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    Les Chaussons rouges
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    69 critiques spectateurs

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    Dora M.
    Dora M.

    50 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2022
    Vicky (Moira Shearer) et Julian (Marius Goring) sont engagés dans la troupe de ballet du renommé Lermontov (Anton Walbrook), respectivement en tant que danseuse et compositeur. Lermontov est très exigeant. Il décide de monter le ballet “Les chaussons rouges” avec Vicky comme danseuse principale.
    Pour l’époque, j’ai trouvé très réussi l’esthétisme des effets spéciaux, ils sont très bien faits, la façon de filmer est moderne. Les scènes de ballet sont magnifiques, en particulier le déroulement des “Chaussons rouges”. Les personnages sont approfondis. Seul petit regret : le scénario ne présente pas énormément de bouleversements / surprises.
    Julien D
    Julien D

    1 132 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    C’est une inépuisable source d’inspiration pour le cinéma moderne que cette tentative fructueuse qu’ont fait Emeric Pressburger et Michael Powell en 1948 de mêler pour la première fois l’art de danse classique à celui du cinéma. Avec un travail sur les jeux de couleurs encore révolutionnaire pour la fin des années 40 et de magnifiques décors tournés entre Londres et la côte d’Azur, le duo de réalisateurs a su donner vie à un conte d’Andersson en le transformant en un mélodrame éprouvant sur la dualité propre à la carrière de tout artiste devant constamment choisir entre sa propre vie et l’exercice de son talent. Mais plus que ce scénario très dur traité de manière kafkaïenne et ces trois personnages marquants que sont la danseuse pleine d’innocence, son amant passionné et son instructeur à la froideur inébranlable, c’est surtout le quart d’heure de ballet servant de pivot à la narration qui représente une coup de force tant artistique que technique du fait de la virtuosité sans précédent avec laquelle il est mis en scène.
    Acidus
    Acidus

    646 abonnés 3 669 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2016
    Cette adaptation du conte éponyme d'Andersen m'a laissé un arrière goût tiède.
    Bien réalisé et soutenu par une bonne composition musicale et de beaux décors, "Les chaussons rouges" souffre de trop de lenteurs et longueurs pour le rendre intéressants du début à la fin. Pour ceux n'apprécient pas la danse, ce film n'est pas pour vous. Si le "Black Swan" de Darren Aronofsky proposait en arrière fond une intrigue digne d'un grand thriller, "Les chaussons rouges" donne la priorité à la danse elle-même avec notamment ce passage de vingt minutes dans lequel le spectateur est plongé dans un ballet. Si l'oscar des meilleurs décors n'a pas été volé, celui de la musique est plus discutable. Je n' y ai pas entendu de grands thèmes mémorables.
    Une fin inattendue et d'une incroyable force tragique nous laisse cependant sur une bonne impression.
    Hotinhere
    Hotinhere

    452 abonnés 4 793 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2013
    Une ballerine accédant à la gloire mais sous l’emprise d’un imprésario tyrannique. Un film musical mythique doté d’une somptueuse Technicolor et agrémenté d’un époustouflant ballet chorégraphié de vingt minutes. Malgré des dialogues qui ont un peu vieilli, la magie du film opère toujours.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    235 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2020
    Le scénario s'inspire à la fois du conte éponyme d'Andersen et de l'histoire de Diaghilev, fondateur des Ballets russes, célèbre imprésario, qui a notamment participé à l'ascension de Nijinski avec lequel il entretenait une relation trouble. Ce scénario est constitué de subtils entrelacs entre l'histoire première, celle de la ballerine, du compositeur et de leur mentor, et l'histoire des Chaussons rouges, le ballet qui se crée sous nos yeux, la fiction dans la fiction. Entrelacs qui se concrétisent au niveau de la réalisation en une expansion de l'espace scénique, en une transcendance de la scène par le cinéma, pour basculer, le temps d'un ballet magistral, dans une pure fantasmagorie, puis filer une thématique fantastique et tragique. Admirable construction dramatique et admirable réalisation, auxquelles il convient d'ajouter les autres qualités qui concourent à cette apothéose du film musical : l'interprétation (avec notamment l'élégant et méphistophélique Anton Walbrook, bien servi par un texte ciselé, et la gracieuse Moira Shearer, alors étoile montante de la danse classique), la photographie de Jack Cardiff (extraordinaire travail sur la lumière et les couleurs du Technicolor), la composition musicale de Brian Easdale, la direction artistique d'Arthur Lawson, les décors et costumes signés Hein Heckroth, le montage de Reginald Mills… Voilà qui fait de ces Chaussons rouges un spectacle d'une beauté et d'une intensité impressionnantes. C'est aussi un mélo flamboyant, ainsi qu'une belle réflexion sur l'art et la vie, avec une évocation très juste du monde de la danse classique. Bref, un film-somme, tout d'intelligence, de créativité et d'émotion. D'une noirceur magnifique sous ses couleurs chatoyantes. Et ponctué d'une idée géniale de ballet sans ballerine, de ballet avec la mort. Idée qui laisse, comme le film, un souvenir impérissable.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    36 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2014
    Un chef d'oeuvre, de musique, de danse, de théâtre et de cinéma. Quel maîtrise dans l'histoire et la réalisation.
    Parkko
    Parkko

