Avis : Les Infiltrés - Page 4

Ce pur thriller possède un casting 4 étoiles ainsi qu'un très bon scénario du quel se dégage tout le long du film une réelle tension. Pour autant ça n'est pas le meilleur Scorsese, principale reproche, une fin peut être un peu baclée...

Déçevant et finalement assez long. J'ai été surpris de voit cette histoire perdre pied et engluer le spectateur dans un flou non-voulu et assez pénible. Le scénario n'est pas assez ferme et épais pour faire valoir au plus juste l'énorme performaznce de Di Caprio.

Un des meilleurs polar de tout les temps. Chaque scène à un sens concret, chaque instant est d'une intensité impressionnante, la tension monte crescendo pour atteindre un sommet exceptionnel. L'interprétation est excellente. Damon, DiCaprio, Nicholson et Wahlberg sont au top pour notre plus grand plaisir. Le scénario est malin, c'est l'apothéose du polar, deux infiltrés, deux êtres fondamentalement opposés. En faite tout est excellent, parfaitement orchestré par Scorcese. En bref, un vrai classique.

C'est une claque absolue qui nous est offerte ici par le grand Martin Scorsese. Très loin d'être un banal remake (l'original, Infernal affairs, était déja un bon film), le grand cinéaste signe au contraire une oeuvre très personnelle, avec une maitrise absolue et très différente de l'originale. Le scénario est bien construit, avec des personnages originaux et intéressants, en pleine déconfiture pour la plupart, avec des acteurs excellents en contre-emploi. On se laisse emporter par l'ensemble, d'une grande puissance, avec quelques scènes à couper le souffle. De plus, le film est doublé par des réflexions quasi-Shakespearienne, et le réalisme de certaines scènes se fait parfois troublant. Léonardo Di Caprio impressionne un peu plus à chaque film, face à un Matt Damon tout aussi excellent, et un Jack Nicholson hallucinant, sans oublier les seconds rôles (Martin Sheen, Alec Bldwin, Mark Wahlberg...). Après le brillant mais glacant Aviator, Martin Scorsese nous emballe de nouveau, et de la plus belle manière qui soit. Impressionnant.

Un casting de dingue pour un film sans grande surprise mais habilement troussé par Scorsese. Les acteurs (Di Caprio et Damon en tête) sont impeccables et apportent le nerf indispensable à l'histoire. J'éviterai le jeu des comparaisons (n'ayant pas vu Infernal Affairs), mais ce film, sans être exempt de tout reproche (quelques facilités scénaristiques), demeure prenant et efficace.

Un film au top, une histoire prenante et originale (d'un côté le voyou déguisé en flic prêt à tout pour sauver sa peau et de l'autre le flic déguisé en voyou qui essaye lui aussi tant bien que mal de ne pas se faire chopper), une fin pas vraiment hollywoodienne (dans le sens où ,eh oui, c'est pas ce qu'on peut appeler une happy end^^) ce qui donne un côté plus réaliste au film, des acteurs tous plus parfaits les uns que les autres, et une BO géniale font de ce film un autre chef-d'oeuvre du genre signé Martin Scorsese! :

Un film à voir et à revoir bien sûr!

Un film culte, un chef d'oeuvre. Tout est bon dans ce film : les acteurs, le scénario, les dialogues...
Un des meilleurs films de Martin Scorsese.

