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Franck Z.
2 abonnés
13 critiques
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5,0
Publiée le 15 avril 2024
Mon John Ford préféré avec un superbe John Wayne dans l'un de ses rôles les plus émouvants. Casting magnifique, scénario parfait ; il est difficile de faire mieux.
John Ford, le spécialiste du western, signe ce long-métrage en 1962. A l’aide d’une mise en scène très sobre, il propose un drame psychologique où l’action est peu présente. En effet, dans une sorte de huis clos, le récit s’intéresse surtout à la cohésion entre deux hommes, aux manières d’agir différentes, pour se débarrasser d’un truand (Lee Marvin). Leur quête de justice prend la forme de l’application stricte du droit pour l’un (James Stewart) et l’exploitation de la force au service de la loi pour l’autre (John Wayne). Heureusement, pour briser la mélancolie de son œuvre, le réalisateur utilise une bonne dose d’humour. Bref, un classique sur le thème du héros malgré lui.
"L'homme qui tua Liberty Valance" est un western à contre emploi, qui peut s'apparenter à une oeuvre testamentaire de la part de John Ford. Tout y est superbe : l'histoire, la réalisation, les acteurs. Si on aime les westerns et de façon générale le cinéma on ne peut qu'appréçier ce grand film !
L'HOMME qui tua liberty valance est un bon film mais à beaucoup de défauts le plus grave est sans doute celui du personnage de Liberty valance aucun charisme ! [ Spoiler ] Et la scène de sa mort est une honte [ fin du Spoiler] . Cependant c'est un Western qui aborde très bien la politique et le socialisme un bon divertissement.
"L'homme qui tua Liberty Valance" n'est pas vraiment ce que l'on peut attendre d'un western au sens classique du terme, avec ses immenses étendues sauvages, ses chevaux, ses fusillades et ses duels. Même si la photographie de John Ford est une nouvelle fois irréprochable, on est loin de contempler une oeuvre épique, ce qui de toute façon ne semble pas être le but recherché : le fond (le choix des armes face à la violence) importe ici plus que la forme. Au niveau de l'interprétation, si John Wayne et James Stewart s'en sortent plutôt bien, Lee Marvin est moins gâté par son personnage (mais que vient donc faire Biff Tannen (pour ceux qui ont la référence...) dans cette histoire?) : affublé de ses 2 crétins de service, il est aussi ridicule que le méchant de la saga "Retour vers le futur" (un ancêtre peut être ?!). A noter enfin peut être un des tous premiers twist de l'histoire du cinéma : "On est dans l'Ouest, ici. Quand la légende dépasse la réalité, on publie la légende"
Vous prenez un jeune avocat fraîchement débarqué à l'ouest, un bandit et assassin notoire, et un homme solide et qui se laisse pas faire, mais aussi un shérif pleurnichard, un journaliste ivrogne et un médecin loufoque, porté sur la bouteille aussi, ainsi qu'une belle jeune fille et vous secouez tout ça. C'est un peu ça l'histoire de L'homme qui tua Liberty Valance. C'est un faux western tournée en studio qui se penche sur les relations hommes-femmes, fort-faible au temps du far-west. Il y a la loi qui évolue, la justice sur papier prend petit à petit la place de la justice que le plus fort avait l'habitude de rendre lui-même.
Grand classique du western, L'Homme qui tua Liberty Valance met le trio le plus marquant des années 50, John Ford en réalisateur, John Wayne et James Stewart dans les deux rôles principaux. Peu rythmé, mise en scène classique, le film est avant tout une histoire de l'Amérique, au propos politisé. Amoureux du western spaghetti et post, je suis encore resté peu sensible à ce film culte. Un second visionnage ferait peut être rehausser ma critique.
Un "ancien bon film" devenu nul à mes yeux (ou mes oreilles) depuis qu'ils ont décidé de redoubler en français avec d'autres voix qui ne vont pas du tout à John Wayne ou James Stewart !
Vraiment dommage de saccager tous les films anciens, les voix, on va les oublier, ils ont déjà fait pareil avec les dessins animés de Tex Avery et ils s'attaquent à tous les vieux films, doublage souvent réalisés par France Inter...
Laissez tomber ! Ou alors... En Version Originale (V.O.). Je me suis fait une séance de ceux qui sont encore en ancien doublage, comme Hatari, Alamo, La Chevauchée fantastique (coloriser, ouais bon...), Rio Lobo, Le Grand McClintock, etc.
Un des chefs d'oeuvre les plus imparables du western, dont le scénario ménage un suspens qui continue de bouleverser le spectateur après de nombreuses visions. Une des forces du film vient du casting parfait d'où Lee Marvin émerge, campant fouet en main l'un des méchants les plus terrifiants de l'Ouest hollywoodien.
