Même si ce film a le mérite de parler de sujet délicats et rarement abordés comme l'homosexualité et la pédophilie, il reste assez dérangeant. L'histoire et certains personnages font preuve d'une perversité malsaine. Almodovar a fait bien mieux.
un excellent almodovar, un sujet glauque à souhait, des acteurs géniaux avec bernal en tête... comme tjs chez le cinéaste c'est dérangeant, déroutant...
C'est trop malsain pour être du grand art selon moi ! Almodovar a fait beaucoup mieux depuis... Mais c'est un film autobiographique que certains jugent tres authentique donc il y a probablement des qualités dissimulées mais bien cachées si tel est le cas...
Le jeu d'errance entre réalité, fiction et passé est aussi amusant que l'histoire en elle-même est touchante. Mais Almodóvar bâcle l'enfance de ses protagonistes, et en fait des tonnes avec son obsession du travesti, qui commence réellement à devenir rébarbative et vulgaire.
Un des meilleurs films de Pedro Almodovàr. Un bijou du cinéma espagnol. Un mise en scène sompteuse! Une intrigue très bien menée. Des acteurs plus que convainquants. Une histoire originale tout à fait probable. De magnifiques scènes toutes dont certaines très intenses. Voilà ce que vous verrez en regardant "la mauvaise éducation" c'est ce que j'appelle du très grand cinéma. A voir sans retenue.
Pedro Almodovar prouve une fois de plus qu'il est le maître dans les scénarios complexes. L'histoire tourne autour d'une nouvelle que Enrique Goded adapte au cinéma, mais tout le long du film, les souvenirs du passé, les moments présents et des scènes imaginaires viennent complexifier l'œuvre, ce qui la rend captivante. Des quiproquo de personnage sont utilisés pour dérouter le spectateur. La mise en scène est particulièrement soigné, on appréciera les scènes de tournages de film dans le film qui sont épatante d'authenticité (notamment celle tourné dans un studio de cinéma qui recréer l'ambiance d'une campagne espagnole). En revanche, presque tout les personnages importants du film sont homosexuel, et les scènes de coït entre hommes sont longues et insupportable. Bien que nécessaire a l'intrigue de l'histoire, il est clair que ce ne sont pas du tout de bon moments à regarder, et des coupures auraient était les bienvenus.
Avant la projection du film, j'étais un peu septique. La bande annonce ne me tentait pas, le résumé me déplaisait et la seule chose qui me donnait envie de voir le film était Pedro Almodovar et les critiques. J'ai eu raison de voir ce film. Tout d'abord parce que c'est une oeuvre courageuse qui évoque des thèmes difficiles comme l'homosexualité, la transsexualité et la pédophilie. Autant dire que l'on pourrait être KO une fois le film terminé comme le faisait le magnifique Mysterious Skin. Mais La Mauvaise Education ne participe pas à ce genre de projet. Il parle de ces thèmes difficiles avec humour et légèreté ce qui donne un certain charme au film. Les interprètes sont quant à eux surprenants. Un peu fâché avec Gael Garcia Bernal, j'ai été étonné par son talent et sa façon de jouer si naturelle. Le réalisateur a su diriger ses acteurs de la bonne façon. Lui qui a pourtant l'habitude de diriger des femmes et en faire son thème principal. Bref, La Mauvaise Education est un film réussi.
"La mauvaise éducation" est un film qui vous transporte, vous immerge pendant 1h40 dans un monde marginal, exceptionnel, et on oublie sa conscience temporairement, remplacée par "l'âme du cinéma". C'est ça le grand cinéma. Génial.
La mauvaise education est le premier film que je vois à Almodovar. L'oeil avec je lequel je l'ai regardé n'était pas influencé par l'excellence ou la médiocrité des réalisations antérieures. D'entrée, le générique et la musique qui accompagne la présentation des crédits est plutôt digne d'un film d'horreur... Ensuite, annoncer "la mauvaise education" comme titre au film suppose qu'elle sera le thème central, ce qui est loin d'être le cas. L'Education des personnages n'est traitée que de manière passagère. Paradoxalement, cette partie (qui fait 25 min) du film est aussi la meilleure et la plus touchante. Le reste (100-25 min) n'a rien à voir avec la thématique de l'Education. Ceci sans parler de l'absence d'un lien entre les deux parties. Autre point, les scènes de sex n'ont rien dans un film qui prétend traiter de l'Education. Arrivons aux acteurs, ils étaient à peine ordinaires. Bref, un film raté qui vaut pas la peine d'être vu.
'' La Mauvaise Éducation '' jouit d'un scénario solide et d'une intrigue bien ficelée certes difficilement compréhensible au début (on a la fâcheuse tendance à confondre les personnages et les époques) mais qui, finalement, s'avère redoutablement efficace. Pedro Almodovar traite d'un sujet sensible, la pédophilie, et il s'y prend avec délicatesse et originalité (j'entends là que le film est tout sauf académique en matière de réalisation). Le casting, sans bavure, tient parfaitement la route dans cette histoire parfois vertigineuse. On se laisse facilement entraîner dans le récit qui nous tient en haleine jusqu'au bout. '' La Mauvaise Éducation '' est assurément un film à voir. Almodovar, là encore, ne déçoit pas le public par la qualité de ce film qu'il mit plus d'une dizaine d'années à concevoir.
Deux lectures possibles. L'une purement cinématographique qui vaudrait bien la note maximale à cette Mauvaise éducation tant la maitrise narrative et la qualité des acteurs sont impressionnantes et l'autre plus catholique (disons au moins "juste") qui n'en finit plus de constater qu'on ne parle de l'Eglise qu'en les termes les plus noirs (bien que ce soit fait ici de manière subtile et moins manichéenne ce qui est appréciable) et qu'on y cantonne la pédophilie comme si elle n'existait pas ailleurs... De là à dénigrer totalement ce film, il y a un pas qu'on ne franchira pas. La Mauvaise éducation c'est quand même du grand art, à savourer en conscience.
Une fois de plus Almodovar nous fait entrer dans un univers complexe bien à lui, de part un scénario fort et surprenant. Gael Garcia Bernal est hallucinant, l'un des meilleurs Almodovar!