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    La Dame de Shanghai
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    120 critiques spectateurs

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    Nicolas L.
    Nicolas L.

    84 abonnés 1 741 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2023
    Une mise en scène ultra élégante et très stylisée. On voit clairement que l'on a affaire à un maître en la matière. Photo noir et blanc splendide  mais le scénario trop alambiqué nous perd un peu. C'est tiré par les.cheveux et du coup l'intrigue ne passionné guère. Par contre la dernière scène très célèbre avec les jeux de miroir (geniale) vaut à elle seule de voir ce classique que du film.noir.
    Redzing
    Redzing

    1 100 abonnés 4 450 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2021
    Gros échec à sa sortie, "The Lady from Shanghai" était pourtant un film ambitieux. Un tournage sur place, alors que la très grande majorité des productions hollywoodiennes tournent exclusivement en studio à l'époque. Et une "défiguration" culottée de Rita Hayworth, icône sensuelle qui doit ici se couper les cheveux et se teindre en blonde ! Cependant, l’œuvre Orson Welles subira les affres d'une post-production peu clémente, charcutant allègrement l'ensemble. A l'arrivée, on peut comprendre l'accueil froid que subit le film. Certes, il s'agit d'un film noir, genre dont l'intrigue contient souvent des trous scénaristiques. Mais ici les trous deviennent des puits, ce qui est d'autant plus dommage que des passages entiers sont peu utiles à l'intrigue (dont tout le volet tourné sur le yacht, qui appartenait par ailleurs à Errol Flynn dans la vraie vie). C'est ballot car visuellement, "The Lady from Shanghai" est très soigné, offrant son lot de plans marquants. Dont la fameuse scène finale des miroirs, particulièrement impressionnante, qui sera régulièrement référencée. Et le tournage en local permet de donner un côté rafraîchissant et authentique à la partie aventure. On s'étonnera enfin de quelques scènes pour le moins inhabituelles, telles qu'un procès expédié sous forme de grosse farce. Ironie de l'histoire, les deux acteurs principaux qui jouent les amants étaient en couple à la ville, et se sépareront à la sortie du film. Rita Haworth et Orson Welles sont très convaincants, respectivement en femme fatale et en marin gentillet. Par contre, l'accent pseudo-irlandais que tente Welles est assez peu crédible, ayant tendance à souvent s'effacer... "The Lady from Shanghai" est donc le genre de film bourré de défauts et de qualité, qui divisera son public.
    JCADAM
    JCADAM

    4 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 septembre 2021
    Film curieux, on a du mal à rentrer dedans car beaucoup trop narrative avec une intrigue qui prends du temps à se mettre en place. Cependant une fois celle-ci installée, le suspens est bien présent et montre bien la personnalité des différents personnages. En revanche j'ai trouvé la fin un peu décevante même si la dernière scène des miroirs est sublime, mais pas assez recherchée à mon goût et donc un peu bâclée . Concernant la technique comme souvent avec Welles, c'est quasi parfait la mise en scène est bonne et le jeu des lumières sur le noir et blanc aussi., par contre la musique est stridente et fini par faire mal à la tête . Bon film dans l'ensemble mais pas le meilleur d'Orson Welles.
    Tristan T.
    Tristan T.

    7 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2021
    des acteurs magnifiques
    une histoire à rebondissements
    une invitation au voyage
    un film noir malgré l exotisme
    une réalisation géniale d Orson Welles
    du grand art
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    271 abonnés 2 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2020
    Sorte d'autobiographie déguisée de la romance d'Orson Welles et Rita Hayworth, la Dame de Shanghai vaudra surtout le détour par son jeu sur l'atmosphère, usant d'images symboliques de manière encore plus appuyée que Citizen Kane, déroulant du drame au thriller selon un schéma très classique, mais avec un intérêt croissant. La gestion des personnages est un peu erratique, défaut sans doute généré par la complexité du scénario qui use d'artifices et d'enchaînements très osés, mais la dramatique happe de plus en plus le spectateur, jusqu'au dénouement plein de maestria et de sous-entendus. Intéressant à plus d'un titre.
    Acidus
    Acidus