L'original asiatique est indéniablement l'un des plus gros morceaux de choix du genre mais je trouve que ce remake américain de Scorsese le surpasse de part le charisme de sa distribution, la complexité de l'intrigue dans son traitement et de part tout simplement le fait que le cinéma américain me parle souvent plus. Même s'il est selon moins intéressant de ne pas opposer les deux car étant assez complémentaires et partant d'une approche différente sur le thème policier de l'Infiltration. Scorsese y ajoute son savoir-faire et son expérience dans le domaine et s'est fait plaisir au niveau des acteurs avec qui il a voulu tourner. Il peaufine en effet d'avantage le lien et les relations entre les personnages et densifie donc l'histoire tout en gardant et en s'imposant évidemment le caractère paranoiaque de l'oeuvre. Force récurrente des polars basés sur le thème de l'infiltration. Au niveau du casting Nicholson crève l'écran et impose sa présence en baron de la pègre irlandaise, DiCaprio est attachant dans sa névrose malgré le fait que ce soit un personnage terriblement imparfait, Damon surprend dans le bon sens dans le rôle du méchant tout aussi talentueux que l'autre infiltré et Wahlberg est en pleine forme et drôle dans la peau de cet inspecteur énervé et grossier. Avec un tel casting je me demande même si Scorsese a véritablement eu besoin de faire parler son expérience dans la direction d'acteur car avec de tels acteurs confirmés... Mais je pense que si quand même. Le scénario est lui reprit de façon habile dans sa façon de mettre en perspective les jeux de dupe respectifs de Costigan et Sullivan dans leur milieu opposé et débouche sur une fatalité et un final radical et violent comme souvent Martin aime ponctuer ses films. Au final on a déjà vu le cinéaste Americano-Italien en plus grande forme encore dans le genre film de gangster (que ce soit dans les envolées de mise en scène ou bien dans l'écriture percutante) mais "Les Infiltrés" n'en demeure pas moins un film haut de gamme qui se place au sommet de sa filmographie juste derrière quelques uns de ses classiques renommés (comme son chef-d'oeuvre "Aviator" dans un tout autre genre pour prendre un film sortie à peu près dans la même période des années 2000) malgré quelques dialogues et moments manquant un peu de crédibilité.

Relecture Américain du thriller asiatique "Infernal Affairs" par Martin Scorsese, The Departed s'avère particulièrement réussi. Il est porté par un luxueux casting, où tous les acteurs sont impeccables, notamment Leonardo DiCaprio et Matt Damon dans les deux rôles principaux, sans oublier la prestation de Jack Nicholson. Le rythme est effréné, dynamisé par une bande son rock'n roll dont Scorsese a le secret. La mise en scène est impeccable, tout comme la réalisation de Scorsese capable de plan vertigineux et de judicieux effets de style. Le scénario est bien écrit et passionnant, traité de manière intelligente, les thèmes de la loyauté ou de la tradition sont finement maitrisés, tout comme l'étude culturelle de la communauté Américaine et de ses immigrés. Du très grand art, un grand film signé Scorsese.

Un thriller d'exception! Martin Scorsese signe une de ses plus belles copies pour ce remake d'Internal Affairs. C'est un grand moment de voir de si grands acteurs se faire face; mention spéciale au très grand Jack Nicholson mais aussi à Léonardo Di Caprio qui est impressionnant dans ce film. Matt Damon, Mark Wahlberg, Martin Sheen ou encore Alec Bladwin complète très bien ce brillant casting.

Avec un casting de cette valeur, et Scorsese aux manettes, on obtient un grand film.

Les Infiltrés est un excellent film signé Scorsese.
Le scénario est excellent, et surtout plein de rebondissements (sans doute un des points forts du film). La tension est palpable tout au long du film. Les personnages sont bien écrits.
Le casting est impressionnant (Leonardo DiCaprio, Matt Damon, Jack Nicholson, Martin Sheen, Vera Farmiga, Alec Baldwin et Mark Wahlberg), sans fausse note. DiCaprio et Damon forme un duo impeccable. Je savais Damon capable de jouer des rôles subtils, mais là je découvre un Leonardo DiCaprio très éloigné de son personnage mièvre de Titanic. Ce rôle promet un virage pour le mieux dans sa carrière.
Un très bon Scorsese

