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    Le Privé
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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 mai 2017
    Le début est plus que prometteur… Bien filmé et très original, Philip Marlowe réveillé à 3 heures du mat. par son chat affamé, se réveille, allume sa première cigarette (il ne les quittera plus) se lève (il dormait habillé avec ses chaussures) et va au super marché chercher la boite d’aliments espérée. Rupture de stock, le vendeur lui en conseille une autre. De retour il se dissimule aux yeux du matou et transfère le contenu de la boite apportée dans une vide ayant contenu celle réclamée…Ruse éventée; le chat n’en veut pas et se sauve…On comprend alors que c’est un ''loose''r trop gentil que même son chat quitte. La suite ne sera plus hélas qu’un long pensum car se vouloir être créatif est une chose mais tenir la distance une autre et Altman n’y arrivera pas. En dehors de Nashville, qui s’en passe avec bonheur, le réalisateur ne pourra jamais conclure ses idées qui resteront inachevées ou inacceptables comme ici avec le crime final.
    Akamaru
    Akamaru

    3 134 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2011
    Polar en forme d'exercice de style,"le Privé"(1973)déconcerte par sa nonchalance et son humour à froid.Reprenant le célèbre héros de Raymond Chandler,le détective privé Philip Marlowe,l'inclassable Robert Altman en fait une personne solitaire,qui se parle à lui-même et à son chat,et qui résoud ses enquêtes à son rythme,avec cette certitude que la vérité finit toujours par éclater.L'interprétation décalée d'Elliot Gould,immédiatement attachant,contribue à donner à Marlowe un côté pathétique,sans illusions,mais en même temps défenseur des causes qu'il juge essentielles.La fin est provocante,mais Altman se permet beaucoup de digressions,qui plombent un peu l'intérêt pour une intrigue peu captivante.Il abuse également des mouvements de caméra,et d'autres expérimentations.En revanche,il étonne par moments,par exemple,en filmant un écrivain alcoolisé en pleine noyade progressive,ou quand la petite amie du caïd se fait casser le visage à coup de bouteille.Dans l'ensemble,c'est un policier assez inégal,comme la carrière d'Altman d'ailleurs,qui possède l'atmosphère adéquate du Los Angeles d'époque corrompu,mais absolument pas le scénario qui va avec.
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    Le début m’a vraiment amusé, puis je me suis gentiment lassé et j’ai fini par sombrer peu avant la fin dans un léger sommeil... Qu’écrire de plus si ce n’est que le film de Robert Altman est bien trop inégal mais que la nonchalance de ce Philip Marlowe des "seventies" doit tout à la délectable interprétation d’Elliot Gould.
    chewi02
    chewi02

    9 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2013
    Un film qui a bien vieillit,ce film est assez fade,pas beaucoups de rebondissements,à voir une fois surtout pour arnold Schwarzenegger (dans un tout petit role).
    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2016
    Je suis bien trop attaché au roman noir, dont The Long Good-Bye du maître Raymond Chandler est l'un des piliers littéraires, pour entrer totalement dans cette relecture désabusée du genre, marotte habituelle de Robert Altman. La fin (seul moment qui m'ait véritablement percuté, à part une ouverture très réussie, débonnaire et vénéneuse) confirme à elle seule la volonté totale de se démarquer du roman. Dans celui-ci, si Marlowe était malmené et parfois en retard sur les événements, il lui restait face à l'univers d'une noirceur labyrinthique où il se débattait comme un coup d'avance au niveau le plus essentiel : s'il ne pouvait rien changer au Mal, Marlowe savait s'en prémunir, où placer sa confiance, et comment reconnaître la marche à suivre. C'est l'une des facettes du personnage littéraire et peut-être ce qui le rend aussi admirable ; il n'est capable que de parvenir à la vérité, pas de changer celle-ci, mais possède malgré certaines failles une immunité contre le Mal, une vigilance payante pour garder son intégrité. Altman, lui, faisait de son Marlowe un type encore plus dépassé, et même à côté de la plaque, spoiler: incapable d'admettre que son ami Terry Lennox soit un assassin. Mais plus encore, le récit oblige Marlowe à s'impliquer, à tuer Lennox pour laver l'affront de l'avoir trompé et de lui avoir fait perdre la dernière innocence qui soit. Le meurtre, en lui-même, compte à peine : il n'est que la confirmation dans les faits d'une défaite que Marlowe avait déjà subie.
    En ce sens, le film s'inscrit pour de bon dans les obsessions thématiques du Nouvel Hollywood, qu'il avait déjà cultivées jusque là. Très lumineux pour le genre, Le Privé ne dessine par exemple ses parts d'ombre que par une image pauvre et assez granuleuse, pas par le noir tranchant d'un monde haut en couleur. Les personnages, eux-aussi, ne sont qu'une désincarnation pâlotte de ceux du roman et des archétypes du genre. La richesse, la perversité (un personnage mis à part, c'est vrai), la beauté, l'astuce ; tous ces traits sont appauvris, tirant vers le banal et le déjà-oublié un univers désabusé où tout dans les canons du genre ne semble se maintenir que par une habitude dégoûtée. On sent bien tout le cachet des films américains de l'époque, qui joue sur une désillusion douce-amère (on caricature gentiment le mouvement hippie, qui en 1973, avait déjà brûlé ses plus belles heures et laissé derrière lui tout pouvoir porteur et toute espérance). Le seul sursaut violent qui secoue le personnage principal vient d'ailleurs sans doute de son cri virulent contre la police corrompue, trait là-aussi typique d'une époque qui déconstruisait le système sans vraiment trouver la force d'une alternative. On peut donc imaginer ma déception, moi qui aurais souhaité une vraie retranscription de la classe glacée du livre de Chandler. Au lieu de ça, ne demeure qu'un film dont la très forte personnalité vaut le coup d’œil, mais qui s'avère souvent fatigué, fatigué par ce que son univers artistique déplore, certes, mais aussi par ce geste dépressif qui finit par tourner à vide. Pour moi, la greffe n'a pas pris, et Chinatown aura bien mieux réussi sa ré-appropriation d'un genre qui a beaucoup à dire si on sait le faire parler avec tact.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 décembre 2012
    Un film un peu crispant car Altman arrive à créer une ambiance sympa mais l'intrigue donne l'impression de pas avancer, de même Eliott Gould a un style intéressant mais il lui manque un petit truc pour rendre le personnage vraiment attachant.
    Photo-cineaste
    Photo-cineaste