    715 abonnés 3 702 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2020
    Eros et Thanatos. Avec « The Lady from Shangai », Orson Welles recycle cette fameuse dualité en jouant sur la double intrigue romantique et policière. Voir un film de Welles c'est déjà admirer et profiter des qualités de la mise en scène, du jeu des lumières, des bons travellings,... De ce côté-ci, on prend une leçon de cinéma. Le scénario m'a moins emballé et souffre de quelques longueurs. Pas toujours intéressant mais rien de honteux non plus. Devant la caméra, le duo Welles/Hayworth fait le reste. Un bon moment de cinéma.
    Alasky
    Alasky

    345 abonnés 3 357 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2020
    Film noir élégant grâce à son couple star à l'affiche, Rita Hayworth-Orson Welles. Je peux peut-être reprocher quelques longueurs et quelques moments creux, où l'on s'ennuie, mais la maîtrise technique, la beauté des scènes et la présence de la sublime Rita nous tiennent en haleine.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    101 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2019
    Célèbre pour sa séquence finale absolument éblouissante, un jeu de massacre dans une salle de miroirs, La dame de Shanghai est un film noir étrange et élégant, à l’intrigue complexe et aux mouvements de caméra virtuoses. Multipliant les déboires de tournage – le premier, et non des moindres, étant la rupture à la vie d’Orson Welles et de Rita Hayworth, tous deux rôles principaux dans ce film également réalisé par le premier – ce long-métrage boudé à sa sortie a acquis le statut d’œuvre culte. C’est mérité.
    Ricco92
    Ricco92

    217 abonnés 2 147 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2019
    Orson Welles est un génie du cinéma : cela va sans dire ! Toutefois, il faut reconnaître que son travail a souvent été dépendant de ses problèmes économiques. Ainsi, c’est pour pouvoir financer son adaptation théâtrale du Tour du monde en quatre-vingts jours qu’il s’engagea sur La Dame de Shanghaï. Cela explique que, malgré son aura mythique (en particulier, car il mettait en scène une Rita Hayworth sublime alors que le cinéaste et l’actrice divorçaient dans la vraie vie), le film possède une intrigue assez absurde et confuse spoiler: (on ne comprendra jamais pourquoi Grisby voulait qu’O’Hara l’assassine)
    malgré un scénario signé par le réalisateur lui-même qui, d’après ses propres dires (même si, dans d’autres interviews, il déclare n’avoir jamais lu le livre), respecte assez scrupuleusement l’histoire du roman If I die before I wake (il avouera pourtant être dans l’impossibilité d’expliquer l’histoire au patron de la Columbia, Harry Cohn, quand celui-ci sorti abasourdi de la première projection). Si l’histoire du film n’est ainsi pas très aboutie, c’est la mise en scène de Welles qui permet à La Dame de Shanghaï d’être une œuvre qui est restée dans l’Histoire du cinéma. Elle est comme toujours avec son réalisateur tout à fait brillante, bien que plus classique qu’à l’accoutumée, et offre une scène finale très marquante (on retrouvera son influence dans des films aussi différents qu’Opération dragon de Robert Clouse et que Meurtre mystérieux à Manhattan de Woody Allen). La Dame de Shanghaï est donc un film noir visuellement éblouissant mais on pourra lui préférer dans le genre La Soif du mal du même réalisateur.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 133 abonnés 5 094 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2019
    Plusieurs parties intéressantes dans ce film. La machination, la partie de bateau et surtout la poursuite dans le parc. Avec les décors inquiétants et la mise en scène toujours fascinante d’OW.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 avril 2018
    Ce film m’a intéressée pour découvrir ce réalisateur au nom mythique, je l’ai trouvé pas mal, le début est assez expéditif, peu chaleureux, en passant d’une situation à l’autre, la mise en scène est incomplète, l’intrigue crapuleuse se laisse regarder par son intelligence malgré des personnages sans fond, de jolie mise en scène, je n’ai pu ressentir de l’émotion. La poésie est envoûtante dans cette œuvre, la spécialité philosophe d’Orson Welles avec ce titre du film à l’honneur.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Sans doute parce que ses producteurs l'ont charcuté d'une heure (d'où, d'ailleurs, la rupture entre Orson Welles et les studios), mais on sent bien mal dans la Dame de Shangaï la force habituelle des films du réalisateur de Citizen Kane. Jusqu'à la scène du procès, qui enclenche un net gain d'intensité vers le final célèbre du parc d'attraction et de sa salle des miroirs, ce film de commande n'est que rarement sublimé par la mise en scène de son auteur. On y sent trop longtemps l'obligation de mettre en valeur Rita Hayworth - fait intéressant, Welles s'y prête de façon nette mais académique, comme si la fin de l'idylle qu'il vivait avec la belle se faisait déjà sentir, et qu'elle redevenait pour lui une femme étrangère plutôt qu'une muse. Le scénario, lui-aussi, me parait un brin alambiqué, se prêtant à des détours incessants au lieu de creuser davantage les zones d'ombres qu'il ménage. Bref, un film assez mal équilibré et prosaïque dans sa majeure partie, qui vit aujourd'hui bien plus de son tournage et de sa légende que de son contenu cinématographique, loin d'être indigent mais bien inférieur à ce qu'on proposé beaucoup de films noirs par la suite.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    41 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2016
    La Dame de Shanghai a particulièrement été charcuté par les studios, qui ont retiré une grosse heure du montage d'Orson Welles. Mais même défigurée cette œuvre témoigne d'une vision très moderne du cinéma que peu de personnes pouvaient se vanter d'avoir à l’époque...