    138 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2011
    Je n'ai pas été spécialement captivé par le sujet du film. Pas que c'était inintéressant, mais ça ne m'a pas plus que ça emballé, enfin disons que c'est surtout l'aspect technique qui m'a intéressé.
    En effet, au niveau de la mise en scène et de la photographie j'ai trouvé ça très réussi. Il faut le reconnaître, c'est très bien filmé et visuellement parlant c'est très gratifiant. Certaines scènes sont remarquables. Je pense que si j'avais plus accroché au scénario j'aurais pu mettre une note encore supérieure car techniquement c'est quand même vraiment très réussi.
    ygor parizel
    ygor parizel

    211 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2012
    Une première partie qui plonge le spectateur dans le monde dur du ballet (l'art en général). La seconde est plus intéressante et commence avec le ballet (Les Chaussons rouges) la succession des plans est splendide et voyage entre réalité et imaginaire, au niveau de la danse c'est impressionnant. La fin est plus mélodramatique, pas mal de scènes brillantes mais aussi des passages moins prenants.
    TCovert
    TCovert

    65 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2010
    Les Chaussons Rouges est un film des metteurs en scène Michael Powell et Emeric Pressburger racontant l’histoire d’une danseuse et des choix difficiles qu’elle a à affronter. Le film propose ainsi une jolie réflexion sur le métier de l’artiste et les sacrifices qu’il doit faire pour mieux accomplir son art. Le trio d’acteur principal est très bon, certains seconds rôles un peu moins, mais globalement le film est merveilleusement interprété. La mise en scène est superbe et se déploie pleinement dans la fameuse scène du ballet, très réussie. Le problème de ce film est qu’il aborde quand même principalement le sujet de la danse et de surcroit la danse classique ce qui aura pour effet d’en faire fuir plus d’un, moi-même n’accrochant pas tout le temps. Un film rare tout de même, qui mérite le détour au moins une fois.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 mai 2010
    Vicki Page, Julian Crasner et la danse (dont la représentation physique est Boris Lermontov) : voila le triangle amoureux particulier que mettent en scène Michael Powell et Emeric Pressburger dans ce film illustrant le conte d' Andersen. Si un prix de mise en scène devait être décerné à un film, il est certain que The Red Shoes serait un très bon candidat qui n'aurait pas à rougir d'être ce qu'il est. Plus qu'un mélodrame, les réalisateurs et scénaristes ont réussi à donner une dimension quasi philosophique à ce film, véritable réflexion sur l'art et surtout sur la relation entre l'être et l'art. La vision que donne le film n'est certes pas très optimiste puisque, pour ne pas avoir à choisir, l'héroïne préfère se donner la mort (ce qui était tout à fait prévisible), ce qui tend à confirmer les dires de Boris Lermontov : il n'est pas possible de concilier vie de couple, et "vie" artistique. Beaucoup de choses seraient opposables à cette appréhension : par exemple, que la vie amoureuse peut favoriser un véritable développement artistique, comme c'est le cas entre Vicki Page et Julian Crasner, l'une étant la muse de l'autre... Film sur l'amour, film sur l'art, film sur l'amour de l'art.
    Le film alterne séquences "classiques" et ballet. Ces dernières ne sont pas filmées d'une manière simpliste. J'entends par là que les réalisateurs ne font pas le choix de poser la caméra en un point et attendre que la partition se termine. Au contraire, il y a une véritable mise en scène, riche et complexe. Ainsi, ces passages dansés nous plonges dans un univers onirique, véritable représentation visuel du ressenti de Vicki.
    Le film, malgré la mort convenu de l'héroïne, se termine sur une note intéressante : the show must go on, affirmant ainsi une certaine supériorité, ou au moins primauté, de l'art.
    Je n'ai qu'une reproche vis-à-vis de ce film. Certaines séquences, notamment celle de la représentation des chaussons rouges, tirent un peu en longueur, cassant un peu le rythme du film.
    totoro35
    totoro35

    90 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2011
    Une oeuvre flamboyante et baroque, superbement mise en scène par le duo Powell / Pressburger, relecture fantasmagorique d'Andersen, comptant également une des séquences les plus mémorables du septième art.
    MadRom
    MadRom