Quel film de John Ford ! Deux légendes (John Wayne et James Stewart) nous montre leur talent dans un film très réussi ! Une histoire très intéressante ! Grand film !
Une fois de plus, John Ford nous offre un western humaniste qui transcende le genre western. Trois hommes, trois profils opposés, trois immenses acteurs : John Wayne, le propriétaire terrien droit dans ses bottes, James Stewart, le juriste idéaliste qui cherche à opposer le code au colt et Lee Marvin, la brute épaisse, violente et sanguinaire. Un triangle où chacun est le rival de l’autre. Vera Miles, promise à John Wayne, va tomber amoureuse de James Stewart. John Wayne est le seul à tenir tête à Lee Marvin. James Stewart s’oppose à la brutalité de Lee Marvin qui ne cesse de l’humilier. La séquence du restaurant à elle seule résume toute la problématique. « L’homme qui tua Liberty Valance » est un film complexe magnifié par la mise en scène de John Ford et le jeu talentueux des acteurs. John Wayne en homme blessé suite à sa déconvenue amoureuse est absolument prodigieux, tout dans la sobriété. Et que dire du twist final à l’issue du duel. Ne pas en dire trop… Une œuvre essentielle, profonde et éclairée. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
C'est le crépuscule de l'ouest Américain, tel que les films de western nous l'ont montré depuis des décennies. Ce qui fait la force, ce n'est plus le revolver, mais les mots, les lois et la démocratie; et pourtant, le héros voit son titre de gloire grâce à un duel, et malgré une carrière prestigieuse, ce qui restera son fait d'arme est ce fameux coup de feu. Voici toute l'ambiguïté de cette Amérique, tel que nous la montre John Ford, ambiguïté portée par ses deux héros, l'un incarné par James Stewart, la voix du peuple démocratique, et l'autre incarné par John Wayne, une voix du peuple plus rocailleuse, plus ancestrale. L'interprétation de Wayne est à souligner, elle parait presque effacée, mais le personnage central c'est bien lui, ne nous y trompons pas, sa présence est toujours puissante, et sa déchéance face à son amour perdu est tout aussi puissante, il est juste magistral et on se rend compte à quel point la part sombre de l'acteur n'a que trop peu été exploité. On retrouve cette force dans la Prisonnière du désert du même John Ford, mais aussi, dans la Rivière rouge de Hawks. Les personnages secondaires sont comme souvent chez Ford de vrais bout en train, le shérif, le journaliste, frôlant la caricature, où les codes sont bousculer par l'humour et le côté grandiloquent; mais à contrario, on y croise aussi le taciturne, mais néanmoins charismatique Woody Strode. Je ne mentionnerais pas James Stewart, toujours excellent, mais dans un rôle assez conventionnel pour lui. Un classique, que l'on a plaisir à revoir de temps à autre.
Grand classique de la période du western avec un groupe d'acteurs vedettes. Un peu trop formaté dans des scènes démonstratives de virilité continuelle.
Je n'avais jamais vu de film avec John Wayne, c'est chose faite. Au passage il ne sert à rien dans ce film, au contraire il le dessert. Le scénario aurait été plus profond et moins binaire sans lui. Il se contente d'apparaître, toujours propre et bien repassé, et tout le monde a peur, même les pires bandits armés et assoiffés de sang, à 3 contre 1. Comique. Sinon le rythme est excellent (pour l'époque), assez peu de décors mais ça passe. James Stewart est mauvais acteur, toujours hésitant entre la femmelette et celui qui prend son courage à 2 mains. Vera Miles excellente. Voilà, c'était il y a 60 ans, et clairement il y avait bien mieux à cette époque (les 7 mercenaires 2 ans avant par exemple)
La patte du grand John Ford se manifeste surtout dans le traitement des rôles dits secondaires, comme le journaliste bavard et courageux ou le shériff glouton et peureux. Au vu de la scène de l'élection de James Stewart au Congrès de Washington, il n'apparaît pas que Ford ait été un grand admirateur du système démocratique américain. La scène d'alphabétisation d'enfants et d'adultes, bourrée elle de bons sentiments, est significative des préférences du maître. Il aimait les américains pauvres et cela se voit mieux ailleurs que dans ses westerns. Stewart, qui semblait grand et bien développé dans d'autres films, est ici petit et gringalet à côté du balèze John Wayne qui lui fait face. Mais c'est bien Stewart qui affronte face à face le psychopathe Marvin. Excellent Marvin. L'homme qui tua Liberty Valance, c'est Stewart, ce n'est pas un usurpateur, même s'il est couvert par Wayne. Le film est bon et intéressant. Au-delà de ses habits de western c'est une fable politique et sociale,