    Comme souvent dans les films noirs les personnages sont troubles, torturés, ce qui les rend particulièrement intéressant. Ils dégagent une sorte de malaise général, en particulier Welles, dont le rôle lui permet de se réinventer une fois encore. Je trouve cet acteur particulièrement doué pour se glisser dans la peau d'un autre. Il adopte aisément les allures stoïques et le phrasé particulier de son personnage, qui lie les idées d'une réplique à l'autre pour former un discours compact et pourtant fluide. Les deux autres interprètes principaux ne sont pas en reste. Le personnage de Grisby, souvent filmé en gros plan, apparaît comme profondément dérangé. Les mimiques et la manière de sourire de l'acteur sont particulièrement travaillés et rendent chacune de ses apparitions inquiétante. Rita Hayworth, quant à elle, a une présence inexplicable. Il est difficile de déterminer ce qui la rend si magnétique, peut-être que cela vient de son charme naturel ou de son personnage changeant. Dans tous les cas, elle est là, et on la remarque.

    D'ailleurs, la fameuse scène où elle fume en maillot de bain allongée sur le bateau semble particulièrement peu respectueux du code Hays. Mais ce choix de représentation s'accorde avec le reste du long-métrage, particulièrement moderne. Welles propose au départ un montage soutenu déroutant, mais cette façon de faire trouvera une explication dans une scène finale particulièrement grandiose, qui reproduit à l'écran les méandres dans lesquels erre le héros. De manière générale la dernière demi-heure est particulièrement riche et prenante, puisque c'est là où le réalisateur montre tout son talent pour la mise en scène. Il multiplie les séquences marquantes, allant de la rencontre clandestine dans un aquarium public à la partie de cache-cache dans Chinatown en passant par un tribunal, où se déroule un procès risible qui n'a rien à envier à Chicago.

    La Dame de Shanghai possède donc bon nombre de qualités, qui m'évoquent personnellement Le Corbeau de Clouzot, autre film très en avance sur son temps. Pourtant, il manque un lien, une unité entre toutes ces réussites isolées pour que l’œuvre de Welles abandonne son statut de bon film pour se hisser au rang de chef-d’œuvre.
    mem94mem
    mem94mem

    115 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juin 2015
    Le scénario, très alambiqué, n'est pas passionnant. La mise en place des personnages est laborieuse. La mise en scène est magnifique, certes, mais les acteurs ne sont pas à la hauteur, Orson Welles en tête. Reste que la restauration en numérique 4k par Park Circus est franchement exceptionnelle. Le piqué de l'image est vertigineux.
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 861 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mai 2015
    Film noir d’après-guerre (1947), « la Dame de Shanghai » est magnifiquement réalisé par Orson Welles, à l’image des brillantes séquences de fin. Rita Hayworth, blonde pour l’occasion, a rarement été aussi belle que dans ce rôle de femme fatale. Un grand classique avec un bon suspense et quelques bonnes touches d’humour mais également quelques longueurs au milieu de cette machiavélique machination.
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