    48 abonnés 403 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2012
    Une oeuvre visionnaire portée par une réalisation éclatante.
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 février 2008
    A la question "faut-il aimer les ballets pour apprécier The red shoes?", la réponse est "peu importe, le film vous fait aimer les ballets". On retrouve la même équipe que sur le mythique Colonel Blimp, à savoir Pressburger au scénario, Cardiff à la photo, Powell à la réalisation, et Walbrook (génial en homme ultraperfectionniste désincarné, qui trouve la son plus grand rôle pour interpréter le rôle central du film). En fait on sent bien une absence tout au long du film. Le rôle féminin semble effectivement taillé pour Deborah Kerr, actrice fétiche de Powell , danseuse de formation, rousse comme Moira Shearer, avec des yeux et une voix assez proche. Si Shearer s'en sort très bien, on n'ose imaginer ce que le film aurait donné avec Kerr...
    En tout cas le film est un bijou. Comme d'habitude on a affaire à une merveilleuse aventure humaine, avec son lot de rires, de tendresse mais aussi de drame. Powell restitue parfaitement ce microcosme où la perfection côtoie le travail acharné et le talent à l'état pur. Le directeur du ballet (Walbrook), perfectionniste jusqu'au sadisme, considère le ballet comme une religion. Mais c'est de toutes les passions que le film parle. En effet, la morale du conte d'Andersen qui donne son titre au film est qu'on ne peut vivre une passion à moitié, on la vit jusqu'à la mort. Ainsi Walbrook ne tolère pas la moindre romance parmi ses troupes, ce qui ne l'empêche pas de marcher au coup de coeur, le désir de danser étant plus important à ses yeux que le simple niveau de danse. On a le portrait d'un génie qui adore ses troupes lorsqu'il travaille avec, et qui les ignore ensuite (comme Kubrick et d'autres avec leurs acteurs, Van Gaal avec ses joueurs...). Le coeur doit être sur la scène! Vicky scellera son impossibilité à choisir entre ses deux amours, là même où les deux passions se sont concrétisées. Le ballet de 17 minutes est un morceau de bravoure du cinéma. La conclusion, baller sans héroïne, est bouleversant. Du culte en barre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 octobre 2014
    Le tandem Powell/Pressburger réalise l'un des plus grands films mais aussi l'un des plus beau et les plus esthétique de l'histoire du cinéma.
    Une histoire bien classique inspiré du conte d'Andersen mais présenté magnifiquement à travers l'univers de la danse perçut visuellement comme quelques chose de sublime et graçieux mais qui cache un univers d'oppresion de tyranisme et de contrôle, présenté dans la première partie du film.
    Personnage drôle mais un peu cliché et tant d'autres interviennent , passant des plus drôles aux plus méchants, tout se plaçe petit à petit.
    Présentant le sadisme des uns et l'innoncence des autres, mélange entre scène de fantasme et d'autres réel, s'entrechoquent accord et désaccord, amour et passion, drame et sacrifice.
    Tout ces thèmes arrivent sans prévenir et participent de manière progréssive et récurrente nous offrant des hauts et des bas dans la vie de la belle et jeune Vicky et de son petit ami le compositeur de la troupe Julian.
    Un véritable plaisir pour les yeux que pour les oreilles, avec cette scène de ballet qui est sans doute la meilleur et la plus belle du film où notre héroïne se détache du décor avec sa chevelure de flamme sa grâce mélangé à une certaine impertinence et bien sûr les fameux chaussons rouges, le tout accompagné de la troupe du ballet sur une musique en parfait accord avec les pas impertinent des la danseuse.
    Film connu aussi aujourd'hui pour avoir inspiré Darren Aronofsky pour son film "Black Swan" sortit en Février 2011.
    Au final, c'est une véritable oeuvre d'art de 2h13 porté par d'excellents acteurs plus prestigieux les uns que les autres, à voir.
    Wagnar
    Wagnar

    68 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2018
    Michael Powell et Emeric Pressburger ont rencontré un de leurs plus grands succès avec ce film original et flamboyant auquel ils ont su insuffler un lyrisme et une splendeur visuelle qui transcendent ce que le récit peut avoir de mélodramatique. Les deux compères marient une observation réaliste d'une grande justesse (le monde du ballet a-t-il été mieux décrit au cinéma ?) à un climat onirique qui se mêle de fantastique, donnant naissance à une poésie de grande qualité. Mais on est également touché par cette tragique histoire romantique et de passion destructrice et par son importante réflexion sur l'art et les sacrifices qu'il impose. La longue partie centrale consacrée à la création du ballet est une merveille d'invention, de fantaisie et d'audace chromatique et fut très imité dans les comédies musicales hollywoodiennes à venir notamment par Minnelli. Pour son premier rôle, Moira Shearer, pleine de grâce et de fraicheur, fait merveille aussi bien en débutante mal assurée qu'en star acclamée. Un grand classique du cinéma qui conserve intact sa fraîcheur, mais en raison du fait qu'il soit un peu trop long et qu'il contienne plusieurs longueurs, je n'irais pas jusqu'à le qualifier de chef-d'oeuvre absolu. Et contrairement à ce que dit Martin Scorcese, ce n'est pas pour moi le meilleur film en Technicolor, j'estime que d'autres films méritent cette place (Autant en emporte le vent, le Magicien d'Oz, Quo Vadis, Ben-Hur…)
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