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chrischambers86
13 583 abonnés
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3,0
Publiée le 8 février 2024
Ce deuxième volet de « Death Wish » est encore plus dur que l'original! spoiler: A commencer par le viol de la bonne (qu'est-ce qu'elle prend la femme à Billy Drago dans la version « cut ») et de la dèfenestration de la fille à Kersey! Deux scènes d'une extrême violence où l'on comprend mieux l'interdiction aux moins de 18 ans lors de sa sortie en Blu-Ray / DVD! Pour repousser les assauts de tels voyous sadiques du quartier, il faut être impitoyable et sans pitiè! Et pour ça l'aficionado peut compter sur le grand Charles, habillè comme monsieur tout le monde, arborant le regard inflexible d'un « Poor Lonesome Cowboy » sur lequel s'acharne le sort! Nous en sommes encore qu'à la « petite artillerie » dans ce "Death Wish II" (1982) et la team Charles Bronson / Michael Winner aura par la suite d’autres occasions de tourner ensemble! En attendant, c'est une suite pour un public averti où les âmes sensibles doivent vraiment s'abstenir...
Le thème de la vengeance est assez jouissif. Il est ici transcendé car il dépasse le cas personnel. L'inefficacité de l'Etat dans ses tâches régaliennes dépasse les frontières et voyage le temps. Face à cet état de fait, le vigilante prend les choses en main de manière plus radicale que dan le premier volet.
Ce Death Wish, deuxième de franchise, où Michael Winner réalise lui-même la suite, est pour le moins impressionnant. Pour ses deux séquences d'ouverture qui impliquent chacune un viol, avec assez peu d'ellipses, extrêmement désagréables, et bien montrés face caméra. Notre architecte se retrouve donc avec de bonnes motivations pour faire justice lui-même. Les lieux de tournages et les décors sont toujours intéressants chez Michael Winner (son passé de documentariste y est peut-être pour quelque chose). C'est le cas ici: la ville est affreuse, bâtiment et rues délabrés, abandonnés, remplis de détritus, poubelles, immeubles abandonnés. Ce qui permet de renforcer le climat du film et lui donner un ton très misanthropique. La musique de Jimmy Page contribue aussi à texturer le film et à enrichir son climat noir, voire de film d'horreur par moment. Ce qu'est le film finalement, dans le cadre d'un polar, d'un film policier. Michael Winner dirige parfaitement ses acteurs, ce qui contribue à rendre le film efficace.
Quand une société est incapable de protéger les victimes : « Quand meurtre et viol envahissent votre maison et que la police ne peut pas les arrêter... Cet homme le fera. A sa manière. »
Après le spoiler: meurtre macabre de sa femme et le viol sauvage de sa fille par des criminels en série, suivi de sa campagne pour la Justice en Ville de New York, Mr. Paul Kersey s'installe d'abord à Chicago, puis à Kansas City, avant de s'installer à Los Angeles .
Où il a également trouvé un spoiler: institut médicalisé pour prendre soin de Carole, toujours prisonnière de son traumatisme, mais qui semble faire de très légers progrès .
Paul croit enfin avoir trouvé un spoiler: nouvel équilibre de vie, lorsqu'une bande de trafiquants de drogue et d'armes prend d'assaut sa maison, viole et tue son employée de maison et kidnappe Carole, qui meurt peu après .
Le crime chronique car impuni force le Justicier à revenir, spoiler: avec une stratégie améliorée et un soutien, affirmé ou non, de ceux qui espèrent des actes en lieu et place de paroles creuses face au fléau du crime qui gangrène une société censée être civilisée .
Des honnêtes citoyens comme spoiler: le couple agressé dans un parking souterrain sont reconnaissants qu'un Justicier ait sauvé la femme du viol, puis tous deux de l'exécution, par ces criminels multirécidivistes. Tout comme l'infirmier qui fait preuve de compréhension envers Paul, alors qu'il vient de mettre un terme aux crimes du gang de trafiquants lourdement armés qui n'avaient aucun respect pour la santé, la vie et la lo i.
La fin spoiler: prend position contre ces criminels récidivistes notoires, qui se cachent derrière de fausses maladies pour échapper à la réclusion à perpétuité, en prison de haute sécurité, ou à une peine de mort bien méritée. Parce qu’éliminer une vie pour en sauver plusieurs autre est un acte humaniste .
