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    Z
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    98 critiques spectateurs

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    ffred
    ffred

    1 511 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2007
    Un thriller politique passionnant porté par une formidable équipe d'acteurs tous aujourd'hui presque disparus. Condamnation implaccable de la dictature et de toutes sortes de totalitarisme. Un film puissant et essentiel. Oscar du meilleur film étranger et du meilleur montage en 1969.
    soulman
    soulman

    69 abonnés 1 155 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2016
    Le meilleur Costa Gavras ? En tous cas, un des grands films politiques du cinéma français soutenu par une distribution mirifique : tous méritent d'être mentionnées ; pour ma part, j'adore Marcel Bozzuffi, ici au sommet de son art.
    oranous
    oranous

    133 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2009
    Un film politique comme je les aime sur un événement dont on ne fait plus forcément référence a savoir la dictature des colonels en Grèce. Mais si l’on ne sait pas cela, l’histoire peut se passer a n’importe quel moment et rappeler les dictatures décrites notamment par Orwell car Costa-Gavras nous parle ici de démocratie, ou d’un éventuel passage vers la dictature et le fascisme sans aucune quelconque borne temporelle ou spatiale. Au-delà des thèmes très intéressant abordés, Costa-Gavras, nous montre son talent de réalisateur. Il filme certaines scènes de telles sortes que l’on est captivés comme la scène des agressions, ou celle des accusations. Le film ne manque jamais de rythme. Très bien filmé, Costa-Gavras n’oublie pas, malgré cela, son message politique. Une réussite qui n’a pas vieillie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 octobre 2010
    Le Festival Lumière permettant de (re)voir de nombreux chefs d'oeuvre à petits prix, je suis donc allé découvrir ce film de Costa-Gavras dont je connaissais assez mal l'oeuvre... et "Z" m'a totalement conquis. Considéré comme le premier thriller politique français, on ne peut qu'admirer cette réalisation en avance sur son temps. Pas de personnage principal, pas d'histoire d'amour, de la politique... et une mise en scène dynamique telle que le spectateur, même connaissant un petit peu l'histoire grecque des années 1960, ne s'ennuie jamais et assiste fasciné au développement implacable des évènements. Chose que je n'avais pas imaginé en allant voir ce film : Jorge Semprun et Costa-Gavras ne manquent pas d'humour. En effet, une ironie bienvenue s'immisce discrètement à de nombreuses reprises, tant dans les dialogues que les situations, sans affaiblir le propos du film. La musique est également bonne (la musique des films de cette époque étant généralement bien meilleure que les violons actuels qu'on nous ressort à chaque production...) Le seul bémol, niveau réalisation, serait à mettre au compte des flashbacks, pas toujours très habiles... Indéniablement, "Z" méritait sa sélection dans la catégorie "Déjà classiques !"
    platinoch
    platinoch

    36 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2010
    Peut-être le plus grand film de Costa-Gavras. Un film haletant, avec une pleiade d'acteurs, dont les destins sont liés tout au long de cette enquête et de ce combat pour la démocratie et la vérité perdue d'avance, qui débouchera sur un coup d'état proche de celui des colonels grecs.
    Le plus grand film politique qui soit.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 mai 2008
    Costa gavras arrive toujours à marier avec bonheur l'engagement et le spectacle. Le film a tout de même un peu vieilli.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 avril 2016
    Z qui signifie "il est vivant" en grec ancien.

    D'une puissance politique majestueuse.

    Deux géants du cinéma français Yves Montant et Denis Trintignant et bien sûr tous autres seconds rôles qu'on adore !

