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    Casablanca Driver
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Casablanca Driver" et de son tournage !

    Un Robin des Bois en solo

    Casablanca driver est réalisé, écrit et interprété par Maurice Barthélémy, l'un des membres des Robins des Bois. Il est le premier de la troupe comique à tenter sa chance derrière la caméra. Sur grand écran, Maurice Barthélémy s'est notamment illustré dans Serial lover, Trafic d'influence et Astérix et Obélix : mission Cléopâtre, retrouvant ses compères des Robins des Bois pour la comédie préhistorique RRRrrrr !!!.

    Comment Casablanca est né...

    L'idée du film Casablanca driver est venue à Maurice Barthélémy lorsque celui-ci a visionné le documentaire When we were kings, sur la vie du boxeur Mohammed Ali. Son désir a alors été de "prendre le contre-pied de ce documentaire." Le Robin des bois poursuit : "Au lieu de raconter l'histoire du meilleur boxeur, j'ai voulu filmer celle du plus mauvais de tous les temps : Casablanca Driver. Imaginez si j'avais vu un documentaire animalier, le sujet aurait été différent ! L'idée d'un faux documentaire m'amusait bien. Et le milieu de la boxe est propice au burlesque : Keaton, Chaplin ou les Marx en ont fait la preuve. Un univers où l'on peut allègrement se prendre des gamelles, et en même temps très esthétique car c'est un sport magnifique à filmer."

    Un film entre amis

    Maurice Barthélémy s'est entouré de ses amis pour Casablanca Driver. Outre les apparitions clin d'oeil de ses collègues des Robins des Bois, le film bénéficie des présences d'Alain Chabat, Chantal Lauby ou encore Isabelle Nanty. Pour incarner l'entraîneur de Casablanca, Maurice Barthélémy a fait appel à Dieudonné, qu'il qualifie pour ce rôle de "Don King du pauvre" en référence au célèbre manager de boxe américain.

    Une petite touche de noirceur...

    Maurice Barthélémy n'a pas voulu réaliser une comédie pure avec Casablanca Driver et revendique pleinement la part de noirceur du film. "On a trop tendance à associer comédie et légèreté", explique-t-il. "Je voulais qu'il y ait un minimum de profondeur et des enjeux dramatiques. Quand Chaplin récupère un gamin abandonné dans Le Kid, on n'est pas dans du léger. Je suis un grand déconneur, mais j'ai mes petites noirceurs."

    Un entraînement intense

    Maurice Barthélémy a subi un entraînement intense de deux mois et demi, à raison de quatre séances par semaine, afin de se familiariser à la boxe. "Il n'était pas question que je fasse n'importe quoi", explique l'acteur-réalisateur. "Et puis je voulais m'imprégner de ce monde, voir s'il n'y avait pas des idées qui m'auraient échappé au moment de l'écriture. C'était en pleine canicule, l'année dernière, dans un hangar en tôle, à Aubervilliers. J'ai perdu quelques litres de sueur. Les entraîneurs ayant tendance à vous pousser toujours plus loin, je me suis un peu fait mal. Pas grand-chose, mais des torticolis phénoménaux. Et puis pendant le tournage du combat final, l'adversaire qui est un vrai boxeur, m'a touché au menton. Ca m'a légèrement démantibulé la machoire. Mais c'est tout. Je me suis juste rendu compte que je n'étais pas du tout fait pour ce sport."

    Un documentaire à l'américaine

    Pour Casablanca Driver, dont l'action se situe dans l'Amérique des années 70, Maurice Barthélémy s'est inspiré des vieux documentaires de l'époque, chargés d'une esthétique particulière (16mm, qualité de l'image aléatoire, décors de mauvais goûts pour les interviews, archives pauvres,...). "Le choix du style documentaire est une facilité de mise en scène - car malgré tout, j'ai écrit ce film en me disant que j'étais susceptible de le réaliser", explique-t-il. "Le mode documentaire m'évitait les plans trop compliqués, durs à découper. C'était de la caméra épaule ou des plans fixes pour les interviews. Et mon producteur Bruno Levy m'a encouragé a écrire de plus en plus de moments de fiction, pour qu'on soit plus dans le mode cinéma."

    Les références de Maurice : Chaplin, Keaton, et... son grand père !

    Pour composer le personnage de Casablanca Driver, qu'il voit comme un personnage de burlesque muet, Maurice Barthélémy s'est inspiré de plusieurs grandes figures du septième art comme Harold Lloyd, Buster Keaton ou Charles Chaplin. Mais il s'est également inspiré d'une personne qu'il connaît beaucoup mieux pour donner naissance au langage incompréhensible de Casablanca driver, à savoir son grand-père ! "C'est un Cubain qui a une façon de parler que seule ma mère comprend, et qui dit réellement et régulièrement : "Todo match !" - ce qui veut dire : "Tout va bien, tout marche".

    Une histoire de looks...

    L'action de Casablanca Driver se déroulant dans les années 70, Maurice Barthélémy s'est inspiré de films de la blaxploitation comme Shaft pour les costumes de son film, mais aussi du long-métrage Meurtre d'un bookmaker chinois de John Cassavetes.

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