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    La Dame de Shanghai
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    120 critiques spectateurs

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    carbone144
    carbone144

    94 abonnés 775 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mai 2023
    Un film relativement oubliable. Long à démarrer, il ne gagne en intérêt véritable qu'à partir de quelques propos clairs qui retiennent notre attention et nous donnent envie de savoir comment ils vont se traduire. Pour cela, il faut attendre une bonne moitié de film. Ensuite, pour recomposer le puzzle, le scénario bizarre s'appuie sur des ficelles un peu particulières. Le scénario et le dénouement sont un peu tirés par les cheveux. Souvenir périssable.
    pierrre s.
    pierrre s.

    443 abonnés 3 312 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 décembre 2020
    Ce soit-disant chef d'oeuvre m'a laissé de marbre. Les choix du protagoniste rendent l'histoire difficilement plausible et la lenteur est trop souvent de rigueur.
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    26 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 décembre 2017
    Ce qui est frappant dans La Dame de Shanghai, malgré les nombreuses critiques dithyrambiques sur le film, est l'enlaidissement de Rita Hayworth. Par jalousie envers les autres hommes, rivaux éventuels, Orson Welles coupa la belle chevelure rousse de Rita Hayworth est la transforma en... Anne Baxter. Comme modèle de féminité il y a mieux.
    D'ailleurs Joseph L Mankiewicz ne se trompa pas dans son superbe film All about Eve sorti 3 ans après, puisque Bette Davis à l'étincelante et longue chevelure rousse, se fait "détrôner" par l'insignifiante Anne Baxter.
    Joseph L Mankiewicz cinéaste visionnaire, voit que malgré tout que cela ne servira à rien de brimer le sex-appeal des actrices hollywoodiennes, puisque Marilyn Monroe, fait partie de la distribution de Eve dans un second rôle. Elle attend son heure, et fera vite oublier Anne Baxter.
    Mais avant que Marilyn Monroe ne prenne le pouvoir, il fallait dire adieu aux femmes fatales du cinéma des années 40, adieu Gilda ! Adieu Gene Tierney, Ava Gardner, Veronica Lake et Lauren Bacall. Les réactionnaires de l'époque gagnent la partie et semblent dire: "Coupez moi donc cette chevelure trop érotique de femmes un peu trop libres, et restez dans vos maisons à faire le ménage, et à vous occupez des enfants."
    La coupe de cheveux "casque" sera la norme dans toutes les années 50, de Joan Crawford à Jane Wyman, mais Marylyn Monroe viendra mettre à mal ces codes rigides de la bien-pensance des années 50, et cela malgré ses cheveux courts.
    Orson Welles en tyran domestique ne voulait pas que sa femme, Rita Hayworth, puisse séduire les autres hommes. La dame de Shanghai est du fait dans les normes de l'époque. Chaque plan du film se veut novateur, mais le personnage féminin du film, qui correspond aux archétypes de l'époque, ne l'est pas. Il y a dichotomie entre le personnage de Rita Hayworth qui joue encore sur les codes de la femme fatale des années 40 (donc rien de bien nouveau) mais qui est emprisonnée dans un corps engoncé qui représente déjà la vision de la femme des années 50. C'est une vison misogyne. D'ailleurs Orson Welles fait mourir son personnage féminin, alors que la défunte Laura (Gene Tierney, dans le sublime film d'Otto Preminger de 1944) ressuscite. La dame de Shanghai est une critique d'Hollywood d'Orson Welles, certes, mais en partie seulement car le cinéaste n'a pas vu venir le genre de personnage féminin empesé que le cinéma américain allait produire dans les années 50. Ce n'est guère anticipateur. Orson Welles enlève donc la belle et désirable apparence de Rita Hayworth, pour se complaire dans ce qui sera l'image de la femme avec les codifications rigides des années 50. C'est le comble du cynisme et c'est plutôt creux. Le film veut dynamiter les codes du film classique, mais il enferme justement la femme dans les carcans esthétiques austères et puritains qui allaient triompher dans la société américaine des années 50.
    Gonnard
    Gonnard