Produit par Menahem Golan et Yoram Globus, cette suite du combat de M. Paul Kersey contre le crime est toujours réalisée par Michael Winner, avec au casting Charles Bronson, Jill Ireland, Vincent Gardenia, J. D. Cannon et Anthony Franciosa, tous excellents dans leurs rôles principaux respectifs.
L’architecte Paul Kersey qui avait fait le ménage dans les rues de New-York a refait sa vie à Los Angeles. Malheureusement le crime sévit aussi sur la côte ouest et sa fille (encore) et sa bonne se font violer et assassiner par une bande de malotrus. Qu’à cela ne tienne après avoir enterré sa fille et montré que ça l’attristait quand même pendant quelques heures Paul Kersey va reprendre les flingues pour se venger de cette jeunesse criminelle qui en plus s’habille très mal. Avec la Canon à la production cette suite du justicier dans la ville tourne au film d’exploitation violent et complaisant. Assez ridicule aussi pour sa partie enquête ou les flics qui traquent le justicier ont quand même peu de flair et de sens de la déduction. Pas de réflexion sur l’auto justice juste une succession de meurtres vengeurs qui avouons le deviennent rapidement ennuyeux. Ce film n’a même pas le côté Nanar du dernier épisode qui le rendait drôle. On peut juste avoir la curiosité de voir un Lawrence Fishburne jeune jouant un des membres de la bande qui aurait mieux fait de ne pas contrarier Charles « Kersey » Bronson.
4 459 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 29 septembre 2021
Un justicier dans la ville n°2 suit le schéma habituel des agressions qui s'empilent sur les insultes juste pour mettre le public du coté du meurtrier et nous y maintient alors qu'il se fraye un chemin à travers une bande de violeurs et de tueurs mal habillés. L'inspecteur Harry n'offrait pas une telle excuse. Harry était un homme de principe faisant son travail qui oubliait qu'il travaillait pour quelqu'un d'autre et pas seulement pour lui-même. L'original de Un justicier dans la ville se donnait beaucoup de mal pour justifier le massacre de Kersey et son exil définitif de New York une excuse que Dirty Harry n'avait pas. Ce film médiocre ne s'embarrasse même pas de tout cela. Le gang s'en prend à la femme de ménage et à la fille handicapée de Kersey puis les tue toutes les deux. Il n'est plus nécessaire de convaincre Kersey de rechercher et de tuer les mécréants il a déjà appris à le faire dans le premier volet. Los Angeles a une population d'environ 3 800 000 habitants. Comment Kersey va-t-il trouver les mauvais dans cette foule. Il n'y a pas de problème il s'habille comme un clochard il traîne dans les quartiers louches et il les trouve point final. Il n'y a aucune surprise pour le public dans Un justicier dans la ville n°2 et c'est Hollywood à son pire...
Film ayant créé le scandale à l'époque de sa sortie, Un justicier dans la ville était une œuvre au discours très contestable mais qui semblait vouloir apporter un semblant de réflexion sur la violence et l'auto-justice. Le second épisode, lui, ne s'embarrasse aucunement de cet aspect. Le film est désormais produit par la Cannon et la société de production de Menahem Golan et Yoram Globus est spécialisée dans la série B sans volonté intellectuelle. Un justicier dans la ville n°2 ne cherche donc plus à amener une véritable réflexion sur l'inaction de la justice et sur la validité de l'auto-défense mais se présente plutôt comme un simple film d'exploitation ressemblant par certains aspects à un western et rappelant un peu le premier Mad Max sorti 3 ans auparavant. En effet, Kersey ne cherche plus, comme dans le premier, à exécuter tous les délinquants se trouvant sur son chemin mais uniquement les voyous ayant violé sa domestiquespoiler: et tué sa fille et est même approuvé par un inspecteur Ochoa mourant . Le long-métrage devient donc un vrai film de vengeance et non plus de justicier aveugle. Cet aspect moins intellectuel, associé au fait que la future épouse du héros le quitte en découvrant ses activités nocturnes, rend le tout plus acceptable moralement. D'un point de vue scénaristique, le film n'a donc rien d'exceptionnel et subtil mais reste efficace à l'image de la réalisation de Michael Winner. On pourra noter également qu'outre un Charles Bronson tout à fait l'aise (il se laissera dès lors enfermer dans ce type de rôle), on retrouve le jeune Laurence Fishburne qui joue un des voyous qui détruise la nouvelle vie de Paul Kersey. Un justicier dans la ville n°2 n'est donc qu'un pur film d'exploitation dans la droite ligne des productions Cannon qui reste cependant suffisamment efficace pour divertir pendant une heure et demie si on n'est pas trop regardant sur les aspects moraux entourant la saga.
