ex policier bien particulier. C'est un classique du polar américain. Ici le film doit beaucoup au très bon duo d'acteurs Jason Staham et Wespley Snipes qui portent le film sur leurs épaules, et essaient de palier à la faiblesse du scénario. Il y a de l'action et pas mal de poursuites.Un moment de détente

Alors attention, ne vous fiez pas au titre ni à la distribution de ce film ! Ce n’est parce que l’on s’intitule Chaos et que l’on se permet d’avoir en tête d’affiche Jason Statham et Wesley Snipes qu’on va casser la baraque ! C’est vrai que ce long-métrage de Tony Giglio avait tout pour n’être qu’une série B d’action de plus, comme c’est à chaque fois le cas avec l’interprète du Transporteur. Mais vous allez voir que Chaos n’est pas ce qu’il semble être. Pour le meilleur des cas ? Cela reste à voir…

Une banque de Seattle est braquée par cinq hommes cagoulés au petit matin, tout le personnel pris en otage. Le leader demande alors à la police de faire intervenir Quentin Conners en tant que négociateur. Lui qui est pourtant suspendu après une bavure. Et puis… comme par enchantement, les braqueurs disparaissent ! Entraînant ce cher Conners et son nouvel équipier commis d’office dans une enquête qui les conduire jusqu’au chef de la bande, qui laisse quelques cadavres derrière lui. Et si après avoir lu cela, vous trouvez que le scénario ne vole pas bien haut, c’est normal !

Chaos, c’est plus une sorte de polar à la sauce buddy movie qu’un divertissement qui en met plein la vue. Où deux flics que tout oppose (un aux méthodes peu orthodoxes et dur-à-cuire, l’autre un jeunot en costard cravate qui semble bien coincé du bulbe) doivent pourtant s’associer pour retrouver la trace d’un bien méchant bandit (cela s’entend à ses répliques puériles) qui n’est autre qu’un ancien flic ! Aha, premier coup de théâtre ! Car Chaos, c’est aussi ça : des révélations qui tombent du ciel comme s’il en pleuvait ! Et le chaos dont il est question, c’est bien cela !

Pas de fusillade, d’explosion ou de séquence de destruction à la Transformers. Pour comprendre ce qu’est le chaos, il faut au préalable avoir vu Jurassic Park où un certain Ian Malcolm. Ce mathématicien qui vous enseignait en une seule séquence ce qu’est la théorie du chaos. Un système dynamique rigoureusement déterministe (il s’agit d’un braqueur que les héros sont sûrs de trouver, car cela est prévu depuis le départ), mais qui se montre instable via quelques imprévisibilités (qui est exactement le braqueur, le rôle de Conners dans toute cette affaire, le lien entre les deux hommes…). Sur le papier, présenter ainsi une série B pouvait la rendre sympathique, voire travaillée (contrairement à tous les films de ce genre). Malheureusement, c’est justement son statut de « petit film » qui fait défaut à ce dernier.

C’est beau de proposer une idée. Encore faut-il que le reste du film parvienne à la retranscrire. Et avec Chaos, c’est l’anarchie totale ! Comment peut-on accrocher un tel scénario si le film, dans son ensemble, se montre inintéressant ? Des exemples, ce n’est pas ça qui manque ! Quelques situations parfois grotesques (le coéquipier de Conners qui se lance dans des moments de réflexions incohérentes et même dans des monologues philosophiques), des personnages secondaires qui ne servent que de meubles à l’intrigue, une mise en scène plate au possible, un manque d’ambiance certain… Sans compter que le film se montre par moment mou de genou (un peu d’action à la Statham n’aurait vraiment pas été de refus !) et que, étonnement, l’humour reste absent. Difficile d’accrocher dans ces conditions !

Mais il faut bien reconnaître à Chaos son audace à livrer autre chose que de l’action pure et dure. Et pour cause, le film a voulu nous montrer Statham et Snipes dans un autre genre que celui de tirer sur les gens à tout-va. Surtout que les deux acteurs ne s’en sortent pas trop mal (ce n’est pas comme tout ces bras cassés qui les accompagnent dans ce film). Statham abandonne sa mauvaise habitude d’être inexpressive pour se montrer hautain, brutal et moqueur (un regard malicieux et un sourire au coin des lèvres, cela fait toute la différence). Et Snipes, on a beau raconter tout ce qu’on veut sur lui (le revers de sa carrière, son côté diva, sa violence…), il faut bien avouer qu’il a encore du charisme (même si on est encore bien loin de Demolition Man).

Un film de plus dans la filmographie de Statham ? Quasiment… Car malgré une idée scénaristique plaisante, Chaos ne restera qu’un film regardable le temps d’une soirée, rien de plus. Même s’il se montre supérieur à certains films de l’acteur, sorte de Jean-Claude Van Damme moderne qui continue à faire son business dans les séries B à son image. Mais bon, pas de quoi se vanter !