    248 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 septembre 2015
    Bénéficiant d'une esthétique admirablement travaillée et d'une distribution de qualité, "La dame de Shanghai" est un classique du cinéma des années 40 à connaître absolument. Atmosphère pesante, dialogues à couteaux tirés, présence des acteurs, Orson Welles en tête, tout est réuni pour passer un très bon moment. Seulement, la machine est un peu lourde, l'extrême lenteur du scénario assomme assez rapidement même le plus tenace des spectateurs. Les coups de théâtres, concentrés dans la toute dernière partie du film, ne permettent pas de relancer l'intérêt de l'histoire.
    Backpacker
    Backpacker

    82 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2015
    Effectivement, le début et la fin (scène des miroirs) sont très réussis. Le reste, en revanche, déçoit car Orson Wells nous a habitués à beaucoup mieux. L'histoire, alambiquée, manque de clarté et de rythme. Un film guère mémorable bien trop surcoté.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    123 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Premier Welles visionné. Pas mal déçu. Le scénario est l'alambiqué, ultra bavard, avec des enjeux et des ressorts dramatiques qui ne fonctionnent pas et le film est surtout sauvé par l'excellente scène de fin légitimement encensée et une façon de filmer assez soignée. ça fait assez maigre. D'un point de vu scénaristique tout est expliqué à la fin mais c'est trop tard, on a laissé le téléspectateur en route. De plus Hayworth joue très bien mais Welles ne laisse pas transparaître d'émotion. Il ne fait que se la jouer gros dure et casseur de malfrats avec son regard ténébreux et distancé pour son amour et le film est toujours centré sur lui avec cette narration en voix-off pleine de poésie et de philosophie too-much. On a l'impression de ne voir que lui, de n'entendre que lui et cette jolie donzelle qui lui court après. Cela fait qu'aucun second-rôle est bien développé mise à part le très bon Everett Sloane. Bref, je n'ai d'ailleurs pas besoin d'en savoir plus sur lui pour me rendre compte que ça m'a l'air d'être quelqu'un d'assez prétentieux car rien qu'à voir ce film.... Du cinéma qui ne concerne que Wells. Pas du cinéma de partage. Moyen. "Citizen Kane n'aura pas beaucoup d'effort à faire pour me parler d'avantage.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 novembre 2014
    Rita Hayworth, teinte en blond pour l'occasion, marque grandement le film. Par contre le scénario m'a déçu et me suis ennuyé même si la photographie est belle et le film se trouve jalonné de grandes scènes du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 mars 2012
    On notera dans ce film la présence de la femme fatale incarnée par Rita Hayworth. Ce film complexe offre aussi une bonne illustration de l'expressionnisme au cinéma dans sa scène finale. Malgré quelques longueurs et le fait qu'il soit tourné dans différents lieux, ce film reste un chef d'oeuvre du genre.
    Grouchy
    Grouchy