Beaucoup moins psychologique et subtile que le premier. Les producteurs ont souhaité mettre l'accent sur la violence (gratuite) et l'action, ils ne se sont pas trompé c'est très efficace. Quelques scènes chocs bien placées (totalement infaisables de nos jours) et un Charles Bronson toujours aussi impliqué font de ce "Death wish 2" un polar très plaisant à regarder.
Suite du film culte Un justicier dans la ville (1974) où l’on avait laissé Paul Kersey, fraîchement débarqué à Los Angeles (car contraint de quitter New York). Toujours réalisé par Michael Winner, cette fois-ci, notre architecte redresseur de tort a redémarré une nouvelle vie en compagnie d’une journaliste de la radio locale. Tout semblait aller pour le mieux jusqu’à ce qu’il soit une fois de plus confronté à une sale affaire (le viol & le meurtre de sa gouvernante, ainsi que celui de sa fille, encore traumatisée par son précédent viol !). Les vieux démons de Paul Kersey refont surface et le voilà de nouveau en chasse contre les voyous qui pullulent dans les rues de L.A.
Cette suite n’a rien à voir avec le roman "Death Sentence" de Brian Garfield (auteur du roman à l'origine du premier opus), bien qu’il puisse reprendre quelques éléments. Michael Winner retrouve Charles Bronson dans un vigilante movie encore plus sombre et violent que ne l’était déjà le précédent opus. Si certains spectateurs avaient pu être choqué d’assister au viol de la fille de Paul Kersey, dans cette suite, la violence monte d’un cran car s’il est toujours question d’un viol, cette fois-ci la victime devra subir l’assaut de 5 violeurs d’affilés (!) à travers une séquence insoutenable et dérangeante. Clairement, le réalisateur n’y est pas allé de mains mortes pour montrer à quel point les agresseurs étaient dénué de toute once d’humanité. Il ne nous épargne rien (la scène du quintuple viol dure près de 3min), entre la nudité frontale et ce que va subir la fille de Paul Kersey spoiler: (un énième viol qui se soldera par sa mort en allant s’empaler sur une grille tentant de leur échapper) , on comprend mieux pourquoi en France, le film a écopé d’une interdiction aux -16ans (comparé au premier film qui était simplement interdit aux -12).
Il est surprenant de voir autant de similitudes avec le précédent film. Entre les exactions commises par les voyous, le fait que Paul Kersey quitte la ville quelques temps pour se remettre de ses émotions, sans parler du détective Frank Ochoa qui comme à son habitude, suit les faits et gestes de Paul sans réelle conviction.
Cette suite ressemble énormément au premier mais elle a le mérite de mettre les pieds dans le plat. Si le premier film pouvait paraître par moment mollasson, il faut bien admettre qu’ici, c’est tout le contraire, on obtient une Série B bourrine qui ne fait pas dans la dentelle et on ne boude pas notre plaisir d’y retrouver Charles Bronson bien déterminé à éradiquer toute la vermine. Après, on pourra toujours reprocher à Charles Bronson son inexpressivité et son absence d’empathie spoiler: (sa fille se fait violer pour la seconde fois et cela ne l’émoustille même pas) , mais le résultat est là, on apprécie à sa juste valeur cette Série B d’exploitation.
Un film de vigilante reference,plus violent que le premier. Bronson est excellent et le voir dégommer les racailles est un plaisir suspect?et bien non pas de remords,le film est qualifié de fasciste ça me plait, c’est qu ‘il fait mouche ,marre des assassins ,violeurs,etc...présentés comme des pauvres malheureux victimes de la société. Kaisey se venge de ceux qui ont commis le viol de sa fille et indirectement cause sa mort ,à noter qu’il ne fait pas bon être de sa famille tant les racailles semblent s’y acharner.La musique dans la scène de la mort de sa fille est particulièrement poignante.