    Prix Edgar Allan Poe du scénario et on comprend pourquoi !
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    18 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2010
    L’assassinat d’un député en Grèce, et la difficile enquête qui s’en suit.
    En 1963, le député Lambrakis est assassiné par un groupe d’extrême droite. Vassilis Vassilikos tirera de ce crime un roman qui est la base du film, Z signifiant en grec ancien : il est vivant. Il s’agit donc d’un film politique, un film de dénonciation d’une Droite sans scrupule, dont l’action permit le coup d’état des Colonel en 1967. Film d’actualité donc, et le jugement est plus sévère sur eux quand le temps a passé. Questions forme, rien de bien marquant, seule l’abondance de petits flash-back cherchant à illustrer les propos est critiquable, car beaucoup sont superfétatoires. On peut aussi regretter le tournage en Algérie, l’ensemble des décors n’évoquant que fort peu la Grèce.
    Sur le fond, la naïveté des machinations ourdies par la police rend l’ensemble un peu invraisemblable, les principaux personnages sont stéréotypés, et ne jouent pas toujours juste, la musique de Théodorakis parait à présent simpliste et répétitive. Mais l’ensemble a un souffle, une envolée, servi par un scénario bien construit et des dialogues adéquats. On peut distinguer deux parties inégales. La première se languit un peu et sonne assez faux ; puis intervient Trintignant, en juge intègre et pugnace, et, grâce à sa remarquable prestation, la production prend une autre dimension, entraînant le spectateur pétrifié dans les rouages abjects d’un régime corrompu. La conclusion est noire, mais la réalité l’a hélas été également.
    Une production qui a vieilli, mais reste un témoignage sur une époque peu reluisante d’un pays par ailleurs attachant.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 480 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mai 2021
    Avant tout Z est une histoire vraie. C'est l'histoire de l'assassinat de Grigorios Lambrakis qui a conduit à la junte militaire. Chaque fois que je le vois j'en ai des frissons. Comme il est sorti alors que la junte était encore au pouvoir il a été interdit en Grèce pendant plusieurs années. Après la chute de la junte militaire il a fait l'objet d'un culte même si on l'a vu à la télévision beaucoup plus tard afin d'éviter de déchaîner les passions. En ce qui concerne l'intrigue si vous n'êtes pas grec il est fort possible que vous restiez avec de nombreuses questions sans réponse mais il s'agit d'une description précise de la Grèce à cette époque. Alors que le roman de Vassilikos écrit en 1966 l'a poussé à l'exil à partir de 1967 Theodorakis était toujours en Grèce sous surveillance et a réussi à écrire son excellente partition musicale en secret. Costa-Gavras nous offre une mise en scène rapide de premier ordre qui n'a pas pris une ride même aujourd'hui. Ce qui est vraiment parfait c'est le casting Montand et Trintignant excellent tous les deux mais même les rôles mineurs comme Vago et Yago sont interprétés de manière extrêmement réaliste. Dans mon pays toutes les villes on désormais une rue Grigorios Lambrakis célébrant a jamais la mémoire du héro...
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    163 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2009
    Dire que j'adore Costa Gavras est un euphémisme surtout quand je vois de telles œuvres au service de l'engagement politique. Tout simplement magistral, de la mise en scène à la direction d'acteurs, tout est réuni pour en faire un grand film qui mérite entièrement son OSCAR de meilleur film étranger. Donner des mentions spéciales ici n'a pas de sens tant tous les acteurs sont formidables mais Jean-Louis Trintignant crève l'écran avec une classe extraordinaire. Chef d'œuvre du maître des films incisifs, un véritable pamphlet contre le fascisme et le nationalisme.
    Olivier G.
    Olivier G.

    3 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2022
    A la différence de l'Aveu du même réalisateur, ce film n'a rien perdu de sa force, le rythme suivant la description minutieuse des événements qu'il relate sans temps mort. Les acteurs sont excellents, en particulier Trintignant dont le courage trouve toujours aujourd'hui un écho puissant.
    Jipis
    Jipis

    33 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Nous sommes fin des années 60, c’est la grande mode des films politiques ou l’on dénonce le totalitarisme sous toutes ses formes.

    Tous les rouages de l’appareil régnant (en l’occurrence dans ce film le régime des colonels en Grèce) sont corrompus de haut en bas du plus riche au plus pauvre.

    Ce député opposant au régime en place « Z » (Yves Montand ) est gênant, il dénonce les impostures, il faut l’éliminer en « plombant » d’abord par des opposants déterminés sa réunion politique puis ensuite le frapper traîtreusement et sauvagement à la fin de celle-ci dans l’indifférence des responsables de la police. Le coup porté est fatal, Z subit un choc jugé comme un cataclysme cérébral qui entraîne sa mort.

    L’enquête minutieuse menée par un petit juge (Jean-Louis Trintignant) intègre et motivé démantèlera tout l’appareil incriminé en inculpant pour assassinat les principaux cadres du régime en place, ce qui laissera planer l’espace d’un moment un semblant de justice.

    Z est l’évènement de la fin de cette décennie 60,70. Il inaugure un cycle de plusieurs films politiques sur les abus de pouvoir de régimes quel qu’il soit, Il y aura ensuite « l’aveu, état de siège, Sacco et Vanzetti ».

    Ce genre est nouveau, c’est un cinéma libéré, l’image est alerte, le ton soutenu. Il interpelle les consciences, il remue et projette les esprits dans une refonte des opinions reçues, nous sommes en 1969 un an après les évènements de 68, cela se voit sur l’écran par la liberté de certains comportements (surtout ceux du juge).

    La censure cède du terrain devant la détermination de certains intellectuels qui dénoncent les dérives politiciennes.