    60 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2009
    Grosse déception, je n'est pas du tout accroché. Je n'est hélas pas le temps de faire une critique digne de ce nom, mais je suis franchement déçut...
    JoeyTai
    JoeyTai

    20 abonnés 445 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 avril 2012
    Voilà un film qui a pas mal vieilli. Les premières minutes sont parfaitement inutiles et barbantes à souhait. Le côté décalé se retrouve d'ailleurs durant tout le film. Le privé incarné par Elliott Gould semble désabusé, il fait des jeux de mots nuls, bref traîne en permanence son inadaptation à la société. Le résultat est en demi-teinte. Original certes, mais du coup j'ai peiné à m'intéresser véritablement aux pérégrinations du détective, et même à l'intrigue. La mise en scène est inégale. Nombre de scènes sont superflues et sans relief. D'autres surprennent : violence soudaine (quand la fille se prend une bouteille en verre sur la gueule), suicide à la fois brutal et lent de l'écrivain remarquablement filmé. Le film adopte un rythme et un ton savamment hachés et décalés qui désoriente le spectateur. Un peu trop pour moi...
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    305 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mars 2008
    Il n'y a pas de + grand amour que donner ses baux immobiliers pour ceux qu'on aime un peu ; et comment rater ce polar doté de ce lover certain & vrai mystique n'aimant dans la vie en général que donner à son prochain ? ( Et y a-t-il quelqu'un, d'autre part, pour observer le moindre doute à ce constat ? ) ( Elliot Gould vit maintenant à Burbank,Ca. ; ou il est devenu un célèbre journaliste people : Quant à son chien - Pour les curieux... -, il est en passe de devenir le non moins célèbre chien politique Mabrouk. )
    philippefleury
    philippefleury

    3 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2018
    J'aime bien Philip Marlowe et son interprète Elliot Gould est sympathique. Mais le film a pris un sacré coup de vieux. L'intrigue est mollassonne et obscure, les personnages manquent de subtilité. Au moins on n'a pas les fusillades, les courses poursuites et les litres d'alcool qui caractérisent les polars américains d'aujourd'hui. On peut de passer de voir ou revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 novembre 2008
    Mark Rydell nous a présenté « The Long Goodbye » comme le meilleur Altman… Alors je me suis dit que j’allais en être ravi, moi qui est déjà adoré « The Player » et « MASH ». Mais ce privé ne m’a pas tellement séduit. La première séquence et le côté grotesque de sa situation était étonnant et drôle – tout ca pour un chat… - mais la suite du scénario traîne, et ne s’envole véritablement jamais. On ne reconnaît pas spécialement la griffe de Robert Altman à travers ce film, on ne reconnaît pas son côté subversif développés dans ses deux autres longs métrages précédemment cités. A reconnaître toutefois qu’Elliot Gould livre une prestation d’acteur des plus remarquables.
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