Second volet des aventures du justicier Paul Kersey toujours interprété par Charles Bronson et toujours avec le même réalisateur (Michael Winner) . Le producteur dino de laurentis passe à la main au duo golam and globus pour ce second épisode .
Le scénario est identique au premier volet en changeant de localisation (de New-York à Los Angeles) : la scène de viol (encore plus gore) , les meurtres des proches de Paul Kersey, la dénonciation de la violence aux us dans les années 70-80 et la traque des voyous.
La différence réside dans le côté moins psychologique du premier et l histoire de vengeance ciblée. Le duo de producteurs a plus mis la gomme sur l action .
Jil Ireland (la femme de Bronson dans la vraie vie) joue au côté de Bronson comme dans beaucoup d autres films et son intrigue avec le héros n´ apporte rien de plus .
Un deuxième épisode moins intéressant que le premier et moins sociale .
Bon oui le film a pris cher avec le temps mais dans le genre il fait le job de divertir avec cette nostalgie du genre des années 80 . Bronson reste implacable et impeccable c est bien réalisé. A revoir sans déplaisir
Michael Winner et Charles Bronson après avoir tourné trois films ensemble dont le célèbre et très controversé "Un justicier dans la ville" sorti sur les écrans en 1974, se connaissent déjà très bien quand Menahem Golan et Yoram Globus contactent l'acteur pour qu'il accepte de reprendre le rôle de Paul Kersey, l'architecte pacifiste transformé en justicier impitoyable suite à l'agression sauvage par des délinquants de sa femme et de sa fille. Menahem Golan ambitionne de diriger le film mais Bronson impose Michael Winner. L'action est transposée de New York à Los Angeles où Paul tente de refaire sa vie en compagnie d'une journaliste (Jill Ireland) et de sa fille toujours profondément perturbée. Comme le symbole d'une criminalité qui a gagné en profondeur l'ensemble du territoire y compris les beaux quartiers de Beverly Hills, spoiler: le sort s'acharne une nouvelle fois sur l'entourage de Kersey. Mécaniquement le tranquille architecte endosse à nouveau son habit de vengeur mais cette fois-ci avec plus de discernement et de prudence, ne s'en prenant qu'aux agresseurs de sa fille et de sa femme de ménage . L'ensemble de la problématique autour de l'auto-défense et de la justice expéditive rendue par le peuple devant faire face à l'incurie des institutions ayant été exposé dans le film précédent, on s'aperçoit très vite qu'il ne faut rien attendre de neuf de ce côté-là. Pour donner l'illusion de ne pas se répéter, Michael Winner misant principalement sur la variation des décors, l'escalade de violence et les variations de mode opératoire d'un Paul Kersey de plus en plus marmoréen. Après un troisième épisode en 1985, Michael Winner laissera sa place à Jack Lee Thompson puis à Allan A. Goldstein qui réaliseront les ultimes séquelles d'une saga qui n'avait déjà plus de justification hormis financière. C'est donc l'échec public du "Justicier braque les dealers" qui sonnera le glas des sinistres déambulations de Paul Kersey. Contrairement aux sagas des films d'horreur de l'époque comme "Freddy", "Halloween" ou "Vendredi 13", qui sont régulièrement réactivées, le personnage de Paul Kersey semble bien avoir disparu avec son interprète dont la réputation d'acteur ajoutée à certaines de ses prises de position aura tout de même lourdement pâti de ce que beaucoup considérèrent à l'époque comme un dérapage honteux vers le conservatisme le plus rétrograde. Difficile d'affirmer le contraire.
Sorti en salles 8 ans après le 1er opus, "un justicier dans la ville n°2" est un calque fidèle de son prédécesseur. On y voit entre autres qu'être la fille de Charles Bronson n'est pas un métier d'avenir... Bronson y porte tout le film et confirme l'un des rôles marquants de sa carrière. Si on n'est pas trop révulsé par les thèses de la NRA c'est un très bon film d'action qui a bien franchi les années ce qui n'est pas le cas pour de nombreuses productions des années 80. A noter que comme dans le 1er ou le réalisateur Michael Winner avait confié la musique au légendaire Herbie Hancock, cette fois la bande originale est signée Jimmy Page, non moins légendaire guitariste de Led Zeppelin. Coup de chapeau spécial donc pour le soin apporté à la BO. ... 3.5 / 5