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152 abonnés
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4,0
Publiée le 22 avril 2023
"Orlando", film romantique, historique et aussi poétique britannique, franco, russe et italo néerlandais réalisé par Sally Potter, sorti en 1992. Adaptation libre du roman "Orlando" de Virginia Woolf publié en 1928. Un beau film, bien réalisé, très belle mise en scène, belle photo et beaux costumes. Avec Tilda Swinton, dans le personnage androgyne d'Orlando, Quentin Crisp et le chanteur Jimmy Somerville. Un film tranquille, agréable, esthétique et troublant.
Chef d'oeuvre de Sally Potter. Très belle réalisation, avec un scénario très original et une superbe actrice (Tilda Swinton), nous avons affaire à une oeuvre exceptionnelle par toutes sortes de qualités : les images, la musique, les décors, la reconstitution historique, et parfois un peu d'humour. C'est une oeuvre majeure dans le désert cinématographique (de qualité) de notre époque.
Un film précieux dans son style, dans son langage châtié anglais, luxueux dans son académisme et sobre dans son interprétation. Forcément étrange dans son côté fantastique mais d’un ennui que le sujet ne vient pas contredire. C’est long et philosophiquement obscur. Je n'ai vraiment pas aimé
C'est très beau cette histoire de cet homme (jouée par une femme pourquoi pas ?) Qui ne vieillit jamais et traverse les époques. Sauf que là c'est pas Highlander. Pas de combat au sabres sur fond de Queen mais des dialogues interminables et des scènes lentes. Une intrigue pas toujours très logiques. Alors oui c'est trop beau, les costumes et les décors sont somptueux mais bon... c'est tout !
Orlando fond et confond les genres, qu’ils soient sexuels ou cinématographiques, au nom d’une peinture du cœur humain dans ce qu’il a de plus solitaire et pourtant tendu vers l’attachement. Il s’ouvre et se referme sur le même plan qui résume parfaitement l’entreprise poursuivie par Virginia Woolf dans son roman : Orlando s’adosse à un chêne et trouve là un moment de répit, un raccord à la nature atemporelle, le chêne symbolisant la persistance et la résistance au temps. Aussi Sally Potter met-elle en scène le besoin de lien éprouvé par un personnage que gouverne une profonde mélancolie, ce « besoin de quelque chose à quoi amarrer son cœur à la dérive » (p. 571 in Romans et Nouvelles). Nous regretterons néanmoins le sérieux plombant d’un ensemble qui manque de légèreté et de second degré – il y a bien quelques idées, telle cette patinoire sur laquelle s’agite l’aristocratie emperruquée –, la réalisatrice échouant en partie à susciter l’amusement voire le rire en adaptant une œuvre régie par un narrateur ironique et moqueur. En outre, l’iconisation d’Orlando, qu’interprète une Tilda Swinton impériale, tombe parfois dans l’excès et laisse de côté la satire des mœurs, bien plus virulente dans le roman original. Demeure une lecture audacieuse de Woolf qui ose restituer l’éclatement du cadre spatio-temporel et ainsi risquer de perdre le spectateur dans un labyrinthe de pulsions et de désirs.
Un film étrange dont je n’ai certainement pas compris toutes les subtilités. J’imagine que la lecture du roman de Virgina Woolf permettrait de mieux l’apprécier. Encore une lacune !! Favori de la reine Elisabeth 1ère à qui elle a interdit de vieillir, Orlando traverse les époques, ce qui permet d’assister à des scènes étranges ou cocasses, et change de sexe en cours de route, ce qui donne une modernité à l’œuvre, la transsexualité étant devenue un thème à la mode. BO très soignée.
Un film intéressant sur le fond, les hommes et les femmes sont t-ils différents ? Avons nous des rôles et statuts différents selon notre sexe ? Est-ce normal ? J'ai trouvé ça intéressant, et le personnage principal est vraiment captivant ( notamment les regards vers la caméra ). Mais le bon côté est en même le mauvais côté du film. Le personnage voyage à travers les siècles, certes pour qu'on puisse mieux voir l'évolution des mentalités et des moeurs, mais j'aurai préféré voir une histoire sur une époque bien précise, et de voir comment le personnage aurait eu comme choix, et de voir sa réaction et action lorsqu'il est confronté à une situation étroite.
Le film est définitivement étrange. Le héro anglais est beaucoup trop gentil, faible et intellectuel pour être anglais. Une vie trop longue, discussion avec la caméra, lent, le film avance pendant des siècles. Tilda a quand même de délicieuses qualités.
Jeune noble anglais auquel la reine Élisabeth Iere a interdit de vieillir, Orlando traverse les siècles (et les genres), faisant l'expérience de l'amour, des sentiments. Tilda Swinton est magnétique et porte le film, parvenant à susciter l'intérêt malgré le rythme lent. Si la fin du film a sa logique (spoiler: enfin Orlando s'est libéré.e et est à même de profiter de sa longue vie ), ce soudain démarrage fait regretter que le rythme n'ait pas été davantage enlevé et barré plus tôt.
Un film aussi inclassable et original que les films de Tim Burton. Inspiré de Virginia Woolf, le film a révélé Tilda Swinton dans un rôle troublant. Vivement une édition en DVD
Dommage de traiter un sujet si intéressant avec autant de lyrisme ce qui rend ce film assez indigeste, en tous cas, pour le commun des mortels, comme moi. Certaines scènes sont tout de même très bien vue (si l'on ne s'est pas braqué avant). J'en ressort avec des sentiments divergents et bizarres. Content d'avoir vue ce film (qui pousse tout de même à la réflexion) tout en étant vraiment énervé de ne pouvoir l'apprécier.