    126 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2012
    Welles explore le suspens à la Hitchcock avec un nouveau thriller. Il prouve encore son énorme talent de réalisateur, un peu gâché par un scénario compliqué par moments et soporifique par la voix-off omniprésente. La scène finale du palais des miroirs est néanmoins géniale.
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2011
    Trop prétentieux. Une intrigue , des personnages relégués au second plan pour montrer seulement sa maitrise de la mise en scène (La scène des miroir est superbe). Welles en fait trop et nous détache de l'œuvre qu'on ne regarde que pour son esthétique.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    66 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2011
    Le problème avec Welles, comme avec Tarantino par exemple, c'est qu'on a toujours l'impression que la seule chose qui l'intéresse vraiment, c'est de montrer à quel point il est un grand réalisateur. L'histoire, la construction d'un récit et de personnages convaincants ne viennent qu'après. Pas un plan qui ne soit soigneusement pensé pour mettre en évidence le "génie" du maître. Rien de naturel, rien de spontané, rien de simple - tout dans l'effet, et fortement appuyé. Bien sûr, Orson a beaucoup d'idées, souvent intéressantes, parfois brillantes, qui à l'époque étaient certainement novatrices. La scène dans l'aquarium, le final dans le labyrinthe de miroirs, entre autres, sont des moments marquants. Mais une telle ostentation devient vite lassante, et surtout, aucun fil conducteur solide ne vient donner cohérence et puissance dramatique au film qui, du coup, fait très "fabriqué". Rita Hayworth est correcte, sans plus; Orson est un comédien moyen (beaucoup de présence, aucune subtilité) et une voix off envahissante. Très bon tandem, en revanche, formé par Everett Sloane et Glenn Anders. Cela ne suffit pas: "La Dame de Shanghai" reste essentiellement un patchwork de numéros de haute voltige, réalisé par un virtuose de la caméra à l'ego généreusement dimensionné.
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 janvier 2011
    Scénario alambiqué mais qui a du mal à passionner... La dame de Shanghai a trop de lacune pour être un chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 janvier 2011
    Je trouve que ce film ne montre pas tout le génie que peut avoir Orson Welles. La première scène est super et tout se déroule "bien" jusqu'à la fin de la croisière. Mais après, l'intrigue devient compliquée et je trouve qu'il y a trop de confusion dans les lieux. J'aurais aimé une unité de de lieu, je pense que l'intrigue aurait gagné en intensité. Elle se disperse trop selon moi. J'ai été un peu déçue.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2009
    Deux étoiles pour un tel chef d'œuvre visuel cela peut paraitre peu.Mais pour moi le cinéma;c'est de l'art certes, mais associé en permanence à la vie,aux sentiments et à la conscience.Ce film est complètement déshumanisé ,tout juste assimilable à un rêve sorti de notre inconscient et que personne ne maitrise.Alors les magnifiques éclairages,les mouvements de camera inédits,les gros plans signifiant de l'instant,tout cela ne m'intéresse pas puisque je ne retrouve aucune humanité fut elle abjecte dans les personnages qui gesticulent comme ceux du théâtre chinois. Welles est un immense artiste mais ses cotés paranoïaques qui ressortent constamment de son cinéma me gênent énormément.C'est quand même un peu trop facile pour un visionnaire de filmer ce qu'il a dans la tête sans jamais s'occuper de l'histoire...Welles est sincère,c'est un auteur mais il ne nous aime guère.Il y a lui et les autres.Tant mieux pour ceux qui aiment,tant pis pour ceux qui n'accrochent pas.En cela, il est amèricain jusqu'au bout des ongles et il n'a pas subi les deux guerres mondiales européennes qui ont marqué à jamais les autres grands auteurs qui se sont réfugiés aux USA.Coté acteurs,Rita hayworth qui n'est pas une bonne comédienne peine a tenir son rôle de femme fatale et Welles lui même semble un peu perdu.Seul Everett Sloane est remarquable.Ce film considéré comme film noir n'en est pas un,ce n'est qu'un film d'auteur mais comme cet auteur à des cotés géniaux,on peut regretter ses insuffisances...Il admirait John Ford parait-il ...Je ne connais pas un cinéaste de sa qualité qui, en vérité ,lui soit plus éloigné.Personnellement,je donnerais ses 15 films (achevés)contre le simple court métrage "the Rising of the Moon".
    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2009
    Comme elle semble loin, l’inspiration de Citizen Kane, qui soutenait encore la maître dans La Splendeur des Amberson ! Ici, tout est éculé, déjà dit, faussement génial, prétentieux et plat... incroyablement plat. En fait, en dehors des deux films déjà cités, Welles ne se reprendra que pour faire passer Shakespeare dans l’œil de sa caméra. Tout le reste est alimentaire et sans intérêt !
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