Un film peut être de temps à autres compliqué, mais à couper le souffle pour son intrigue oppressant orchestré de grands noms du cinéma : Scorsese qui dirige, Damon dans le rôle du vicieux, DiCaprio dans le rôle du flic, Walhberg dans le rôle du dirigeant tortionnaire et Nicholson dans le rôle du mafieux.
Comme dans un spectacle de marionnettes, Scorsese va les diriger et les faire tous s'entretuer, un fable impitoyable où quelques valeurs de respects et d'autorités sont référés (et encore on a une autorité drastique).
Les rebondissements provoqués par les quiproquos sont exceptionnels, il fait néanmoins les suivre avec attention.
Comme dans Sans pitié on perd les pédales en regardant l'oeuvre, on ne supporte plus.
Maintenant du point de vue technique, c'est pas mal du tout.
Bon casting, vous l'aurez compris, bons effets spéciaux notamment dans le domaine du gore et surtout TRES TRES belle affiche qui devrait faire baver tous les cinéphiles. Bref, belle expérience cinématographique, le meilleur Scorsese. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 5/5

Un excellent thriller policier. Un film où les intrigues se mêlent avec des sous-intrigues improbables, où les acteurs sont à fond dans leurs personnages, où les situations comiques et improbables s'enchainent sans le moindre temps mort jusqu'à cette fin rocambolesque. Bref du grand art !

« Les Infiltrés » de Martin Scorsese sorti en 2006, remake de « Infernal Affairs » (2002) d’Andrew Lau et Alan Mak, est situé pile au mitan de la collaboration du réalisateur avec Leonardo DiCaprio, qui sans doute pour des raisons d’écart générationnel additionné à une perte d’inspiration, ne sera pas aussi fructueuse que celle prestigieuse entamée avec Robert De Niro au début de leurs carrières respectives Il faudra attendre « Le loup de Wall Street » en 2013, pour que le chef d’œuvre attendu soit au rendez-vous. C’est l’écrivain William Monahan qui à partir du scénario du film hong-kongais aménage l’intrigue pour la mettre à la main de Martin Scorsese qui souhaite approfondir la dimension psychologique des deux personnages principaux joués par Leonardo DiCaprio et Matt Damon (Brad Pitt était le premier choix de Scorsese). L’infiltration au sein de police de Boston d’une nouvelle recrue (Matt Damon) élevée au biberon par Frank Costello (Jack Nicholson), le parrain irlandais particulièrement cynique et violent des quartiers sud avec celle quasi simultanée d’un jeune agent de la même promotion (Leonardo DiCaprio) dans le même gang pour enfin faire tomber le surpuissant Costello, était une idée géniale qui offrait toute une gamme de situations complexes à haute tension. Idée géniale certes mais hautement improbable qui peut accoucher d’une souris si la mécanique scénaristique n’est pas parfaitement huilée. Ce d’autant plus que Scorsese pour pimenter encore l’affaire et la compliquer à loisir a collé aux deux hommes une maîtresse commune à travers une psychologue (Vera Farmiga). Le pari est finalement tenu de justesse malgré la présence de cette conquête commune qui même interprétée par l’excellente Vera Farmiga pose souvent la question de la crédibilité d’une intrigue déjà sur le fil du rasoir qui n’avait pas besoin de ce handicap supplémentaire. Martin Scorsese voulant se démarquer de son modèle a sans doute été un peu trop ambitieux. On suit malgré tout « Les infiltrés » avec plaisir même si l’on pourra préférer la plus grande rigueur du film hong-kongais. En particulier, le plaisir de voir pour la première fois Jack Nicholson sous la direction de Scorsese pour son dernier film important avant sa quasi-retraite prise en 2010, est à coup sûr l’un des atouts du film. Le génial acteur profitera en effet de l’occasion pour cabotiner une dernière fois comme il a toujours aimé le faire tout en restant dans les clous. Matt Damon et Leonardo DiCaprio quant à eux se renvoient parfaitement la balle comme deux alter ego spoiler: qui comprennent assez vite que des deux, un seul pourra se sortir de cette situation impossible. Scorsese et Monahan ont su donner le rythme qu’il fallait à la course contre la montre qui s’engage quand les coutures des deux costumes taillés sur mesure pour chacun d’entre eux commencent à craquer
. On est loin de la dimension tragique et opératique des plus grands films de Scorsese mais à 64 ans, le réalisateur mythique de « Taxi Driver » (1976) montre qu’il sait parfaitement venir à bout d’un exercice de style.