    Tous les personnages de la garde prétorienne de Z sont jeunes, dynamiques, investis dans des idées politiques nouvelles qui bousculent de vieux dirigeants rivés sur leurs sièges de dominants. Le monde change, il faut tenir compte de la contestation émise dans un premier temps par un homme courageux remarquablement encadré.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 juillet 2008
    film choc, ton volontairement humoristique pour denoncer l'assassinat d'un homme politique avant l'arrivée des colonels en Grèce, des acteurs au service d'un film qui dénonce, un triomphe totalement justifié.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    255 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2008
    Une bonne idée de la toute-puissance des lobbyes & du communautarisme " obligatoire " ( Ici en l'occurence ; des apprentis-nazillons ) à l'intérieur des grandes villes et dans un régime de dictature : Le passage sur le conditionnement larvé, et la redondance absolue de la propagande est - par exemple - admirable entre autres qualités de ce film et nous fait évidemment oublier très facilement qu'il s'agit d'une fiction; quand on exepte une durée un peu longue, et un coté n'évitant pas certains clichés faisant dater l'histoire...
    Yaes
    Yaes

    4 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2021
    Voici un film que je me souviens avoir découvert au début des années 80, à la télévision. Je l’ai regardé avec ma mère parce qu’il y avait Yves MONTAND en tête d’affiche. Pour moi, à l’époque, Montand c’était Tout feu tout flamme, où il doit canaliser l’hystérique Adjani, Le choix des armes, où il fait face au jeune chien fou Depardieu, Police python 357, le chef-d’œuvre du polar d’Alain CORNEAU, César et Rosalie, où il était comme moi amoureux de Romy SCHNEIDER. Au final, ce ne sera pas sa présence à l’écran (une dizaine de minutes) qui me fera aimer le film, mais bel et bien le propos de l’histoire et l’engagement de son réalisateur.
    J’étais adolescent et m’éveillant à la conscience politique, la force de ce film allait me tomber dessus sans crier gare. Car l’assassinat de ce député d’opposition, non-violent, à un régime dictatorial, sous couvert de démocratie, dans un pays « imaginaire », me toucha profondément. L’injustice de cette situation et la difficulté du juge d’instruction (Jean-Louis TRINTIGNANT, parfait de détermination et de sobriété) à rendre la justice me révoltèrent. Je fus immédiatement en empathie avec ce petit fonctionnaire que l’Etat pensait pouvoir manipuler facilement et ranger à ses conclusions toutes faites.
    L’encart en début de métrage m’avait averti : « Toute ressemblance avec des événements réels, des personnes mortes ou vivantes n'est pas le fait du hasard. Elle est volontaire. » Je savais que j’évoluais dans un contexte particulier, mais il me fallu attendre la fin du film pour vraiment établir le lien avec la réalité de la Grèce, que je ne connaissais que très peu à l’époque. Heureusement, ma mère était là pour me l’expliquer, car je ne me souviens pas avoir étudié cette situation à l’école.
    Ce fut grâce à ce film que je commençais, d’une part à m’intéresser à la politique de mon pays, mais aussi à la politique plus généralement, avec ses concepts et ses différentes formes. Mais, déjà cinéphile, je m’engageais alors dans une boulimie de longs-métrages du même type, qui commença par I… comme Icare (Henri VERNEUIL, 1 979), L’aveu (Costa-Gavras, 1 970). Je lisais à l’école Le zéro et l’infini (Arthur KOESTLER, 1 940). J’entrais en conscience grâce à ce film.
    Même si le rythme s’essouffle un peu dans le dernier tiers, ce film est à montrer dans les écoles afin de susciter, pour ne pas dire stimuler, la conscience politique des adolescents comme ce fut le cas pour moi et démontrer que, parfois, une démocratie apparente n’est pas une démocratie effective. Je n’ai d’ailleurs véritablement compris que plus tard la métaphore du mildiou qui est exposée dans la première scène du film. Que voulez-vous ? Je manquais quelque peu de finesse et de culture à l’époque. Le raisin, la récolte (le pouvoir en place) et le microbe qui s’insinue sur les bons grains pour les contaminer (l’opposition). Ce film est vraiment excellent et porte la conscience ce sociale à un niveau supérieur.
    A ce propos, il est intéressant de se souvenir que la firme américaine United Artists, qui finançait Costa-Gavras pour l’adaptation du roman éponyme de son compatriote Vassilis VASSILIKOS, s’est retirée du projet à la lecture du scénario, le jugeant trop politique dans sa dénonciation du totalitarisme. Une fois de plus, le cinéma grand public se devait d’être divertissant et non pas conscientisant. L’ironie de l’histoire fera de ce film le récipiendaire de l’Oscar du meilleur film étranger…
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