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cristal
166 abonnés
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3,5
Publiée le 25 juin 2011
Dans cette première partie, Soderbergh, par le truchement de parti pris radicaux et d'une extrême intelligence, intervertit l'idée d'un personnage légendaire avec ses troupes. C'est invisible ou presque qu'apparaît le Che, non pas invisible dans le cadre, mais jamais souligné à l'écran, comme si le film ne portait pas sur lui mais sur le cercle autour de lui. C'est à travers les évènements historiques que Soderbergh rappelle que Ernesto Guevara est le personnage central du film, car par notre connaissance de l'Histoire et par notre interprétation des faits le récit se suffit à lui-même pour imager un personnage qui n'a pas vraiment sa place en tant que centre (comme le tente par contre la deuxième partie). C'est ainsi à côté de ses troupes, dans de splendides scènes de guérilla urbaine (dont la finale, qui dure plus de 20 minutes) aux couleurs pittoresques que s'élève le personnage, par le naturel et l'oubli de la caméra. C'est en évitant de le fixer, en évitant les plans rapprochés, les plans de visage, en évitant de s'attarder sur les détails que Soderbergh vise dans le mille. Son film est une expérience anti-biopic, et pourtant un film qui, même s'il n'est pas financé par les Etats-Unis, reste très américain dans l'âme, non pas par son budget et le sang qui s'étale sur les murs, mais dans sa manière de désamorcer les mythes fondateurs (même étrangers à l'Amérique, comme c'est le cas ici) pour y injecter des choix de scénario qui peuvent s'avérer rebutants ou alors profondément passionnants. Le film s'inscrit dans cette mode de cinéma américain révolutionnaire et qui appartient déjà à l'Histoire, tels que les frères Coen, Clint Eastwood ou Paul Thomas Anderson pour n'en citer que quelques-uns. La construction de cette première partie, malgré des ellipses très difficiles à saisir et un montage éprouvant (voire raté par moments), est en fait très simple ; Soderbergh empile au déroulement de l'action et à la troupe de soldats menée par le Che une reconstitut
Mise en scène réaliste on entre dans le vif du sujet et on découvre un personnage le Che et sa lutte révolutionnaire ainsi que son respect pour le peuple.
Dommage que l'aspect psychologique du personnage ne soit pas très travaillé, on assiste plus à un film de guerre dans le style documentaire.
Le film peut sembler long parfois, il y a un manque de rytme évident, mais bon ce n'est pas vraiment un film hollywoodien spectaculaire et heureusement.
Bon film, je ne suis pas trés film historique, mais je m'y suis accroché. meme pour les connaisseur de l'histoire du "che" on reste admiratif pendant tout le deroulement du film . Benicio est tout simplement incroyable, il a tout d'abord le physique parfait pour interpréter ernesto guevara, mais l'attitude est la meme . Pour conclure, Bon film, je serais au cinema pour la deuxieme partie !
Soderbergh fait son film en filmant comme on filmerait un documentaire. Le film parle beaucoup trop et souvent pour ne rien dire et ça n'agit jamais. On reste pendant 2 heures sur le banc de touche, on ne rentre donc pas dans l'histoire. Benicio n'est pas si bon en Che, un prix d’interprétation largement volée à Cannes.
Le son des douilles qui tombe sur le sol, le cliquetis des ceinturons, des armes ; celui qui a tiré un jour à balles réelles connait ce son qu'on n'a jamais entendu comme ça au cinéma. Un Che asthmatique qui progresse dans la jungle, dans ses discours à la tribune de l'O.N.U. Et surtout, Benicio Del Toro, tout simplement au delà de tout
Quand on a vu ce film, on comprend pourquoi le dernier jury du festival de Cannes a récompensé Benicio del Toro avec le prix d'interprétation masculine en 2008. Il est époustouflant, et convaincant. Cette première partie évoque la vie de Ernesto "che" guevara et de la guerilla qu'il mène avec fidel castro. C'est un voyage au coeur de ce groupe qui mène une guérilla contre le général batista. Le plus de ce film c'est que ce n'est pas juste un film de "guerre", on nous montre un "che" humain et de ses convictions et ses doutes. on attend la deuxième partie !
Retrace bien le parcours des révolutionnaires, et Benicio del toro incarne parfaitement Ernesto Guevara. C'est pas vraiment un film de guerre, c'est un film sur la guerre, qui sait créer une forte intensité dramatique en se basant sur autre chose que la violence.
Film très intéressant qui nous plonge dans l'univers assez méconnu de la prise de pouvoir de Castro à Cuba. La mise en scène manque un peu de rythme mais Del Toro incarne le « Che » d'une façon remarquable. Une réussite.
Dès la première minute, on comprend le ton du film. Ernesto Guevera (magnifiquement interprété par Benecio Del Toro qui illumine le film par son charisme) raconte son histoire. L’éclipse est donc faite sur les mauvais moments de sa vie et seuls ses exploits restent. Le récit est constitué de cette interview et d’un de ses discours avec la première partie des événements de sa vie. L’enchaînement se fait dès que le Che semble plus sensible. Son humanisme est donc passé sous silence comme si il en avait honte pour le montrer en politicien. Le film aborde aussi la démarcation de ce personnage par rapport aux autres et donc surtout par ses origines : il est l’argentin. Mais surtout, comme tout est raconté par Ernesto Guevara, il semble très démagogique. Dommage. Cela dit, le réalisme et le brio de la scène d’action (ainsi que la merveilleuse fin) laisse attendre le second volet : la guerilla.
Ce film n'est pas qu'un biopic sur Guevara mais aussi un bon film de guerre (surtout la dernière demi-heure avec la prise de Santa Clara). On découvre aussi un conflit célèbre mais peu traité au cinéma finalement. La photographie est vraiment superbe surtout dans la jungle il y a une belle qualité d'image. Des répliques qui marquent les esprits et Del Toro est vraiment l'acteur qu'il fallait pour interprété le Che.
La première partie du film m'a laissé un peu perplexe,certainement intéressant mais trop politisé,on le voit très peu avec Fidel Castro et son frère. La réalisation de Soderbergh est trop linéaire pour en faire un chef d'oeuvre,d'un coté la havane est bien filmé, et d'un 'autre coté c'est trop rigide,la politique non merci pour moi.Pourtant la distribution était excellente,j'ai beaucoup appris de chose sur le Che,il était médecin,,cultivé(Il entraînait jamais de personne avec lui,si elle ne savait pas lire),politicien et guérilléro.Benicio Del Toro est un bon Che.Je trouve qu'il est assez monocorde ,est ce que Ernesto Guevara était comme cela ,je ne sais pas?
Qu'est-ce que j'ai appris du film? Je dirai, un peu plus sur le symbole de la révolution, Che et un petit peu sur son idéologie. Autrement, rien de nouveau, j'ai perdu mon temps en le regardant. Le problème est que le film interne les scènes d'interview en noir et blanc, des "images d'archives" également en noir/blanc et des scènes d'action sur la guerre. Pas très intéressant (je n'aime pas la guerre débile et pan pan), il y a mieux dans le genre et j'attendais pas mal de ce personnage mais le réalisateur l'a mal exploité: