Avis : Sideways - Page 5

Un film avec une mise en scène très simple et avec une histoire plutôt simple sur des gens simples qui souffrent pourtant de mal être.

Deux amis dont l'un va se marier et l'autre qui n'arrive pas à faire le deuil de son divorce prennent la route des grands crus Californiens afin d'oublier leurs tracas.

Alexander Payne réussit un joli film sur l'amitié et sur la solitude, pleins de tendresse et de moments drôles.

Une sympathique histoire avec de bons personnage, hélas Payne à fait de meilleurs films que celui-ci qui ne sera pas inoubliable.

Certains ont évoqués Woody Allen en comparaison au personnage - il est vrai quelques peu névrosé - joué par Paul Giamatti. Selon moi, le petit bonhomme New-yorkais n'a pas grande crainte à se faire. L'histoire est sympatique, on ne peut pas dire le contraire, les interprètes charmants, on passe un bon moment, mais pas de quoi titrer dixit Time Magazine "de loin le meilleur film Américain de l'année"! Alors en tant que road-movie modeste le film est plutôt réussi, mais si l'on cherche autre chose, ça ne casse pas des briques. Mais nos deux amis en quête de femmes et de vin nous refilent la bonne humeur. C'est donc un film qui donne envie de sortir, de faire des rencontres, et surtout de boire un Chardonnay plutôt qu'une vraie piquette!

Une vraie bouffée d'air frais dans le cinéma indépendant américain!
Alexander Payne prouve que l'on peut arriver à faire un des meilleurs films de l'année en racontant une histoire toute simple avec humour et légèreté mais aussi avec beaucoup d'émotion.
Au côté de ces deux personnages complètement paumés à la recherche d'eux-même(excellents Paul Giamatti et Thomas Haden Church qui mériteraient mille oscar)
on découvre les plus belles vignes de Californie et l'on gôute avec eux les meilleurs vins.
Certains dialogues sont tout simplement magiques(Virginia Madsen et son discours sur ce que doit être un meilleur vin) et d'autres scènes d'anthologie( Paul Giamatti à la recherche des alliances).
Bref ces deux fans de golf nous font rire, pleurer, sourire mais surtout aimer les choses simples de la vie!

Nous suivons deux losers d'une quarantaine d'années Jack un acteur mineur has been et Miles un divorcé amateur de vin aspirant écrivain et professeur de collège qui boit trop lors d'un voyage de célibataire qu'ils font ensemble dans la région viticole de Santa Barbara pendant la semaine précédant le mariage de l'acteur. Il semble impossible que ces deux types qui n'ont jamais voulu passer 5 minutes l'un avec l'autre soit ensemble. Ils n'ont rien en commun et des personnalités qui ne se croisent à aucun moment. De plus ils sont tous les deux insupportables. Jack est un idiot et Miles est le genre d'homme délibérément malheureux qui vous donne envie de vous trancher la gorge pour échapper à ses gémissements. L'idée qu'ils soient meilleurs amis depuis le collège est ridicule. L'idée que Jack et Joe ont du bon temps est classique leur but principal du voyage est de s'envoyer en l'air ait accepté mais une visite des vignobles du comté de Santa Barbara comme voyage une semaine avant le mariage est stupide. On ne va pas dans le pays du vin pour rencontrer quelqu'un pour le sexe on n'y va pas pour coucher avec quelqu'un qu'on connaît déjà. Il est vrai que ce n'est pas mon domaine d'expertise mais je ne crois pas que deux hétéros d'une quarantaine d'années si diffèrent puissent jamais planifier une semaine de dégustation de vins entre eux. Donc à mon avis le film essaie de se construire à partir d'une relation centrale et d'une intrigue centrale qui sont toutes deux incroyables. Quant au développement des personnages Jack s'avère être un peu plus qu'un stéréotype de l'ancien beau gosse. Il est autorisé à pleurer à un moment donné alors qu'il prétend aimer sa fiancée mais c'est une sorte de choc et c'est difficile à croire étant donné son indifférence totale à son égard à tous les autres moments du film. Miles quant à lui semble passer du statut d'idiot dépressif ennuyeux à celui d'idiot un peu moins dépressif. Mais d'après tout ce que nous voyons il semble peu probable que Miles parvienne un jour à tirer une existence valable de cette vie particulière. C'est une personne si égocentrique et si peu attirante sur le plan émotionnel que lorsque à la fin de l'histoire il se lance à la poursuite du personnage de la jolie Virginia Madsen non seulement il est difficile de l'encourager mais on a envie de crier à l'écran pour l'avertir de ne pas répondre à la porte. Quant aux femmes elles sont toutes là pour être maltraitées, rabaissées ou traitées comme de la viande. Aussi stupide que cela puisse paraître le voyage au pays du vin est censé être une métaphore. De nombreux personnages sont obsédés par le vin à un point tel qu'on se dit qu'ils tombent amoureux parce que presque tout le monde s'enfuit en les voyant arriver ivres et ils utilisent le langage du vin pour discuter d'autres problèmes de leur vie. C'est un mauvais film fait par des gens qui ne savent rien mais malheureusement pensent qu'ils savent tous...

D'après les secrets de tournage ; "C'est de sa propre expérience que l'écrivain Rex Pickett a tiré l'idée de narrer le parcours de ces deux personnages, très différents l'un de l'autre (...)
S'ajoute à cela la passion de l'auteur pour le vin, auquel est associée dans le roman comme dans le film une symbolique importante pour la compréhension de la psychologie de Miles et Jack. Rex Pickett utilise ainsi l'opposition entre le Pinot et le Cabernet, l'un étant complexe, difficile à obtenir et l'autre moins raffiné, plus facilement savoureux : "Jack boit de tout tandis que Miles boit du Pinot, un vin capricieux et souvent décevant. Cette attitude métaphorique reflètent leur manière de vivre : Jack agit sans discernement et Miles va toujours vers la déception. Leur voyage atypique est un passage obligé qui les guide vers une autre façon de voir leurs existences"." Un savant triptyque à propos duquel le réalisateur (A. Payne) ne tarit d'éloges et souligne le fait que "le film montre combien le vin est à l'image de l'homme dans sa complexité". In Vino Veritas. Et tant d'autres choses ...

Ouais...Je comprends pas les critiques dithyrambiques mais il reste pas mal. Un peu long, pas vraiment drôle, Sideways n'a rien de particulier pour séduire. On reconnaitra qu'il traite efficacement le thème qu'il aborde, la crise de la quarantaine ! Bref, sympa, 2/3 sourires, mais rien de transcendant.

Bon road movie sur fond de route des vins californienne. Le film et léger même si le scénario parait quelques fois un peu faible. Le film reste néanmoins de qualité et se déguste comme une petite bouteille de vin.

Excellent film qui permet de voyager en Californie, mais aussi qui nous invite à suivre des personnages décalés, tous des losers finalement très attachants. Un bon road-movie.

Le film le plus abouti d'Alexander Payne à ce jour, road-movie champêtre doux-amer, drôle et attachant, porté par des interprètes formidables.

Remarquable et original , sideways est l'un des films révélations de l'année 2004. A la fois émouvant et drôle , il est servi par des acteurs relativement méconnus à commencer par ryan church ,véritable découverte en ce qui me concerne.

Un film superbement frais a regarder et a écouter. Les paysages des vignes californienne et les dialogues savoureux sur le vin. Paul Giamatti est génial dans son rôle un peu à la Woody Allen. Haden Church est pas mal non plus. Certaines scènes sont absolument remarquables, film très relaxant et drôle en résumé.

petit film lent et monotone, une histoire simple de 2 gars différents, le premier torturé et mal dans sa peau; le second coureur de filles manifestement pas prêt à se marier le samedi suivant. Genre pseudo-intello peut-être plus intéressant pour l'oenologue passioné de géographie. La pochette signale un certain humour, ce n'est vraiment pas drôle. Le film se termine sur une note un peu plus positive, mais quand même, ça ne vaut vraiment pas un oscar !

Une comédie sentimentale toute en demie-teinte, bien menée et bien interprétée. La justesse du ton, entre minimalisme amusé et mélancolie est tenue jusqu’au bout, même si Payne n’évite pas certains écueils (rien ne vient troubler l’agréable ronronnement scénaristique). On peut regretter que le personnage de l’écrivain dépressif soit un peu éculé, mais son comparse se révèle beaucoup plus intéressant, puisqu’il se dévoile plus subtilement au cours du film. Son altérité et son côté malgré tout insaisissable en font un beau personnage, plein d’humanité.

Mélo + ou - sympa du cinéaste le + naturaliste d'Hollywood qui a pour principal bienfait de nous montrer ces nouveaux parvenus jugeant un vin qu'ils ne sauraient de toute façon goûter ... ( Virginia Madsen a l'air définitivement très con. )

L'amérique du bonheur retrouvé,l'amérique des excès,de l'amitié,de la beauté.Si si,ça existe encore.La preuve avec ce film d'Alexander Payne("monsieur Schmidt"),qui nous signe un bien beau long-métrage sur l'amérique profonde,comme on l'aime.la belle Amérique,celle du reve,de l'extase,à travers un temps qui ne s'y prete pas vraiment...alors l'amérique comme ça,on en redemande,on l'envie,on veut y vivre,on veut y passer du bon temps dans ses magnifiques champs de vigne,dans ses grandes plaines.C'est tout l'interet de "sideways",d'Alexander Payne.Porté par deux acteurs hallucinants(Paul Giamatti,décidemment très très bon,et Thomas Haden Church,entre rire et larme),et deux actrices qui ne le sont pas moins(Sandra Oh,sublime,Virginia Madsen,émouvante),"sideways" permet de redécouvrir avec grace ce que l'on croyait disparu à tout jamais.L'émotion est présente,l'humour aussi(comment ne pas rire ne serait-ce qu'à la tete de Thomas Haden Church en flambeur et mateur de toutes les nanas qui passent?),et Payne sait définitivement gérer comme il faut la psychologie de ses personnages,à travers un scénario superbe.Dommage que les 20 premières minutes aient bien du mal à démarrer,nous laissant plutot au bord de la route,comme refusés à partager un moment avec les protagonistes,hésitant entre comédie et drame,et se fixant par la suite aux deux en trouvant un style d'ensemble réjouissant,et en révélant des personnages infiniment touchants et attachants.Quand au quatuor d'acteur,mieux vaut le redire:ils sont extraordinaires.L'amérique aussi.